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Sujet cinéma

Démarré par stef, 3 Mar 2011, 19:35

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Sam Szyslack

C'est vrai que si tu n'accroches pas à l'univers, c'est normal (même si je ne suis pas fan de la danse classique mais j'adore Black Swan). Mais tu exagères pour leurs longueurs, d'autant plus que je préfère les versions longues. J'ai lus les livres, et ils oublient volontairement certaines choses qui ne font pas avancer l'intrigue. Mais il s'y passe tellement de choses que 3 heures (et 4 heure même), c'est idéal, d'autant plus que l'on assiste à des choses incroyables.
Pour The Hobbit, beaucoup râlent sur le fait que le livre fasse à peine 200-300 pages et qu'il y ai 3 fims dessus. Mais le film est vraiment une extension : ils tirent sur le livre et son contenu, et ils le font bien. Il y a plein de choses vraiment bien plus travaillées et on assiste à un spectacle total.

Citation de: Bartmaniaque le  8 Nov 2013, 19:59
PS:
Citation de: Sam Szyslack le  8 Nov 2013, 18:32
L'univers de Tolkien est si riche que non, 3 minutes, c'est bien trop court pour raconter tout ce qu'il y raconte, tout ce que l'on voit.
Le pléctroscope est pourtant capable de résumer n'importe quel film en moins de 3 min ;D

Quand il résume The Shining, il ne réflète qu'un semblant de l'histoire, et pour le Seigneur des Anneaux... Va pour raconter tout ce qu'il se passe avec le Gondor, la quête de Frodon, les enjeux politiques et tout. Et pas de "il faut détruire l'Anneau et ils y arrivent". ;D


   Le reportage gonzo allie la plume d'un maître-reporter, le talent d'un photographe de renom et les couilles en bronze d'un acteur.

Charles Montgomery Burns

La différence avec LoTR, c'est que c'est 1500 pages. Le Hobbit, c'est 300 pages. J'suis d'accord avec toi JD quand tu dis que dans le Hobbit, il gratte du temps un peu partout (apparemment il invente même des intrigues), c'est normal, il veut surfer sur la vague seigneur des anneaux. Mais la première trilogie elle, est immensément riche, et pourtant malgré plus de 12 heures de films, y'a encore pas mal de choses qui ont du passer à la trappe.

C'est juste le point culminant du cinéma fantastique/fantasy. C'est clair qu'il faut réussir à rentrer dedans mais une fois qu'on finit le premier, c'est difficile de pas enchaîner sur la suite.

Et si tu trouves que 5 films de 3 heures c'est beaucoup, n'oublie pas la longueur de la saga HP vieux. ;) Pourtant y'a pas que des chefs d'oeuvre dans cette saga-là, j'dirais même qu'il n'y en a aucun, alors que LoTR... presque 20 oscars en trois films bitch ! c'est pas rien.
Je suis vide avant d'être plein, et on me jette dès que je le suis. Que suis-je ?

The Reg

#6107
En bon fan de sport auto, j'ai vu Turbo... bon... On a eu l'oiseau qui rêve d'enfin voler. On a eu le rat qui veut faire de la cuisine. Le panda qui rêve de devenir expert en art martiaux. Le zèbre captif qui veut retourner à l'état sauvage. L'abeille qui veut poursuivre les humains en justice. Le petit éléphant qui veut prouver l'existence d'une ville de lilliputiens. Et maintenant, voici l'escargot qui veut participer aux 500 miles d'Indianapolis... euh... oui... vous allez voir que tout le règne animal va y passer avec un rêve de plus en plus étrange.



Théo est un escargot qui est devenu fana de vitesse, à force de regarder à la télévision les exploits de Guy Lagagne, recordman de victoires aux 500 miles d'Indianapolis, avec 5 succès, rien que ça. Il boit ses paroles et ses discours motivants. Aucun rêve n'est trop grand, etc. Son entourage n'approuve pas, notamment son grand frère qui estime qu'il perd son temps et doit aussi couvrir ses bêtises auprès de ses chefs. En effet, malgré les divers dangers qui les guettent, ces escargots travaillent sans relâche dans un potager.

Ces passages ont d'ailleurs quelques bonnes idées comme l'accueil blasé des escargots quand ils sont interrompus par un piaf qui emporte brusquement l'un d'entre eux pour le manger, ou le sifflement d'une bouilloire sur un rebord de fenêtre comme sifflet de fin de journée. La plupart d'entre eux s'en accommodent mais Théo lui, rêve de plus. Je parlais plus tôt du règne animal et dans les films faits par ordinateur, mais rien n'empêche de compter les films 2D et avec des humains : Le fait est que l'histoire dans l'ensemble, dieu qu'on l'a vue souvent.

La suite est plus singulière bien sûr. Un soir il tombe au milieu d'une course illicite, et tombe dans le compresseur mécanique d'une voiture de tunning, voilà son ADN mélangé au protoxyde d'azote ce qui le rend super rapide. Oui... bien sûr... Le lendemain, outre sa vitesse, il se rend compte qu'il a toutes les caractéristiques d'une voiture, y compris phares, radio... ça donne lieu à quelques gags sympas mais évidemment il vaut mieux ne pas trop essayer d'aller chercher la logique là-dedans.

Lui et son frère sont bientôt capturés par Tito, un vendeur de Tacos, qui aime organiser des courses d'escargots avec quelques autres commerçants du coin. Turbo défonce tout et voilà Tito qui pense pouvoir faire de la promotion pour le magasin de tacos grâce à cette attraction. Théo qui maintenant aime qu'on l'appelle « Turbo » réussit à attirer son attention sur la course des 500 miles d'Indianapolis, Tito va tout faire pour l'y inscrire. Un point un peu nébuleux, il y a certains passages où Tito semble bien trop comprendre ce que lui dit Turbo.

Turbo réussit à attirer l'attention des gens sur le circuit et une vidéo de lui en pleine action fait le tour du monde, les instances sportives retiennent donc sa participation. Un escargot va donc participer à l'Indy 500, au milieu de 32 autres bolides. Et me voilà avec un petit souci. Peut-être va-t-on dire que je pars trop loin dans ma réflexion (et croyez-moi on ne me le dit pas souvent) ou que je prends le film trop sérieusement. Mais dans la mesure où les films familiaux ont toujours une morale quelconque à rabâcher avec plus ou moins de nuance, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas m'y arrêter.

Quelle morale est enseignée ici ? Une partie « Croire en ses rêves, s'accrocher... » Ok. Classique, mais ok. Mais en début de film il met en danger la vie de ses congénères, fout en l'air la vie de son frère, et ce dernier au bout d'un moment viendra presque s'excuser de ne pas avoir cru en lui... s'il pouvait suivre ses rêves sans niquer la vie de tous ses congénères, ce serait cool aussi, non ? Mais surtout, quand il découvre les pouvoirs, Tito dit à Turbo « Je me fiche de savoir de quel labo secret tu viens mais tu es génial ! » Et quand le monde entier le découvre, ils n'ont qu'une phrase à la bouche : « Cet escargot fonce ! ». Quoi qu'il en soit, outre le fait que personne ne se demande vraiment comment Turbo peut aller si vite, gagner les 500 miles d'Indianapolis ? C'est un travail pour...

La triche ! Ben... oui. Approuvée par tous mais quand même. Est-ce qu'une morale « La faim ne justifie pas les moyens », « Il est bon de se donner à fond mais il faut aussi savoir trouver ses limites » ne serait pas plus juste ? Non, il a un rêve, le sens des réalités ne compte plus. Bon évidemment il ne pourrait pas participer à la course sans son pouvoir, prenez la fin de Cars, Flash participe à la course mais réalise qu'il y a plus important « Ce n'est qu'une coupe vide », et fait un beau geste. Or notre petit Lance Armstrong à d'autres vues.

Mais je ne reviens pas là-dessus. Le film a aussi des bons moments. Je ne trouve pas le film terriblement drôle mais certains passages sont quand même pas mal : Le personnage de Guy Lagagne peut l'être, c'est à croire qu'il passe plus de temps à préparer ses speechs motivants qu'à s'entrainer. Les potes escargots de Turbo aussi peuvent parfois être assez drôles. C'est la première fois à ma connaissance qu'un dessin animé utilise les réseaux sociaux pour faire avancer l'intrigue. J'apprécie les parodies de vrais pilotes sur la grille de départ de la course, et durant celle-ci, certaines touches d'humour sont bienvenues.

De nos jours, à moins que le budget ne soit pas là, les films d'animation crées par ordinateur sont tous nickels, je pourrais presque me passer de relever qu'un film m'a flatté la rétine. Mais c'est à mettre au crédit du film alors... oui, techniquement le film en envoie. Ca se ressent notamment durant la course. Mais tout ça ne suffit pas. Je vais sortir la phrase inévitable : Certes, les enfants et les fans de sport mécaniques y trouveront certainement leur compte, au moins un temps.

Mais on a vu film plus drôle et personnages plus attachants. Et surtout on a envie de dire à Dreamworks : Prenez un risque ! L'escargot qui participe à l'Indy 500 c'est la partie originale, mais ce n'est pas suffisant pour masquer les codes vus des tonnes de fois derrière. Les films d'animations sont trop nombreux à se ressembler, et quand je vois qu'ils prévoient surtout des suites dont deux à Madagascar qui est pourtant une licence déjà morte, ce n'est pas rassurant. Entendons-nous bien : Turbo n'est pas mauvais intrinsèquement, mais il est bien trop prévisible et noyé dans la vague de projets tous plus frileux les uns que les autres.

Statham17



Film sympas, malgré un début un peu longuet, ma la 2ème partie du film est cool, avec de plutôt bons acteurs et de bons effets spéciaux, film que je reverrais 15/20

beniboy97

Ender's Game est un bon film et c'est un surprenant retour pour le réalisateur Gavin Hood (Origines Wolverine). Un sci-fi solide avec de bons acteurs. 15.5/20

Thor: The Dark World est quant à moi inférieur au premier film, mais contient l'action et l'humour nécessaire pour compenser son script un peu boiteux. 15.5/20


Statham17

Thor : Revu hier à la Tv et je l'ai plus apprécié et je le trouve mieux que le 2 plus d'action et d'effets spéciaux on s'ennui moins. 14/20

Sam Szyslack

La BA de Noah, le nouveau Aronofsky ! Son Black Swan est un de mes films préferés et je compte me faire le reste pendant les vacances, mais rien qh'avec un film j'adore déjà ce réalisateur.



La VF est dégueu mais la bande annonce est quand même pas mal. Beaucoup d'effets spéciaux mais j'ai confiance en Aronofsky.


   Le reportage gonzo allie la plume d'un maître-reporter, le talent d'un photographe de renom et les couilles en bronze d'un acteur.

The Reg

#6112
Demain, je vois The Hobbit ! :) Je vais enfin pouvoir participer (très, très en retard) à vos débats enflammés sur le sujet ! J'ai l'impression d'être JD sur la guerre en Irak. :D

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Bon sinon, j'ai vu Coco (2009)... Mon dieu, comme dirait Dewey "Je m'attendais à rien et je suis quand même déçu !" Faut le faire ! J'étais prévenu pourtant : Gad Elmaleh, la bande-annonce, le synopsis... tous ces signes auraient du te mettre la puce à l'oreille Régis ! Mais qu'as-tu fait ? Enfin... Bon, par où je commence ? Coco, vomi par... pardon, déféqué par... pardon, « joué » par Gad Elmaleh, reçoit la légion d'honneur. Gad qui recycle un peu tous les cassos qu'il a pu jouer dans ses sketchs ou ses films.

Son personnage est riche mais a une  manière de parler bourrée de fautes de grammaire, de « j'te jure sur ceci et cela », de kiff, de d'éclate, et clichés du genre.
Il est riche et célèbre car : Il y avait l'eau plate, il y avait l'eau pétillante, il a crée « l'eau frétillante ». Woaw. Tu sens qu'on s'est particulièrement pas foulé lors de l'écriture du truc. Bravo Gad. Oui, car il est un des deux scénaristes du film ! Coco couvre sa famille de cadeaux mais, cliché n°254, ses cadeaux sont censés compenser son attitude. Présent par intermittence, hautain, qui vit à 200 à l'heure...

Gad Elmaleh est déjà chiant à la base, mais Gad Elmaleh qui cabotine c'est plus insupportable que Jim Carrey sous crack qui cabotine. Personne ne peut supporter ça 1h30 sans avoir le besoin irrépressible de faire de nombreuses poses. En plus il est présent dans 97% des scènes, comme si le film ne pouvait pas se passer un instant de sa présence.

La bar-mitsvah du fils de Coco approche et il veut en faire l'évènement de l'année au Stade de France, des milliers d'invités, un show immense. Il a un souci cardiaque à force de trop en faire. Son toubib, joué par Depardieu (durant une seule scène) lui dit qu'il va se faire opérer. Mais il se voit déjà condamné. Durant cette scène il y a un des douze gags du film. Je dois à peine exagérer en plus, ils sont très peu nombreux. Mais accrochez-vous, c'est une des meilleures vannes :

-   On va vous ouvrir la cage thoracique et on va vous prendre une artère mammaire.
-   Ma mère ? Qu'est-ce qu'elle à voir là-dedans ?

C'est drôle mais d'une force hein ? Allez, comme je suis généreux, en voilà quelques autres rien que pour vous, bande de petits veinards. Coco demande à un de ses assistants combien il a payé un tableau avec une poire et une banane.

-   600 000.
-   Euros ?
-   Oui.
-   Heureusement ce n'était pas une salade de fruit...

Coco s'adresse à son chauffeur :

-   T'avance à deux à l'heure comme un Jean-Jacques, avance !
-   Mais y'a des flashs monsieur Coco.
-   Et ben souris !

Ha ha ha ! Irrésistible hein ? Je continue jusqu'à ce que vous compreniez mon calvaire d'avoir du supporter ces conneries :

-   Voilà des tripes.
-   Des Tripes à la mode de Caen ?
-   De quand ? Ben, de quand on habitait au Maroc.

Et attention, maintenant que vous avez entendu la moitié des gags du film, vous êtes près pour le top du top des gags du film ! Presque aussi bon que les sketchs des années 50 ou de ceux de Lagaffe, c'est vous dire :

-   Il est au Spa.
-   Il ose pas ?
-   Non, il est au Spa.
-   Il ose pas ?
-   Il est au Spa.
-   ... et pourquoi ?
-   Pourquoi quoi ?
-   Pourquoi il ose pas ?
-   Bah je sais pas moi... pour se reposer.
-   Parce que quand on n'ose pas... on se repose ?
-   Maman, il est-au-Spa.
-   ... « Spa » grave.

Non, non, non. Je veux croire que c'est improvisé. Personne ne peut écrire ça. C'est pas possible. Et en plus de tout ça, ce film me fout la honte. Car j'ai... oui... UNE fois... cette comédie a réussi à me faire rire UNE fois. Je m'excuse, je ne suis plus digne de vous, je ne ferai plus d'autre critique avant au moins... 6 jours, peut-être 7. Pour une sombre histoire d'échange de bouquet de fleurs, bah, on s'en fout, ce n'est pas l'important. C'est comme si j'avais ri devant Taxi 4 (ce qui par contre n'est pas arrivé), je ne sais pas ce qui m'a pris.

Le gros du film est donc Coco qui a la folie des grandeurs et veut organiser la plus énorme des Bar-mitsvah, malgré les obstacles pour que tout se déroule comme il le souhaite. Comme le fait que son fils soit un peu trop jeune. Il va pour ça voir le grand rabbin. Quand ce dernier pénètre dans la pièce... ooooh, drôôle, c'est un rabbin de 2 mètres de haut ! Ha ha ha ! Celui-ci refuse de lui accorder une dérogation. Ce film en fait, on croirait un très mauvais spin-off de La vérité si je mens 3 qui est déjà une très mauvaise suite des autres la vérité si je mens qui sont déjà de très mauvais films... en plus mauvais.

Prenez un gars chargé de lui trouver des concepts de Kipa pour la bar-mitsvah. Il lui sort la « Kiparis ». Une Kipa avec une tour Eiffel dessus. Ca peut être rigolo au milieu d'un film comme ceux des Nuls, de Kad et Olivier, des Robins des bois, bref de toute la génération Canal+ à l'humour absurde. Parce que c'est bref et noyé au milieu de 5 autres gags à la minute, et des bons gags. Donc en petit gag de remplissage oui ça pourrait passer totalement. Sauf que là quand Gad a écrit ça il a du se dire qu'il tenait le point culminant de l'humour du film.

Et les situations inintéressantes se poursuivent. Ils essaient de mettre de l'émotion avec sa famille qui ne veut pas de cette bar-mitsvah géante et qui est prête à attendre mais qui ne parvient pas à se faire entendre, avec Coco qui vit dans le souvenir de son père, sous-intrigue qui ne mènera... nulle part. A un moment, alors que sa femme vient de quitter le domicile conjugal, on le voit essayer de la ramener. Quelques instants plus tard, il a manifestement réussi, il est chez lui, il lui ouvre son cœur... mais noooon ! En fait c'est son pote avec une perruque, ha ha ha !

Et pire : Ils parle de « mise en situation », à un moment ils dévient du sujet, le pote veut reprendre mais Coco lui demande un instant, car il doit se remettre dans la tristesse. Or il se trouve que sa femme est derrière la porte. Elle a tout entendu. Tout ce cinéma l'écœure et elle part encore plus décidée. Dans un monde logique. Car dans le film non, ça la décide à lui laisser une seconde chance ! La répétition de cette scène faussement spontanée ne lui a pas paru encore plus affligeante, bien évidemment.

Au final, son fils refuse de venir. Coco tente de le forcer mais les larmes du gamin le font changer d'avis. Oui... Gad, faut que tu comprennes : Il est bien trop tard. Il a trop de merde autour, les moments d'émotion ne peuvent plus être efficaces. Comme le patinage est sa passion, Coco l'emmène la fêter dans une patinoire. Et là en fond, le film balance une musique... arabe. Pourquoi ? Pourquoi une musique arabe dans un évènement judaïque ?

J'imagine que la personne chargée de la B.O. s'est dit :

-   Nan t'inquiète en gros ça passe. J'veux dire, ça fait folklorique, ça l'fait !
-   Mais les gens...
-   Oh, les gens n'y verront rien. « Il ne faut pas prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont ».

En définitive, je crois sincèrement que ceux qui ont fait ce film avaient vraiment cet état d'esprit. "Gad Elmaleh qui fait n'importe quoi ? Ouais parfait. Avec une bonne promo, c'est bon, on fait 3 millions d'entrées à l'aise avec les blaireaux. Torché, financement accepté". Pas drôle, acteur principal horripilant, scenar au ras des pâquerettes, ce film se classe aisément dans la liste des pires comédies françaises des années 2000.

loloXIII

Ce sont tes goûts Régis et je les respecte. Cependant, après notre discussion sur le tchat, je te trouve un peu sévère sur les blagues.
Je sais que tu as aimé La Doublure avec Gad Elmaleh dedans, mais honnêtement je reste persuadé que si tu détestes la personne, tu ne peux pas aimer le film correctement en partant du point de vue que ce film va être nul car il y a Gad Elmaleh qui y joue. Parce qu'après avoir vu ses spectacles, tu ne peux t'empêcher de sourire, ne serait-ce rien que pour sa gestuelle. :D

Après, je comprends que le scénario en lui même n'est pas au top (vous êtes arrivé au TOP) et que les dialogues ne sont pas recherchés, mais le film en lui même reste correct, enfin pour moi encore une fois.
C'est sûr qu'il ne rentrera pas dans le top des comédies françaises (que j'adore) mais un film qui s'adresse plutôt aux fans de Gad Elmaleh.

Attention maintenant, je sens venir CMB et Tony qui, si mes souvenirs sont exacts, sont fans de Gad... :P

The Reg

#6114
Citation de: ℓσℓσ13 le 14 Nov 2013, 19:44
Je sais que tu as aimé La Doublure avec Gad Elmaleh dedans, mais honnêtement je reste persuadé que si tu détestes la personne, tu ne peux pas aimer le film correctement en partant du point de vue que ce film va être nul car il y a Gad Elmaleh qui y joue. Parce qu'après avoir vu ses spectacles, tu ne peux t'empêcher de sourire, ne serait-ce rien que pour sa gestuelle. :D
J'ai correctement aimé la doublure avec Gad Elmaleh dedans donc je peux apprécier un film avec lui. Bah oui c'est pas parce que tu places cet argument AVANT que ça l'élimine, surtout si tu donnes aucun contre-argument. :D Si j'ai vu Coco c'est que j'ai accordé le bénéfice du doute comme deux personnes (que je ne remercie pas) m'ont dit que c'était pas si mal finalement. Peut-être qu'elles venaient de voir Taxi 4 j'en sais rien, la comparaison pouvait peut-être donner l'impression.

Et puis surtout remontons un peu : Si je ne l'aime pas au départ c'est bien qu'il y a une raison non ? Je veux dire je me suis pas levé un matin en me disant "tiens, si je l'aimais pas ?". Je crois que faut remonter y'a 10 ans, au jour où j'ai détesté le film Chouchou au cinéma. Depuis ça n'a fait qu'empirer, La doublure passe car il est sobre mais dès qu'il cabotine (donc 95% du temps) byyye.

Ensuite les blagues de ce film sont nulles, c'est pas une opinion c'est un fait. ;D Je veux dire tu remplaces les acteurs de ce film par des acteurs pas connus mais qui "jouent" aussi bien (ce qui n'est pas dur) il fait 20 000 entrées en salles, les rares qui l'ont vu disent "c'était merdique" et personne ne connait. Et c'est mérité. Je crois que toi-même si t'étais tombé dessus un jour par hasard tu serais pas allé avant la fin sans Gad remplacé par monsieur X qui avait pourtant aussi bien cabotiné.

CitationParce qu'après avoir vu ses spectacles, tu ne peux t'empêcher de sourire
Remplace le "tu" par "je". J'ai vu deux de ses spectacles (ses anciens) je me suis pas marré une fois.

Sam Szyslack

Très belle critique, et je suis du même avis, même si la dernière fois que je l'ai vu c'était il y a 3 ans. :D

Personnellement, je préfére les comédies américaines (bouuuh), surtout parce que il y a de l'originalité et qu'elles innovent. Jamais il n'y aura un film français comme Clerks. Ils n'osent pas et ne prennent pas de risques je trouve. C'est trop formaté.

Mon avis est très tranché je sais mais voilà. Sur toute les comédies françaises que j'ai vu, aucune ne m'a vraiment marqué, ou ne m'a fait aussi rire que des films comme Ferris Bueller's Day Off ou Wayne's World.

Par contre je n'ai rien contre les films français. J'exagère toujours quand j'en parle, mais je n'ai rien contre. Un de mes films préférés est d'ailleurs un film du pays de ce bon vieux Michel Drucker ("C'est arrivé près de chez vous" de Rémy Belvaux).


   Le reportage gonzo allie la plume d'un maître-reporter, le talent d'un photographe de renom et les couilles en bronze d'un acteur.

Charles Montgomery Burns

Le rire c'est subjectif, tu peux pas dire que c'est des vannes de merde, parce que c'est des vannes de merde. Jconnais un bon paquet de gens qui ont apprecié et qui ont bien rigolé. Moi-même j'ai pas mal ri devant la bande annonce avec la salade de fruit parce que c'est tellement vrai... :D
Mais sinon jsuis d'accord avec ta critique quand tu dis que le film c'est une purge, malgré Gad Elmaleh.

Sinon je crois bien que tu es la seule personne que j'ai jamais vu de toute ma vie qui n'aime pas Gad Elmaleh. Son jeu d'acteur c'est quelque chose, mais son talent en tant qu'humoriste est incontestable. Quasiment tous les gens que je connais savent presque raconter l'un de ses sketchs mot pour mot tellement c'est considéré comme culte. Apres je sais pas si c'est exclusivement à Bordeaux mais ça m'étonnerait.

Essaye au moins L'autre c'est moi, Regismo, jparie tout ce que tu veux que tu vas adorer. Et si c'est pas le cas, c'est que c'est pathologique !!! SATAN ! LUCIFER ! CHRISTOPHE MAE !
Je suis vide avant d'être plein, et on me jette dès que je le suis. Que suis-je ?

The Reg

#6117
Sam, aujourd'hui c'est assez vrai mais à une époque je trouve que la comédie française savait prendre des risques. Prends Les visiteurs, c'en était un gros. C'est un humour très spécial, le fait d'avoir des passages au moyen-âge faisait gonfler le budget (ça a fait tiquer la production)...

CitationLe rire c'est subjectif, tu peux pas dire que c'est des vannes de merde,
Citationson talent en tant qu'humoriste est incontestable
Ou l'art de se contredire non ? :D

Toute émotion est subjective de toute façon, pas seulement le rire. Maintenant faut arrêter, la grande majorité ce sont des vannes de merde :D me dis pas que les jeux de mots à deux balles sont bons. Et quand bien même, les vannes sont peu nombreuses (j'ai du donner la moitié des vannes du film avec ma chronique) ! Moi je me marre 1 million de fois plus avec Die Hard 8 qui est rempli de blagues inégales. Mais avec une toutes les 5 secondes donc aucun répit, c'est déjà plus simple qu'une toutes les 3 minutes.

Et le film n'a pas que ces défauts (encore qu'une comédie pas drôle c'est déjà un gros défaut) il y a aussi le scenar inepte dont j'ai parlé.

CitationSinon je crois bien que tu es la seule personne que j'ai jamais vu de toute ma vie qui n'aime pas Gad Elmaleh.
Je suis déçu d'être une des... pffou, 20 personnes avec qui tu en as jamais parlé pour savoir s'ils aimaient, qui n'a pas aimé. ;D

CitationEssaye au moins L'autre c'est moi, Regismo
Too late ! Vu notre écart d'âge et que je l'ai vu peu après sa sortie, je l'ai même probablement vu avant toi. ;D Je suis allé vérifier après avoir parlé à Lolo, j'ai vu La Vie normale et L'Autre c'est moi. Je ne me suis pas marré. Et franchement quitte à choisir je préfère La vie normale.

Charles Montgomery Burns

C'est vrai que ça contredit un peu ce que j'ai dit en effet, mais bon je base ça sur la quantité énorme des personnes qui m'ont dit l'avoir tout simplement adoré. Bon c'est vrai que la popularité fait pas toujours la qualité ceci dit, j'avoue que là j'ai pas grand chose d'autre à dire. Chacun est juge.

Comme je te l'ai dit, je trouve ce film bien pérave aussi, je fais pas partie des rares personnes dans mon entourage à en être fan juste pour la présence de Gad. Je suis d'ailleurs tout à fait d'accord avec bon nombre des points de ta critique.

Et quand je te dis tout le monde c'est vraiment pas pour exagérer hein, j't'assure que t'es le premier parmi bien plus que 20 personnes avec qui j'en ai discuté qui ont été déçu par son/ses spectacle(s). Mais vraiment. Mais vraiment vraiment. Mais véridique de vrai de vrai.

Concernant La Vie Normale, je veux bien te croire je suis même pas sur que j'avais plus de 5 ans quand il est sorti. Par contre, l'Autre c'est moi je l'ai vu dès sa sortie aussi donc bon...
Mais je suis vraiment étonné que t'aies pas aimé, moi j'ai du le voir 50 fois et je suis encore mort de rire à presque tous les sketchs. Sa gestuelle est juste indescriptible ! :D Et puis il traite de sujets actuels, il fait pas de vannes vaseuses, quand il fait une boulette il se reprend vachement bien, et puis c'est deux heures non-stop de show quoi, il saute, il danse, il chante, il fait tout.
Bref, je suis sur le cul. Comme quoi y'en a toujours des gens pour pas aimer quelque chose que tous les autres aiment. Moi je me suis tellement fait chier devant Gran Torino que je suis même pas allé jusqu'au bout par exemple.
Je suis vide avant d'être plein, et on me jette dès que je le suis. Que suis-je ?

Sam Szyslack

Tu t'es ennuyé devant Gran Torino ? :o C'est impossible !

Régis : j'ai une excuse : je n'ai pas encore vu les Visiteurs. :D


J'avais aussi oublié de dire que les comédies américaines c'est vraiment casse gueule. Ça va du chef-d'œuvre (Clerks), au pas terrible (The Hangover) au misérable (Project X).


   Le reportage gonzo allie la plume d'un maître-reporter, le talent d'un photographe de renom et les couilles en bronze d'un acteur.