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Sujet cinéma

Démarré par stef, 3 Mar 2011, 19:35

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The Reg

Après avoir adoré certains de ses films (le président en tête de liste) en ce moment je suis en plein cycle Jean Gabin. J'ai revu 4 films avec lui ces derniers jours :

Le chat (1970)
Les vieux de la vieille (1960)
Archimède le Clochard (1959)
Chiens perdus sans collier (1955)


Tous ces films étaient sympas mais aucun excellent (deux sont des comédies à voir une fois, un à plutôt mal vieilli et un à un rythme trop lent), mais dans les 4 cas ses rôles sont très différents les uns les autres et pourtant il est tout aussi convainquant dans tous. Quel acteur c'était quand même.

Statham17

Le flingueur ( Statham ) = 15/20
Mission impossible protocole fantome = 15/20
Shark Night = 5/20

The Reg

#5237
Jurassic Park III (2001)

Hollywood c'est Hollywood : Sans égaler le premier film, le II avait été un très gros succès financier, alors fatalement, le III a été mis en chantier. Jurassic Park III... Tout semblait avoir été dit dans les deux premiers. Avec Spielberg juste producteur et un nouveau réalisateur, Joe Johnston, était-ce le volet maudit ? Il est sorti en été 2001, et j'ai manqué une grosse partie de sa promo. Je l'ai néanmoins vu au cinéma, tout de même, mais je partais sans a priori, ni négatif, ni positif.

On ouvre près des cotes d'Isla Sorna où un homme et un jeune adolescent font du parachute ascensionnel. Mais l'homme qui pilote le bateau est mystérieusement attaqué, et voilà les deux qui n'ont d'autre choix que de se diriger vers l'île avec leur parachute... Ellipse, nous revoilà avec un bambin qui joue au dinosaure et à côté de lui... Jésus Marie Joseph merci mon dieu : Alan Grant ! Mais où tu étais mon vieux ? On t'a attendu dans Le Monde Perdu ! Et encore à côté ? Ellie Satler ! Mais c'est génial, c'est comme si Jurassic Park datait d'hier.

Elie est la mère de deux jeunes bambins mais elle s'est mariée avec quelqu'un d'autre qu'Alan qui est là en visite de courtoisie. Cette visite nous en apprend un peu plus sur ce que sont devenus les deux personnages, Ellie est donc mère de famille et écrit des livres sur la paléontologie, et Grant est toujours sur le terrain, à bosser sur les Raptors. Ses dernières découvertes tendent à prouver que les Raptors étaient encore plus intelligents qu'ils ne le pensaient, plus encore les dauphins ou les primates.

Sur son site de fouille dans le Montana, on fait la connaissance de son jeune assistant, Billy. Il a loué du matériel, et notamment des ordinateurs super hi-tech. Il entre les données de la boite crânienne scannée du Raptor et une machine ultra perfectionnée la recompose. En soufflant dedans, on émet un drôle de bruit. C'est alors qu'un couple richissime les accoste : Amanda et Paul Kirby. Dans leur vie ils ont fait des choses passionnantes. Madame Kirby sort des trucs genre « Nous avons nos places réservées pour le premier vol touristiques sur la lune » et même à 14 ans j'avais pas mal tiqué en entendant une telle énormité, mais en fait la suite du film l'expliquera.

Le fait est qu'ils ont l'autorisation de survoler Isla Sorna grâce à leurs relations dans le gouvernement du Costa Rica, et ils veulent un guide. Grant n'est évidemment pas très chaud mais comme dans le premier épisode, on l'appâte avec un gros chèque pour ses fouilles. Le voilà donc parti dans un petit avion avec Billy dans l'avion des Kirby. Il y a également des hommes de main, Cooper et Nash (inutile de trop s'attacher à eux et même de trop retenir leur nom...) et Monsieur Udesky.

Ils arrivent donc sur Isla Sorna où ils survolent des troupeaux d'herbivores. On les voit sous un angle inhabituel et de loin, mais ils ne semblent pas extrêmement bien faits, on en aura confirmation plus tard. A la grande surprise de Grant, Udeksy fait atterrir l'avion. Les Kirby semblent rechercher quelqu'un, ils appellent quelqu'un en hurlant. C'est alors qu'un hurlement se fait entendre. Billy pense que c'est un Tyrannosaure et Grant a cette phrase nickel pour intriguer le spectateur « Ça a l'air plus grand ! ». C'est rassurant.

Ils tentent de faire décoller leur avion mais un énorme dinosaure le heurte et il se crashe dans un arbre. Ô surprise, le dinosaure en question, le Spinosaure, va croquer Cooper et Nash qui n'ont vraiment servi que de chair à dino, à eux deux réunis ils auront peut-être eu 10 répliques à tout casser. Alors que les autres fuient le Spinosaure, ils tombent sur un T-Rex. Et voilà un des points culminants du film pour bien des raisons :

Tout d'abord, le T-Rex et le Spinosaure combattent ! Pas de musique, juste de la pure sauvagerie, un combat entre deux carnivores de plusieurs tonnes. Spectaculaire quoi qu'un peu trop court (un tel moment on l'aurait aimé plus long) la conclusion surprend encore plus : Le Spinosaure tue le T-Rex ! Voilà qui a divisé les fans, mais que je considère comme une bonne chose. Tout d'abord, d'un pur point de vue physique, le Spinosaure est plus grand et il a de vrais bras contrairement aux petits bras ridicules du T-Rex, il avait normalement l'avantage.

Mais le T-Rex était la star des dinosaures des deux premiers Jurassic Park, devant même les Raptors. Il était le premier à vraiment causer du dégât dans le premier film et il rétablissait la situation. Dans le deux, on étudie encore plus son comportement, puisqu'on voit son attitude en temps que parent. Il y a deux T-Rex adultes plus un petit,  et un quart d'heure où il est lâché dans la ville. En bref : On a fait le tour pour le T-Rex. Je parie que beaucoup de ceux qui râlent devant sa défaite et son absence du film par la suite auraient râlé de la même manière si on s'était concentré sur lui un 3e film. Le 3e essaie d'innover un peu, c'est déjà louable.

Alan, Billy et Udesky ont alors une discussion avec les Kirby. Ils ne sont même plus mariés, mais ils recherchent en fait leur fils Erik, le jeune garçon qui faisait du parachute ascensionnel en début de film avec un de leurs amis. Personne n'a rien voulu faire, même à l'ambassade américaine. Mais ça fait huit semaines et l'espoir est bien mince. Pour couronner le tout, ils ne tardent pas à capter qu'Amanda et Paul en fait ne sont pas richissimes et que le chèque était en bois. Tout ce qu'ils ont dit en début de film, notamment sur le vol spatial, c'étaient des conneries. Ouf. Ce point réglé, ils décident d'aller vers la côte.

Alan et Billy eux ne tardent pas à se pencher sur le dinosaure qui les a attaqués. Billy ne se rappelle pas avoir vu le Spinosaure sur la liste des dinosaures crées par la société In-Gen et Alan répond « C'est parce qu'il n'était pas sur cette liste, et on peut se demander ce qu'il y avait d'autre. » Point final. J'imagine qu'ils ont parlé de la liste des dinosaures crées parce que le spectateur aurait légitimement pu se demander pourquoi un tel monstre n'était pas la star des précédents films, mais si c'était pour avoir une absence d'explication si flagrante, autant faire comme si de rien était.

Ils continuent leur périple vers la côte et bien vite trouvent totalement par hasard l'arbre où Erik et Ben ont atterri en parachute. Pas mal dans une jungle qui fait des dizaines de kilomètres. Ils tombent sur un nid remplis d'œufs de Raptors, ce qui n'est pas fait pour les rassurer. Et puis tenez encore un exemple qu'il valait mieux remplacer le T-Rex, les Raptors eux sont réutilisés. Vous imaginez la répétition des volets précédents sinon ? Ils atteignent alors le centre d'accueil mais les adultes Raptors se pointent alors et c'est reparti pour une scène de chasse. A noter que dans cet épisode il y a des Raptors classiques mais certains sont également relookés avec des crêtes à l'arrière du crâne. Même les dinosaures sont touchés par le mouvement punk, c'est fou.

Comme avec la machine qui pouvait reproduire la chambre de résonnance d'un Raptor en début de film, dans celui-ci, on étudie leur manière de communiquer. Mais y'a peut-être exagération : A un moment, le Raptor se retrouve coincé et hurle d'une certaine manière, Grant s'arrête alors un moment pour dire « Mon dieu il demande de l'aide ». Non, je suis désolé non, même un professionnel, dans ce genre de situation on s'en fout, on se casse.

Ils sortent du centre mais sont contraints de se séparer. Udesky se fait alors tuer par un raptor, voilà le troisième porte-flingue engagé par les Kirby tué, il aura quand même eu plus d'importance que les deux autres. Arrive un instant qui m'intrigue. Amanda, Paul et Billy grimpent à un arbre, les Raptors les repèrent et ils ne les attaquent pas alors qu'ils ne se sont pas privés pour tuer Udesky. Mais bon, ça doit être moi, puisque c'est pas comme si vu leur agilité ils pouvaient juste... grimper.

Alors qu'Alan était sur le point de se faire croquer également, des fumigènes éloignent les Raptors. Le jeune Erik a survécu et il est venu au secours de Grant. Le vieux coup du « je vais me faire tuer mais comme par hasard on me vient en aide au dernier moment » oui... de toute façon les 3 films l'utilisent. Ce qui me gène le plus c'est Erik. Qu'il ait survécu... bon, l'instinct de survie est très fort et vu la proximité du centre, on voit qu'il a récupéré du matos utile et de la bouffe, donc admettons. Mais comme par hasard lui aussi connait tout sur les dinosaures et il est devenu un vrai Mowgli, camouflage avec des feuilles, il a même réussi a subtiliser de l'urine de T-Rex pour éloigner les dinosaures, mmmmouais...

Arrive alors la nuit, l'occasion d'une nouvelle (oui parce qu'il y en a plusieurs) scène entre Amanda et Paul où ils évoquent le bon vieux temps. Heureusement, on s'en fout. C'est juste du bouche-trou car, surtout dans la deuxième partie du film, on sent le schéma « Scène d'action puis scène de blabla bouche-trou puis scène d'action puis scène de blabla bouche-trou, etc. ». Après cette nuit, ça y'est : Il y a les retrouvailles entre Erik et ses parents. C'est émouvant ! Ou pas. Car le Spinosaure est de la fête, ils fuient et se retranchent dans un bâtiment.

C'est alors que Grant s'aperçoit que Billy a volé des œufs de Raptors et les a gardés dans son sac. Il pensait qu'ils valaient assez d'argent pour financer ses fouilles, mais cette idée est loin de plaire à Grant qui lui reproche vertement. Arrive alors l'autre bonne idée du film : Nos amis arrivent dans une volière remplis de Pternanodons, des dinosaures volants, qu'on peut considérer comme nouveaux dans la saga, on en avait juste aperçu un 5 secondes à la fin du deuxième volet. Ici, ils sont une menace et constituent une scène d'action efficace qui change un peu des autres. Mais en voulant aider Erik, Billy se fait bequeter par les Pteranodons.

Alan, Paul, Amanda et Erik arrivent alors au fleuve et trouvent un bateau. Alan et Erik parlent alors de Billy, Grant qui culpabilise d'avoir engueulé Billy avant sa mort. En remontant le fleuve, ils passent devant des herbivores. Jusqu'ici je n'avais pas spécialement insisté sur le réalisme et l'apparence des dinos, en principe vous savez que c'est réussi. Or étrangement, je trouve ce passage là plutôt raté vu les standards de la trilogie, je les trouve à peine plus réussis que ceux dans les documentaires. Ce sera la seule fois du film mais je ne trouve pas spécialement excusable pour autant.

Petit rappel, la veille, le Spinosaure avait avalé Nash. Si, vous savez, un des hommes de main du début ! Oui je sais, vous aviez oublié son nom, logique... Bref, Nash avait gardé le téléphone par satellite sur lui. Or, toujours sur leur bateau, ils passent devant les crottes du Spinosaure et (comme par hasard au même moment) le téléphone sonne, donc ils le récupèrent dans une scène sympathique où ils trouvent toutes sortes de choses dans la merde.

Le Spinosaure les attaque alors une ultime fois au moment où Grant appelle Ellie pour avoir de l'aide. Il n'a le temps que de lui hurler deux choses « La rivière ! Site B ! La rivière ». Ils échappent une dernière fois au Spinosaure, mais Paul semble y être resté. Amanda, catastrophée, sort un speech larmoyant « Non Paul tu peux pas nous faire ça » etc. Mais, quelle surprise, il réapparait, il a survécu ! Hourrah.

Le lendemain matin, ils approchent de l'océan, mais les Raptors les coincent ! Ils veulent les œufs. Gros moment de tension, ils n'attaquent pas, la gueule à quelques centimètres d'Alan et les autres, ils attendent qu'ils leurs rendent les œufs, ce qu'ils font. Pour s'en sortir, fallait y penser : Alan utilise le bricolage de la machine au début qui a reconstitué la chambre de résonance du Raptor pour communiquer avec eux. Il parvient à leur faire croire qu'un Raptor appelle à l'aide pour qu'ils se barrent. Or en admettant même que le cri soit juste, les Raptors ne se rendent pas compte que c'est juste devant leur nez et que ça ne vient pas d'un autre endroit dans la forêt ?

En tout cas, voilà nos amis qui rejoignent l'océan et là, ils entendent des hélicoptères. Un homme seul les attend sur la plage bien tranquille, je ne comprends toujours pas ce passage. « Professeur Grant ? » hurle t-il. (Bien sûr que non crétin, c'est le vendeur de Ray-Ban du coin, c'était pas évident ?) Pourquoi ce type attendait-il tout seul au milieu de la plage ? Bref quelques secondes plus tard débarquent sur la plage de nombreux soldats. C'est pas mal : Quelques semaines plus tôt personne n'avait levé le petit doigt pour aller chercher Erik mais en une demi-journée, Ellie a réussi à rameuter la moitié des hommes de la Navy qui en plus avaient lu le scenar à l'avance et débarquent pile poil où Alan et les autres sont arrivés. C'est pas comme si cet endroit de la plage avait une installation spéciale, comme une aire d'atterrissage pour les hélicos ou un bâtiment quelconque, qui rendrait relativement logique que des survivants s'y rendent, non, y'a rien.

Pour couronner le tout, Alan a une surprise dans l'hélicoptère : Billy est blessé mais vivant, ils l'ont retrouvé ! Comment ? Ben euh... en cherchant ! Il n'a pas été tué par les Pteranodons ! Pourquoi ? Ben euh... parce que ! Et voilà les hélicoptères qui s'éloignent, Amanda et Paul se sont réconciliés et ils rentrent joyeusement avec leur fils vers une vie paisible. Enfin, sans doute après avoir purgé un peu de taule pour s'être rendu illégalement sur cette île classée zone interdite et en vivant avec la culpabilité d'avoir indirectement tué 3 personnes.

Donc voilà c'était Jurassic Park III. Au rang des défauts donc : La musique, qui contrairement aux deux premiers n'est pas de John Williams, ne diffère guère du premier volet et ne se retient pas spécialement. Un passage est étrangement mal fait niveau effets spéciaux. Et surtout il y a plusieurs moments très exagérés et des coïncidences bien trop grosses. Mais aucune comparaison avec la myriade de flous scénaristiques du second volet, c'est plus tiré par les cheveux que véritablement incohérent.

Je me souviens à l'époque dans la salle de cinéma avoir été surpris quand le film s'est terminé : « Comment ? Même pas une heure et demie ? » La faible durée prouverait-elle que le scenar n'était pas très développé ? Et bien... oui. Absolument. Seulement le tout est de savoir ce que vous préférez : Une histoire médiocre avec des personnages moyennement intéressants qui s'étire en longueur comme dans le second volet ou une histoire médiocre avec des personnages moyennement intéressants qu'on évacue vite pour laisser place aux dinosaures comme ici.

Personnellement, quitte à avoir une histoire pas terrible, je préfère que ce soit expédié plutôt que de me barber durant 50 minutes. Ici il y a plusieurs nouveaux dinosaures qui constituent une menace, notamment le Spinosaure en nouvelle star, on en apprend plus sur les Raptors, Grant est bien meilleur en personnage principal que Malcolm. Chez les personnages secondaires, Paul est plus drôle par sa maladresse que les blagues volontaires et lourdingues de Ian du second volet, Amanda est parfois assez gonflante mais tous les volets ont ce genre de personnages. Erik me laisse relativement indifférent.

Les résultats financiers de ce 3e opus ont été très en-dessous des précédents volets mais il fut loin d'être un échec commercial. Et à vrai dire tant mieux car ça aurait été immérité. Car si les deux suites sont très inférieures au premier, je les aime quand même toutes les deux, mais surtout, je veux en venir ici : Malgré ses faiblesses, je considère Jurassic Park III comme supérieur au second volet, qui a beaucoup plus de défauts. Parfaitement. Il vous parait peut-être plus épique vu sa longueur mais regardez bien : La différence se fait simplement sur du blabla inintéressant. Et surtout l'histoire est encore plus cousue de fil blanc. Revoyez-les bien et s'il le faut, relisez ma critique du second, je ne désespère pas de vous convaincre. Je vous conseille donc de laisser sa chance à Jurassic Park III et de le considérer pour ce qu'il est : Une bonne suite sans prétention.

Lenny Bar

#5238
Eh bien tu... ne m'a pas convaincu  ;D Très bonne critique, comme d'habitude mais je ne suis pas d'accord avec toi sur le fait que le 3 est meilleur que le 2...

Comme tu l'as dit, il y a beaucoup de trucs tirés par les cheveux... Paul qui dit à Alan "non, demandez de l'aide" avec la caisse de résonance... ah ben oui, c'est simple, j'ai appris à faire ça quand j'étais petit...
Mais ce qui me gène surtout ici c'est les personnages dont on se fout royalement. Je veux dire, à part Grant, les autres perso sont quasi inexistants... et on sait directement qui va vivre et qui va mourir... Dans les 2 premiers volets c'était évident aussi tu me diras, mais il y avait quand même quelque surprises (Nick et Roland notamment). La seule surprise a été de voir Billy se faire attaquer, quand j'ai vu le film la première fois je me suis dit "super, je ne m'y attendais pas", quand je l'ai vu dans l'hélico à la fin, j'étais vraiment déçu. Et qu'il n'y ai même pas d'explication sur sa survie, c'est le pompon qui fait déborder le vase !

Le fait que les méchants du film soient tué dès le début me gène... Bon ok, ils ne servent pas à grand chose et on sait qu'ils vont mourir... mais c'est comme regarder Die Hard et voir McClane tuer tous les terroristes dans les 10 premières minutes, tout le reste du film a beau avoir des bonnes idées, ça perd de son intérêt  ;D

L'humour est également mis de côté, il y a bien quelque passages qui font sourire mais pas rire. Contrairement à toi, je ne trouve pas que les répliques de Ian sont lourdingues dans le 2, au contraire... "Tu ne va pas revenir dans 5 ou 6 jours, tu vas revenir en 5 ou 6 morceaux", "Combien crois-tu qu'il y ait de Sarah sur cette île? "... moi tout ça ça me fait rire  :D
Bon ok, les Jurassic park ne sont pas une comédie, mais tout de même...

Un autre point gênant, là où le 1 et le 2 pouvaient être effrayants, le 3 ne l'est presque pas et pour une raison simple : La lumière du jour... La plupart des scènes d'action du 3 se déroulent en plein jour. Perso, je serai moins rassuré de me faire poursuivre par un dino la nuit que le jour... Bon, ok je ne serai pas rassuré dans les 2 cas, mais bon, vous m'avez compris !!  >:(

Mais bon, contrairement à certains, je suis loin de le détester, je prend toujours plaisir à le regarder. Là où je suis entièrement d'accord avec toi c'est sur les nouveautés, au moins les dinosaures changent un peu dans ce volet.

Voyage au bout de l'enfer (1978)

Encore un film que je prenais pour un film de guerre qui n'en est pas un... Bien sûr il y a plusieurs scènes qui se passent au Viet Nam, mais ce n'est pas un film de guerre classique avec des BOUUUUUUUM TATATATATA BOUUUUUUUM AAAAH SEIGNEUR MA JAAAMBE PROOUUUUUH TATATA, etc. ;) On parle surtout ici des dégâts physiques et surtout psychologique causés par la guerre.

Autant les scènes de Roulettes russes sont vraiment prenantes et stressantes, autant la première heure du film est lente, ennuyeuse et sans intérêt. Pendant une demi-heure on voit le mariage d'un des types qui va aller à la guerre le lendemain... Pourquoi pas... mais était-ce utile de nous montrer touuuuuuut le mariage ? La messe, les gens qui font la fête pendant une plombe... cette partie aurait pu durer 15 minutes, ça aurait été largement suffisant.

Une fois que la première heure du film est passée, on se retrouve enfin au Viet Nam, et en quelque minutes, les héros sont capturés... Je ne suis pas un fan des bombardement et du sang qui gicle partout, mais ça m'a étonné de ne pas voir de scène de guerre classique... Ce n'est pas plus mal, c'est juste étonnant.

The Reg

#5239
Tirés par les cheveux mais rien qui ne fait tanguer le film. Je veux dire le II repose carrément sur des trucs qui marchent pas quand même. :D

Pour ce qui est de parler avec des dinosaures, tu remarqueras que Grant le fait avec les Brachiosaures dès le premier. ;)

Citation de: Lenny Bar le 14 Mai 2013, 18:28 Le fait que les méchants du film soient tué dès le début me gène...
Quels méchants ? Cooper et Nash ne sont pas méchants... Ou alors Udesky l'est aussi et lui il vit la moitié du film.

Citation de: Lenny Bar le 14 Mai 2013, 18:28 Le fait que les méchants
L'humour est également mis de côté
Généralement ça vient de Paul, c'est pas de l'humour volontaire. Certaines répliques de Malcolm sont drôles mais, le concernant, par exemple tu ne vas pas me dire que le coup de "3 double cheeseburgers..." sur le point de se faire tuer c'est pas de trop, et que c'est réaliste :D.

Tu préfères Malcolm à Grant ?

CitationMais bon, contrairement à certains, je suis loin de le détester, je prend toujours plaisir à le regarder. Là où je suis entièrement d'accord avec toi c'est sur les nouveautés, au moins les dinosaures changent un peu dans ce volet.
C'est déjà ça. :) Beaucoup sont choqués que le Spinosaure fiche sa raclée au T-Rex.

Lenny Bar

Oui, mais il fait un bruit avec sa bouche, il essaie de les imiter... Là c'est comme s'il savait parler couramment le raptor avec cette caisse...

Non, ils ne sont pas méchants au sens propre... mais ils sont armés et n'hésitent pas à frapper Grant, c'est pas très gentil :(

Eh bien, je vais te choquer mais le coup de le hamburger me fait rire  ;D  C'est sûr que ce n'est pas réaliste, moi dans leur situation je dirais plutôt : "MAIS GROUILLE-TOI, ON VA TOMBER, ABRUTI !!" mais moi ça ne me choque pas plus que ça. Je ne vois pas où est le problème s'ils ont envie de mourir l'estomac bien rempli :)

L'idéal c'est le premier volet : Grant en vedette et Malcolm en second qui amène la dose d'humour requise... Mais si je devais choisir entre les 2, ça serait Malcolm, oui.

Oui, moi ça ne me choque pas du tout, c'est même plutôt logique comme tu l'as dit. Et même physiquement, je trouve que le spinosaure est plus effrayant avec sa longue gueule comparé au T-rex.

The Reg

Oui tu me choques, quand même les cheeseburgers c'est vraiment de trop... :D Ou toujours concernant Malcolm le coup de "je viens prendre le bébé T-Rex je vous emmerde"... :D

Citation de: Lenny Bar le 14 Mai 2013, 19:00
L'idéal c'est le premier volet : Grant en vedette et Malcolm en second qui amène la dose d'humour requise... Mais si je devais choisir entre les 2, ça serait Malcolm, oui.
:'( :'( :'( Grant est le héros humain de la saga et puis c'est tout ! >:(

Citation de: Lenny Bar le 14 Mai 2013, 19:00 Oui, moi ça ne me choque pas du tout, c'est même plutôt logique comme tu l'as dit. Et même physiquement, je trouve que le spinosaure est plus effrayant avec sa longue gueule comparé au T-rex.
Absolument, et ses bras, pas des petits bras pourris !

H_2_B

Red State : J'ai une affection toute particulière pour Kevin Smith. D'accord, on ne peut pas vraiment dire qu'il fait du grand cinéma. Ses films sont emplis de vulgarité, potaches et borderlines. Mais malgré tout, ils ont tous une âme. Chacun de ses films parlent d'un petit groupe de minables qui vivent leur petite existence ordinaire (bon, sauf pour Dogma) dans le fin fond du New-Jersey et des liens qui peuvent les unir. Ce qui ressort dans les films de Kevin Smith, c'est ce sentiment d'avoir affaire à des personnages extrêmement bien caractérisés, très attachants même s'ils n'ont pas forcément une personnalité extravagante comme on peut trop souvent voir dans certains autres films. Les personnages de Kevin Smith sont vrais, ils sont authentiques. Ils peuvent être vos meilleurs amis, ceux avec qui vous pouvez débattre des heures sur des sujets sans importances. Encore une autre qualité que j'apprécie énormément chez Kevin Smith et que je retrouve au travers de tous ses films depuis le premier Clerks : le soin accordé aux dialogues. 

Ses films ne sont pas l'expression d'un cinéma d'action mais sont plutôt à l'image des personnages qu'ils mettent en scène. En général, les héros de Kevin Smith sont extrêmement passifs, ils aiment juste trainer ensemble et discuter. Et c'est justement dans l'écriture des dialogues que Kevin Smith excelle. À la manière d'un Tarantino qui entraine ses gangsters dans un débat sur Like a Virgin de Madonna  ou sur les McDonalds français, Kevin Smith arrive à fasciner en nous rendant spectateurs d'une discussion sur Star Wars ou Superman. On se retrouve en général devant des échanges très drôles et surtout très bien pensés et ce, sur n'importe quel sujet. Que ce soit sur la vie de tous les jours, sur les comics, les films ou la religion, Kevin Smith a son mot à dire sur tout et il le fait sans langue de bois avec un immense talent. Et c'est justement de religion dont il est question avec Red State.

Kevin Smith avait déjà réalisé une première incursion parfaitement maîtrisée dans le thème de la religion avec l'excellentissime Dogma. Dans cette comédie, il donnait un énorme coup de pied au cul à certains aspects de la Bible et de son enseignement qui n'ont pas toujours énormément de sens en la personnifiant à travers deux anges déchus qui avaient trouvé une "faille" dans le système leur permettant de retourner au paradis. Le tout a été fait avec un profond respect parce qu'il ne se moque pas de la religion et de tout ceux qui suivent son enseignement gratuitement mais plutôt des dérives que les mauvaises interprétations peuvent causer. Il a mis en lumière ces mauvaises interprétations et à ajouter son point de vue sur les parties manquantes ou un peu flou de la Bible comme par exemple "Qu'a fait Jésus entre l'adolescence et sa vie adulte," une partie délibérément occultée dans la Bible ? Voilà ce qu'est Dogma. La Bible décortiquée et analysée sur le ton de l'humour par Kevin Smith. Le fait est que ça n'a pas plu aux communautés religieuses voyant ici un profond manque de respect de la part du réalisateur ce qui a donné lieu a des manifestation de haines devant les cinémas diffusant Dogma.

Je pense que c'est de là qu'est née l'idée de Red State et qui, contrairement à ce que Kevin Smith fait habituellement, ne donnera pas lieu à une comédie. En quelques mots, le film parle d'un groupuscule religieux très conservateur qui kidnappe des jeunes pour les sacrifier sur l'autel de la pureté. Le parallèle avec les événements qui ont eu lieu avec la sortie de Dogma coule de source. Kevin Smith a pour volonté de mettre ici en lumière ce qui peut arriver quand on accorde trop d'importance à la religion. Un portrait d'extrémistes en quelque sorte. Le film va s'intéresser alors à une famille qui a fondé sa propre église et qui s'est investie de la mission d'éradiquer les homosexuels du monde entier.

À travers cette famille, nous voyons ainsi toutes les dérives qu'un enseignement archaïque et au premier degré de la Bible peut causer pour ceux qui veulent à tout prix accéder au paradis. Le fait est que ça fait froid dans le dos. Je parle notamment des manifestations qu'on voit au début du film et dans laquelle ce groupuscule religieux proteste lors des funérailles d'un adolescent gay retrouvé assassiné. Toute la haine qui se dégage de cette scène à travers les hurlements et les pancartes que ces fanatiques abordent fièrement devant une mère en deuil sont une bonne entrée en matière du sujet du film mais sont également et malheureusement une réalité. Dans une religion qui prônent l'amour de son prochain, cette scène semble teintée d'ironie et pourtant, nous ne sommes pas entièrement plongés dans la fiction. Kevin Smith frappe fort en moins de cinq minutes de métrage et arrive déjà à mettre mal à l'aise.

La suite le sera tout autant, voire plus. Ce groupuscule va donc kidnapper trois jeunes qui seront les témoins des cérémonies morbides orchestrées par ces religieux. C'est là qu'apparait le personnage le plus écœurant du film. Le pasteur Abin Cooper, joué par Michael Parks qui livre ici une prestation exemplaire. Cooper est celui qui répand son interprétation de la Bible dans laquelle il ne voit pas l'expression de l'amour de Dieu mais bien au contraire de sa colère. Il se sent alors investi de la mission d'apaiser cette colère en se débarrassant des pécheurs qui en sont responsable. Pour exposer sa pensée, nous assistions à un très long sermon qui montre le chemin de réflexion qu'une telle personne emplie de haine emprunte pour justifier ses actes. La logique par l'absurde. "Tu ne tueras pas ton prochain – Mais les homosexuels ne peuvent pas être considérés comme mes prochains vu que leur dépravation ne les rend pas humains – Je peux donc tuer les homosexuels au nom de Dieu." Je peux vous assurer qu'un tel discours mélangé au talent de Michael Parks vous clou sur votre canapé et vous renvoie à un sentiment de malaise encore plus exacerbé que lors de la première scène de manifestation. Et le pire encore une fois, c'est de se dire qu'il y a vraiment des personnes qui pensent comme ça. Kevin Smith choisi de montrer les extrêmes de la religion mais le fait de manière tellement crue et avec plus de réalisme que dans ses comédies qu'au final, son message vous file une énorme claque qui vous force à réfléchir. Cette première partie du film est aussi effrayante qu'elle est brillante.

Malheureusement, et c'est bien dommage, Kevin Smith va se perdre en chemin dans son propre discours. Comme je l'ai dit, c'est avant tout un homme de dialogues. Il s'est quelques fois adonné à des scènes d'action dans ses films mais soit elles ne duraient pas très longtemps, soit elles servaient un but comique. Dans un cas comme un autre, bien que ce n'était pas son point fort, ces scènes passaient comme des lettres à la poste. Dans Red State, alors que la première partie repose donc en grande partie sur les dialogues, la métrage va opérer un virage à 180° quand la maison des fanatiques sera prise d'assaut par une équipe d'agents de police envoyé pour libérer les otages et, surtout, faire une bonne fois pour toute le ménage et ainsi se débarrasser de cette famille de fous furieux.

Le problème de cette partie, c'est qu'elle semble mais alors totalement hors de propos par rapport à la première partie du film. Si on ressent bel et bien le calme qui précède la tempête, on ne s'attend pas à ce que cette tempête prenne une telle ampleur dans le film au point de ne laisser de la place à rien d'autre. Ainsi, mis à part quelques lignes de dialogues anecdotiques, le film n'est plus qu'une succession d'échanges de tirs. Et ça dure longtemps. Trop longtemps. Là où le long sermon du pasteur avait de quoi fasciner au point où la durée ne gênait absolument pas, force est de constater que Kevin Smith n'a pas le même talent quand il s'agit de mettre en scène une séquence d'action pure et dure.

Cela porte évidemment préjudice au film qui passe d'une sorte de thèse sur la religion et ses travers à un sous-Rambo. Le film souffre alors d'un gros problème d'identité, sans doute l'expression d'un Kevin Smith qui ne savait pas exactement où il voulait en venir et qui ne s'en est rendu compte qu'à la moitié de son film. Le sentiment est renforcé par l'abandon des protagonistes de départ en milieu de film ne donnant plus vraiment de "héros" à qui se raccrocher. Peut-on réellement s'identifier au pasteur Abbin ? Si le personnage dégage un charisme indéniable, il est trop mauvais que pour attirer notre sympathie. Il y a bien John Goodman qui est, comme à son habitude, un atout majeur dans la distribution et dont le visage et l'énergie font toujours plaisir à voir. Les scène introductives du personnage traînent un peu la patte mais ont le mérite de dresser un portrait clair qui permet d'avoir une image net du personnage. Malheureusement, c'est encore cette fusillade qui va ruiner cette construction en laissant le personnage de Goodman sur la touche avec parfois quelques plans sur lui pour nous rappeler qu'il est là. Une autre sous-histoire impliquant le serif de la ville et qui se finit de manière totalement bâclée est une autre preuve du fait que Kevin Smith se perd au milieu de son film.

Heureusement, les dernières séquences permettent au film de sortir la tête de l'eau le temps de derniers échanges entre John Goodman et deux agents gouvernementaux. Nous revenons ici à des scènes de dialogues taclant cette fois-ci le gouvernement américain post-11 septembre et plus particulièrement le Patriot Act. Après ce triste épisode de la fusillade, nous retrouvons ici un Kevin Smith engagé et qui a des choses à dire. Ces dernières scènes permettent un autre niveau de lecture qui n'incrimine pas uniquement les extrémistes religieux mais également l'Amérique de Georges Bush. Cela m'a permis de me réconforter avec le film que je pensais définitivement perdu et cela prouve aussi que Kevin Smith voit les choses plus loin que le bout de son nez. Il ne blâme pas une seule et unique personne, chacun a sa part de responsabilité et tous commettent, ont commis ou commettront des erreurs. Il y a bel et bien des problèmes avec certaines mentalités américaines, mais les politiques ne semblent pas les aborder de la bonne manière. En résulte alors un statu quo ou les personnes incriminées sont punies mais où personne n'a appris ses leçons. Dès lors, il ne sera pas possible d'avancer ni du côté des extrémistes religieux, ni du côté du gouvernement.

En conclusion, je suis en parti déçu par ce film. Principalement parce qu'une énorme partie, si ce n'est pas carrément la moitié, est à mon sens totalement ratée mais aussi parce que Kevin Smith s'égare dans des facilités scénaristiques pour se dépêtrer de son propre sac de nœuds et ça, c'est une chose à laquelle il ne nous avait jamais habitué avant. D'autre part, le message qu'il veut faire passer est fort et très bien mis en scène dans les premier et dernier actes du film. On reconnait l'éternel adolescent en pleine révolte qu'il est et qui veut se faire entendre à travers les personnages qu'il crée. Pour les idées que le film véhicule, le pari est en partie gagné. Mais Kevin Smith a déjà su prouver qu'il pouvait faire passer un message tout aussi fort à travers la comédie, un genre dans lequel il est bien plus à l'aise et où ça se sent. Au final, je préfèrerais dans l'immédiat revoir pour la énième fois Dogma plutôt que Red State une seconde fois.

Lenny Bar

La critique de Régis sur Jurassic park III m'a tellement chamboulé que j'ai oublié de répondre à ce message...

Citation de: Léo Pard le 13 Mai 2013, 03:22
Pour ma part, c'est mon préféré de Chaplin (et aussi le premier que j'ai vu), je suis donc légèrement déçu en voyant ta critique, en particulier quand tu parles des scènes où Hynkel parle en vrai-faux Allemand, je trouve ces moments particulièrement hilarants. :D
A noter que Les Temps modernes est considéré comme étant le dernier film où apparait le personnage de Charlot, même si le barbier juif du Dictateur lui ressemble fortement, la seule grosse différence étant la parole.

Quand il parle Allemand personnellement ça m'a fait juste sourire, mais en plus de ça c'est en trop long à mon goût.


Des 2 Chaplin que j'ai vu, celui-ci est mon préféré également... mais tout est relatif, je ne l'ai pas adoré... mais au moins je ne l'ai pas détesté  ;D  Je dois dire que je n'ai pas vraiment hâte de voir les autres films de Chaplin, mais je les regarderai quand même, juste pour le principe et ne pas mourir idiot.

Impitoyable (1992)

C'est le 50ème film que je vois depuis le début de mon épopée filmesque ! Wouhou, c'est la fête !



Encore une fois, je n'avais jamais entendu parler de ce film, pourtant les films des années 90 sont ceux que je connais le mieux.

Il s'agit donc d'un Western de et avec Clint Eastwood... et j'ai adoré ! Le meilleur western que j'ai vu, et pour cause, il n'est pas comme les autres.
On a ici très peu d'échange de tirs, de duels classiques, pratiquement pas de scènes d'action... Disons que c'est plutôt un drame avec l'époque du Far West en toile de fond.

Le film raconte l'histoire d'une... péripatéticienne qui se fait lacérer le visage par un vilain cow-boy. Le sherif est très clément avec celui-ci et le laisse partir. Les prostituées, écœurées, décident alors d'offrir une grosse somme d'argent à celui qui tuera le cow-boy en question... et c'est là qu'intervient ce cher Clint... Et Morgan Freeman !  8)

Ce qui est curieux dans ce film, c'est qu'on se demande qui sont vraiment les gentils et les méchants... peut-être sont-ils tous un peu gentil et un peu méchant.

J'aime de plus en plus les films de Eastwood, ils sont généralement assez simple et efficace. Je ne suis vraiment pas déçu d'avoir regarder ce film.

Sam Szyslack

Je me demandais depuis un certains temps pourquoi le film The Great Gatsby faisait autant parler de lui. Finallement, je commence à m'y interesser, et j'irais probablement le voir.

Je trouve juste dommage que, lors des bande annonces, nous n'ayons pas la VF de McGuire originel. Elle aurait vraiment bien été dans les trailers.


   Le reportage gonzo allie la plume d'un maître-reporter, le talent d'un photographe de renom et les couilles en bronze d'un acteur.

The Reg

Tout à fait d'accord Lenny, Impitoyable (1992) est un très bon film. Pour Clint Eastwood là je suis entrain d'essayer la saga de l'inspecteur Harry. J'ai pas adoré le premier, je l'ai aimé sans plus, mais j'ai emprunté les suites à la médiathèque, je suis prêt à leur laisser leur chance.

Statham17

Tu a vu que 50 films Lenny ?

Springfield83

Citation de: SC17 le 15 Mai 2013, 21:14
Tu a vu que 50 films Lenny ?

Non, il a vu 50 des 250 films du top ImDB. Enfin je pense.

Lenny Bar

Citation de: Regismo le 15 Mai 2013, 20:36
Tout à fait d'accord Lenny, Impitoyable (1992) est un très bon film. Pour Clint Eastwood là je suis entrain d'essayer la saga de l'inspecteur Harry. J'ai pas adoré le premier, je l'ai aimé sans plus, mais j'ai emprunté les suites à la médiathèque, je suis prêt à leur laisser leur chance.

Bonne initiative. Je l'ai toujours dit, le monde se divise en 2 catégories : ceux qui regardent les films du top 250 d'IMDB et ceux qui regardent la saga de l'inspecteur Harry... Toi tu regardes la saga de l'inspecteur Harry.

Citation de: Springfield83 le 15 Mai 2013, 21:24
Citation de: SC17 le 15 Mai 2013, 21:14
Tu a vu que 50 films Lenny ?

Non, il a vu 50 des 250 films du top ImDB. Enfin je pense.

Non plus :p

J'ai vu 50 films... depuis que j'ai commencé à regarder des films que je n'avais jamais vu pratiquement journalièrement, c'est à dire depuis début mars.
Sur le top 250 j'en suis maintenant grosso modo à 125 films visionnés, donc la moitié (mes capacitudes intellectueliennes m'étonneront toujours) J'ai donc encore de la baguette sur la planchette.

Statham17

Ta vu combien de films dans ta life ?