[The Reg]

Certains d'entre vous ici m'en voudraient beaucoup si je disais que je suis bien emmerdé devant Sucker Punch ? Je tiens à préciser que je ne savais absolument pas à quoi m'attendre, je n'avais même pas lu le pitch de départ ni rien. L'intrigue de base... meh. Trop gentillette déjà, c'est du PG13 je suppose. A mon goût, c'est une erreur, il aurait fallu traiter tout ça de manière plus adulte. Toutes les scènes d'action sont, en fait, ce qui m'a plus ennuyé. Impossible de m'intéresser à ces scènes random, sans enjeu, bordéliques. Et la fin est assez prévisible.

[Dr. Nick]

Moi j'ai failli me faire couper les couilles avec un sécateur rouillé trempé dans du vinaigre pour avoir dit que je m'étais ennuyé devant 300. Y a un truc avec Snyder : on aime ou on aime pas. Perso c'est justement le côté random de 300 qui m'avait empêché de le trouver intéressant. J'avais du mal avec beaucoup de scènes qui me semblaient bordéliques, et les nombreux ralentis ne m'ont pas aidé. Je trouve que le principe s'adapte mieux à Sucker Punch. Le côté random a déjà plus de cohérence avec le contexte, ça m'a plus convaincu. Je suis d'accord avec toi sur la fin en revanche.

[Springfield83]

Du vinaigre balsamique cela dit. 

Et je vois pas trop le côté random dans 300, tous les éléments ont un rapport avec la mythologie grecque et chaque vague d'ennemis reste cohérente avec le genre, là où les combats de Sucker Punch se situent dans des environnement variés avec des ennemis différents.

[Dr. Nick]

tous les éléments ont un rapport avec la mythologie grecque et chaque vague d'ennemis reste cohérente avec le genre

Des espèces de guerriers ninja (Les immortels hein ? Si ma mémoire ne me joue pas un vilain tour), tu trouve ça cohérent avec la mythologie grecque toi ?

[Springfield83]

Ah au temps pour moi, cela-dit il y a l'influence réelle des Immortels qui ont vraiment combattu à la bataille des Termophiles. Après le film comme toute fiction reste libre sur la manière de les présenter. C'est sûr qu'ils n'ont pas de rapport physiquement. Même si je dois admettre que toute l'œuvre reste cohérente et ses personnages aussi (cette armée a pu être achetée par Xerxes), je ne trouve pas cela extrêmement random.

[Dr. Nick]

En soi c'est la manière dont c'est présenté qui me déplaît assez. Ça part un peu trop en vrille pour moi (le monstre géant), je n'accroche pas, trop de délire tue le délire.

[Springfield83]

Après ça reste une adaptation de ce côté là, je n'ai pas lu le roman graphique donc je ne sais pas ce qu'il vaut et ne peux juger la comparaison roman/film. Enfin sans continuer indéfiniment, je trouve l'univers cohérent avec l'antiquité et le genre du péplum si tu préfères et bien moins random que tu ne le dis contrairement à Sucker Punch où je peux comprendre ce côté random avec quatre univers différents avec des ennemis d'époque différentes.

[Dr. Nick]

Je ressors des Sept Samouraïs. Je ne suis pas un grand client des films longs (enfin ça dépend desquels, j'adore La ligne verte par exemple), pourtant j'ai voulu tenter le coup et... ben, ça passe. Honnêtement je trouve que le film ne casse pas des briques, il est long et quelques passages m'ont bien ennuyé. Mais certains passages valent le coup d'oeil, comme ça je pense à la bataille finale (qui a apparemment inspiré moult films actuels). L'ambiance mélange bien la légèreté et la... euh... la sombrerie, ce mélange fonctionne bien et ce n'est pas fait n'importe comment. Pas grand-chose à dire de plus... Ah si, la musique est irrégulière je trouve, quelques bons morceaux au milieu d'autres moins bons.

Voilà voilà Keokuk, Cucamonga, Seattle un film sympa une fois, mais je ne le reverrai sans doute pas, du moins pas avant un moment.

[The Phenom]

Revu Les Diaboliques. S'il est vrai qu'Hitchcock est le maître du suspense, il est clair que les Diaboliques auraient pu faire partie de sa filmographie, tellement le travail sur la tension est ici bien travaillé par Henri-George Clouzot, un des grands réalisateurs français des années 40 et 50. On a ici un classique, maintes fois cité et qui impressionne aujourd'hui, avec une réalisation somptueuse et qui travaille lentement, mais sûrement son histoire jusqu'à sa conclusion, tout simplement géniale. Si vous le regardez, vous serez peut-être un peu déboussolé, peut-être un peu ahuri devant le déroulement de l'histoire, mais vous aurez vu au final un grand classique du cinéma du suspense et un grand film tout court.

[Dr. Nick]

Je viens de voir Le fils de la Panthère Rose, dernier de la saga de Blake Edwards (1993). Alors par où commencer... Et ben tiens, pourquoi pas par le générique ? (Public : Ooooooooh !) Ben oui, le générique... Ben il est très bon ! J'aime beaucoup le thème façon a cappella. Oui... C'est après que ça se corse.

Bon je m'inquiétais de la prestation de Benigni en Clouseau Junior... Je n'ai rien contre lui hein, j'ai bien aimé La vie est belle. Mais bon, honnêtement, son "potentiel" comique... Quand il n'exagère pas et qu'il y va mollo comme dans La vie est belle donc, ça va, no problemo. Mais quand il va un peu loin... Il nous avait déjà servi un piètre Détritus dans Astérix et Obélix contre César, et la ben c'est pareil, ça s'apparente plus à du cabotinage qu'autre chose.

Bon l'intrigue est basique et son déroulement assez prévisible mais passe encore. C'est plutôt niveau humour que le bât blesse réellement. Bon j'ai ri à quelques reprises : Jacques qui fait de l'opéra en s'habillant, les gens qui jettent plein de stylos , [spoiler]Jacques qui appelle Dreyfus "Papa", la soeur jumelle de Jacques[/spoiler]... Mais même problème que les précédents, l'humour est plus poussif que véritablement drôle. Outre Benigni, encore une fois Herbert Lom se débrouille bien. Le film peut tout de même se targuer d'avoir une distribution VF qui a la classe : Augereau, Guillemin, Carel, Collignon-Maurin...

En bref, ce film est médiocre, mais en toute honnêteté je l'ai préféré au précédent. Oui madame.

J'ai donc terminé la saga de Blake Edwards. Malgré le fait qu'il aurait pu (et même dû) s'arrêter à la mort de Peter Sellers, Edwards a signé une saga culte dont même les opus les plus faibles ont encore un petit truc qui mérite qu'on s'y attarde au moins une fois, surtout si les précédents vous convainquent.

Il me reste donc les remakes. Vu leur réputation de merde, je me méfie un peu mais on verra bien...

[The Reg]

Aaah, Les diaboliques... I just can get enough of that movie. Les Sept Samouraïs en revanche, je n'ai pas encore trouvé le courage de le voir, le seul autre Kurosawa que j'ai vu en entier m'a bien ennuyé alors...

Bon sinon, j'ai vu Le rite (2011) pour continuer mon... rite... (haha) de films avec Anthony Hopkins. Et c'était, comment le dire en un mot, euh... random. Une histoire d'exorciste moins over the top et plus crédible que dans... l'Exorciste... mais pas spécialement plus intéressante. Le personnage principal est le sceptique classique, celui qui voudrait croire mais qui est trop rationnel alors qui ne peut s'empêcher de remettre en question ce que les croyants prennent pour des signes divins ou démoniaques. Le film n'étant pas spécialement effrayant même lorsque ça essaie de l'être, ce qui était prévisible vu que c'est du PG-13, il perd un atout qui aurait pu le faire passer de la catégorie assez intéressant, mais qui le fait rester dans la catégorie "random" oui. Donc voilà, je n'ai pas grand chose de plus à dire.

[Léo Pard]

Revu Les Diaboliques. S'il est vrai qu'Hitchcock est le maître du suspense, il est clair que les Diaboliques auraient pu faire partie de sa filmographie, tellement le travail sur la tension est ici bien travaillé par Henri-George Clouzot, un des grands réalisateurs français des années 40 et 50.

Ce film inspira justement Hitchcock puisque 3 ans plus tard, lui aussi a réalisé une adaptation d'un roman de Boileau-Narcejac, et ça a donné Sueurs froides.

[The Reg]

J'ai vu des films de deux célèbres réalisateurs aujourd'hui, Billy Wilder (Sept ans de réflexion) et Henri-Georges Clouzot (Quai des Orfèvres), ce qui fait que j'ai vu 7 films de chacun d'eux.

En classement de ce que j'ai vu de HG Clouzot :

Les Diaboliques (1955) Également un de mes films favoris, j'en ai déjà parlé, Lenny aussi, The Phenom aussi, bref, si vous ne devez voir qu'un film de ce dernier, n'hésitez pas, c'est de la bonne !
Quai des Orfèvres (1947) Bonne surprise, le scenar est classique mais efficace, un bon petit suspense.
La Vérité (1960) Une bonne histoire de procès avec une Bardot que je n'ai jamais trouvé excellente actrice mais qui ici fait du bon goût, avec une fin terriblement cynique.
Le Salaire de la peur (1953) Un suspense bien dosé, mais la première partie avant la livraison du chargement est un peu longuette.
L'assassin habite au 21 (1942) Pour préciser pour Dr. Nick je l'ai trouvé correct (je ne peux pas dire que c'est mal fait en soi) mais pas passionnant.
Le Corbeau (1943) Pareil que ci-dessus.
HS : Retour à la vie (1949) Un peu différent car c'est un film à sketches dont il a réalisé un segment seulement, donc je le considère comme un peu hors sujet.

En classement de ce que j'ai vu de Billy Wilder :

Témoin à charge (1957) Son meilleur malgré deux films "concurrents" excellents. Des excellents interprètes notamment Marlène Dietrich et Charles Laughton, une histoire qui va crescendo et des twists à foison.
Boulevard du crépuscule (1950) Presque aussi formidable que témoin à charge, un film avec plein de pistes de réflexion sur la dépendance à autrui, la déchéance, le besoin de reconnaissance... Gloria Swanson est exceptionnelle. A noter que je me souviens d'un épisode de la 4e dimension avec une histoire similaire et là encore c'était réussi.
Assurance sur la mort (1944) Un polar très efficace.
Certains l'aiment chaud (1959) Très drôle.
Stalag 17 (1953) Bon film de guerre.
Sept ans de réflexion (1955) Relativement osé pour les USA et le code Hays tout puissant à l'époque. Sympatoche (en plus d'avoir la fameuse scène de l'air qui souffle la robe de Marylin) mais ça a mal vieilli notamment Sherman et ses monologues pas très naturels.
La Garçonnière (1960) Ça ne m'a vraiment pas marqué, je me souviens juste m'être un peu... ben... ennuyé.

[Dr. Nick]

A vu le remake de La Panthère Rose, de Shawn Levy (2006). (Ha, un caméo de Jason Statham, j'ai immédiatement pensé à SC17 )

Quelle MERDE. Je m'attendais pas à un grand film, loin de là, mais bon dieu, aller jusqu'au bout m'a demandé un sacré effort, et ce n'est pas normal. L'esprit des films de Blake Edwards se fait constamment fister le cul (si je puis m'exprimer ainsi), le thème de la saga est balancé à tout bout de champ pour me rappeler que je regardais bien La Panthère Rose, même si je n'en avais jamais l'impression (sauf lors du générique, encore une fois très sympa et sans doute le meilleur moment du film ).

On a juste la base : un policier inexpérimenté et maladroit convoqué pour résoudre une grande affaire. Mais on est loin du principe des films de Blake Edwards : [spoiler]A chaque fois que Clouseau arrivait à résoudre son affaire, c'était à cause de sa maladresse et donc toujours de façon non intentionnelle. Ici, on retombe dans le bon vieux cliché du policier bon à rien qui se rend compte qu'il est... bon à rien donc, et décide après cela de reprendre l'affaire au sérieux, et touche au but grâce à cela. OK, donc rien à voir avec les premiers films.[/spoiler]

Côte humour, c'est pas mieux. La majorité des gags sont du réchauffé total, déjà vu et / ou prévisible. Ou alors c'est juste de l'humour pour abruti : Ça fait rire qui sérieusement, Clouseau qui s'attache des câbles électriques sur les roubignoles ? Ou Clouseau qui pète dans une pièce qu'il croit insonorisée ? En tout cas, pas moi. Un seul passage m'a fait rire : lorsqu'il casse un vase sans valeur et un bureau ayant une valeur inestimable. Sur 1h30, c'est peu, vraiment.

Steve Martin est un piètre Clouseau, Kevin Kline incarne un Dreyfus qui ne vaut absolument pas celui de Herbert Lom, et Jean Reno, j'ai encore du mal à savoir ce qu'il fout là-dedans. L'émotion ne passe pas parce que c'est cliché donc.

J'ai rien de plus à dire, ce film est une insulte à ceux qui aiment la saga de Blake Edwards. Autant dans même les moins bons de la saga, je voyais toujours un truc à sauver, autant là non, il n'y a quasiment rien. A fuir, vite et loin.



J'ai pas vu beaucoup des films que tu cite Régis, mais je pense m'y mettre rapidement. Désolé de ne pas pouvoir trop commenter, mais au contraire de toi je n'ai pas aimé L'assassin habite au 21.

[The Reg]

J'ai pas vu beaucoup des films que tu cite Régis, mais je pense m'y mettre rapidement. Désolé de ne pas pouvoir trop commenter, mais au contraire de toi je n'ai pas aimé L'assassin habite au 21.

J'ai dit ça ?

L'assassin habite au 21 (1942) Sans plus.