[The Reg]

Ah j'ai compris à la fin d'où tu tires tes initiales Jaws. Mais ça m'est égal, si chaque personne de ce forum connaissait sur les doigts de la main les résultats de ce test passe encore, mais comme on en est loin (et j'aurais vraisemblablement assez vite oublié) ça reste une mauvaise idée assez lourde.

[loloXIII]

ENFP, ouais !

[Dundee]

ENFP, ouais !

INFP moi 

[The Reg]

Ouais le test d'âge mental, je réponds le plus honnêtement possible alors naturellement vu ma propension à dire des conneries et à agir connement je m'attendais à 13 ans (au plus vieux ) et je tombe sur 36.

J'imagine que des certains points comme la bonne tenue vestimentaire, l'ignorance de ce qui est cool chez les jeunes, la recherche de compagnie de gens plus âgés a fait grimper la moyenne.

[Lenny Bar]

Ouais le test d'âge mental, je réponds le plus honnêtement possible alors naturellement vu ma propension à dire des conneries et à agir connement je m'attendais à 13 ans (au plus vieux ) et je tombe sur 36.

Pareil je m'attendais à 12-13 ans et finalement j'ai 37 ans 

[-]

Je suis plus vieux que vous deux, j'en ai 45.

[Alex0821]

Je suis ça moi ISFJ. ^^

[-]

Certains ont sans doute pu remarquer au passage mes titres pour la saison 26

Je sais que HomerFry s'occupe chaque année de ce genre de tournois, mais sachant que je ne serai peut-être pas là quand il organisera les prochains, je préfère les mettre en signature.

[Dr. Nick]

J'aime bien Devine qui devient diner et Le clown triste. ^^

[-]

Merci pour ton avis .

Sinon, d'après ce que j'ai cru comprendre, cet épisode n'a pas suscité un engouement très fort.

[Dr. Nick]

Sinon, d'après ce que j'ai cru comprendre, cet épisode n'a pas suscité un engouement très fort.

Oh que non.

[loloXIII]

J'aurais une question à poser à tous ceux qui envisagent de devenir journaliste (personnellement j'hésite entre ça ou animateur radio), je sais qu'il y a H2B qui est dans ce domaine, donc il pourra s'exprimer.

J'aimerai savoir si les récents événements qui se sont produis amènent chez vous un sentiment de peur et ainsi peut-être à cause de cela, compromettre votre futur métier de journaliste ou bien alors au contraire, pour défendre la liberté d'expression, vous êtes encore plus déterminés à l'être ?

C'est une question que je pose pour voir comment vous réagissez face à ce dilemme.
De mon point de vue, j'estime que ces événements ne devraient pas être un "frein" à notre futur métier ou bien alors tout simplement nous faire réfléchir sur ce que nous pouvons et devons faire pour éviter tout cela et garder comme valeur la liberté d'expression.

Qu'en pensez-vous ? Même ceux qui ne veulent pas être journaliste vous pouvez vous exprimer.

[H_2_B]

Ce qui s'est passé à Charlie Hebdo, on l'a vécu comme tout le monde : comme une énorme claque. Je ne sais pas si le fait qu'on fasse des études de journalisme exacerbe nos émotions par rapport à ce qui reste avant tout un drame humain, mais on l'a tous très mal vécu. On en a beaucoup discuté et a aucun moment on a pensé que nous, en tant que futurs journalistes, on allait faire un métier risqué. Ce qui ressortait, c'est sentiment de dégoût et d'injustice. Dégoût par la lâcheté du choix des armes faces à des civils totalement impuissants, et injuste de penser que de simples dessins aient provoquer un tel acte de barbarie. Ce qui est sorti de nos discussions, c'est cette volonté de ne pas plier face à ce genre d'actes. On a des droits en tant qu'êtres humains mais aussi en tant que journalistes. Mais on a aussi des devoirs, ceux qui nous ont poussé à faire ces études. Et ça, ce ne sont pas les attentats et autres actes d'intimidations qui vont nous faire changer ce qui est en nous. Cette fibre du journaliste. Parce que si on s'était posé des questions en cédant face à la peur, on laisserait gagner les extrémistes en tous genres. Et ça, c'est juste pas possible.

[loloXIII]

Je partage ce point de vue qui me semble bien résumer la situation telle qu'elle est.
Mais je pensais qu'en observant ce qui s'est passé, vous alliez vous dire qu'à cause justement de ces barbares, vous deviez faire attention dorénavant à ce que vous faites, à faire attention de ne pas porter préjudice à qui que ce soit afin d'éviter les représailles...
Finalement, je suis bien content de voir que les esprits n'ont pas changé, je m'attendais à ce que vous vous posiez des questions sur l'avenir, finalement, de votre métier et sur la fameuse question "peut-on rire de tout et avec tout le monde ?".
Peut-être aussi aurais-je cru que vous alliez être plus affectés par rapport au fait que ce sont vos collègues, en quelque sorte, qui ont été victime d'un acte odieux.

Bon, dans tous les cas je maintient ma position qui est de ne pas se rétracter sur nos choix d'études à cause de ces dégénérés. Au contraire, peut-être même être encore plus déterminé de manière à dire "malgré tout, nous ne serons jamais vaincus...".
Merci pour ton témoignage.

[H_2_B]

Mais je pensais qu'en observant ce qui s'est passé, vous alliez vous dire qu'à cause justement de ces barbares, vous deviez faire attention dorénavant à ce que vous faites, à faire attention de ne pas porter préjudice à qui que ce soit afin d'éviter les représailles...

Cette question, il faut l'avoir au quotidien en tant que journaliste. Tu dois concilier ton devoir d'informer avec celui de ne pas causer de problèmes à ceux qui font partie de l'information que tu transmets. Si ce n'est pas nécessaire de parler d'une info qui risque en plus de porter préjudice à quelqu'un, autant ne pas causer de tort à cette personne en n'en parlant pas. Si c'est d'utilité publique, c'est nécessaire d'en parler et viendront ou pas des conséquences. C'est un risque à prendre mais ça fait partie du métier. Donc par rapport à ce qui s'est passé, on ne se posera pas plus de questions sur la manière de traiter l'actu. Bien au contraire, il faut garder son esprit critique et ne pas se laisser influencer par ce genre d'événement. C'est aussi ça le but de ces hommes : créer un climat de peur pour que les journalistes, caricaturistes ou même le citoyen lambda se sente obliger de s'auto-censurer. C que cet événement aura rappelé, c'est qu'il ne faut pas céder même face à la situation la plus extrême.

Finalement, je suis bien content de voir que les esprits n'ont pas changé, je m'attendais à ce que vous vous posiez des questions sur l'avenir, finalement, de votre métier et sur la fameuse question "peut-on rire de tout et avec tout le monde ?".

C'est aussi un questionnement personnel. Certain vont se modérer d'eux-mêmes pour être sûrs de ne pas déplaire, d'autres au contraire vont se  foutre de plaire ou non et faire ce qui leur semble juste. Personnellement, à la question "peut-on rire de tout ?", je réponds oui mais pas n'importe comment. Je peux faire des blagues sur un sujet limite mais je sais où se situe la barrière à ne pas franchir. Pour moi, c'est juste du bon sens. L'année passée, j'ai fait une chronique où je blaguais sur l'inceste et où je traitais littéralement les invités de crétins. Ça aurait pu mal tourner mais il y a une façon de le faire qui fait que ça ne sera pas mal pris. C'est un exercice vachement périlleux mais pour moi, ça doit exister. Parce que ça reste de l'humour, de l'esprit un peu gamin, taquin et que ça ne doit pas être pris comme parole d'évangile mais juste comme la volonté de faire un bon mot et de faire rire ceux qui nous écouteront. Y a pas d'esprits malveillants, juste une volonté de se faire plaisir en faisant plaisir aux autres. Mais bon, ça reste une réflexion personnelle.

Peut-être aussi aurais-je cru que vous alliez être plus affectés par rapport au fait que ce sont vos collègues, en quelque sorte, qui ont été victime d'un acte odieux.

Je pense que ça a été le cas. Pour nous tous d'ailleurs. L'esprit grinçant de Charlie Hebdo, c'est un choix éditorial comme un autre et de penser que c'est ce qui à causer la mort d'une grande partie de la rédaction, c'est juste incompréhensible pour nous. Parce que ça nous semble tellement naturel ce qu'ils font vu que c'est ce qu'on compte faire plus tard. Faire un choix et nous y tenir. Et mourir parce que tu fais ton métier, qui sera le nôtre plus tard, c'est totalement incompréhensible. Mais de manière général, c'est tout simplement l'acte en lui-même qui nous a affecté et je crois que ça pèse plus dans la balance que le fait que ce sont des journalistes qui ont été touchés.

Bon, dans tous les cas je maintient ma position qui est de ne pas se rétracter sur nos choix d'études à cause de ces dégénérés. Au contraire, peut-être même être encore plus déterminé de manière à dire "malgré tout, nous ne serons jamais vaincus...".

C'est bien ça. Comme je l'ai dit dans mon précédent message, c'est comme ça que tu vois que tu as la fibre journalistique en toi. Continuer même dans les pires épreuves. Mais ça, ça vaut aussi pour toutes les études de manière générale. J'ai raté ma première année de médecine mais je savais qu'au fond, ce n'était pas fait pour moi alors que d'autres dans la même situation que moi ont persévérer. Parce qu'eux, dans leur tête, étaient déjà médecins comme moi je suis déjà journaliste.