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Sujet cinéma

Démarré par stef, 3 Mar 2011, 19:35

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The Reg

#3120
Plus sérieusement, ma critique n'est pas SI approfondie, je ne voudrais pas que tu sois déçu, même si je suis ravi de voir que tu as envie de la lire, tu es bien le seul. :)

Charles Montgomery Burns

Je la lirai bien aussi, mais c'est à dire que si Autant en emporte le vent est dans ma liste des films à voir avant de mourir, c'est loin d'être le seul. Malgré son coté ultra-culte, il y a certains films que j'aimerai faire passer en premier. Là mon prochain objectif, c'est la saga Lethal Weapon.
Je suis vide avant d'être plein, et on me jette dès que je le suis. Que suis-je ?

Léo Pard

Citation de: Charles Montgomery Burns le  8 Juil 2012, 18:20 Là mon prochain objectif, c'est la saga Lethal Weapon.

Tu n'as pas encore vu la saga L'Arme Fatale, malgré les rediffusions trimestrielles ou au pire semestrielles sur le groupe TF1 ? ;D

Charles Montgomery Burns

Je ne regarde plus la télé depuis plus d'un an. Tout ce que je regarde, soit je l'ai en DVD, soit je le télécharge.
Je suis vide avant d'être plein, et on me jette dès que je le suis. Que suis-je ?

H_2_B

Citation de: Charles Montgomery Burns le  8 Juil 2012, 19:34
Je ne regarde plus la télé depuis plus d'un an. Tout ce que je regarde, soit je l'ai en DVD, soit je le télécharge.

Pareil. Avant je regardais beaucoup la télé, maintenant je me limite aux programmes belges difficilement trouvables sur internet comme les spectacles de Pirette et à On n'demande qu'à en rire de temps en temps.

Sam Szlack

Ce soir, j'ai revu pour ma 2e fois "Evolution". :)

C'est un film original, la trame esr interressante et les personnages desopilants (Harry pour ses vannes sur le racisme et Wayne pour sa debilité).

On rit assez souvent ([spoiler]l'opération de Harry, la pub Eden Shoulders, les ados pour "je ne veux pas mourrir vierge[/spoiler]) et surtout [spoiler]Wayne et son "tokitoki"[/spoiler] et [spoiler]le devoir des 2 gros[/spoiler].

Le scénario est fort interressant, ce principe d'evolution en accélerée. Vraiment pas mal comme idée.

Bien que les effets speciaux sont un peu sommaires, (exepté le final aussi grandiose que degoutant) le film est un exellent divertissement, parfait pour se marrer (Bill Murray est exellent, et j'ai été hilare lors de sa replique (tres conne et inutile mais j'ai explosé en entendant cela) "bon dieu de couilles de putes". Ça a beau etre abruti, la facon dont il l'a utilisée m'a tuer. :D ;)

Alors, si vous voulez vous detendre et vous marrer, bien que les effets speciaux soient bof et que le film contient son lot de scenes idiotes mais desopilantes, regardez Evolution. ;)


Evolution : 15/20.

The Reg

#3126
Je viens de voir le film Casablanca (1942). La qualité d'image et son DVD est vraiment remarquable. Je le souligne car même avec les remasterisation, ce n'est pas toujours le cas. Je ne ferais pas une longue critique et je ne spoile pas énormément, mais pour briser tout de suite le suspense, j'ai trouvé que c'était un très bon film.

Une histoire de résistance et d'amour durant la seconde guerre mondiale. Le déroulement du film m'a surpris, déjà car une très grosse partie du film se passe dans un café, pas loin de la moitié, en réalité. Les dialogues de ce film (car ça parle, ça parle) sont remarquables, film qui, du reste, réserve des scènes fortes (la scène de la marseillaise) des scènes touchantes (comme la scène avec la jeune femme Bulgare) et m'a surpris plusieurs fois, jusqu'à la dernière minute.

Du côté des acteurs, on parle d'Humprey Bogart en personnage principal, son personnage de dur à la sensibilité bien plus grande qu'il n'y parait est bien, et Ingrid Bergman est formidable de mélancolie et de beauté... Pourtant le personnage joué par Paul Henried, le résistant Victor Lazlo, est un personnage tout aussi fort selon moi, et représente autant d'intérêt, d'un caractère insaisissable, d'une éloquence rare...

Le tout est servi par une musique envoutante, celle d'As time goes by arrivant en premier bien sûr, et j'ai évidemment reconnu de nombreuses références aux Simpson (même en dehors de la fameuse fin). Bref, je conseille à tout le monde de voir ce classique.

H_2_B

Evolution, c'est effectivement un chouette film qui fait passer un bon petit moment détente devant sa télé.
Casablanca, ça fait parti de ces classiques que je n'ai pas vu mais qui ne m'ont jamais véritablement tenté. je commence à me dire que j'ai tort.

Le Grinch : Voici qui sent à fond l'esprit de Noël et donc tous les moments mignons et tout gentils qui vont avec. Le Grinch fait parti de ces films que je regarde chaque année à Noël avec L'étrange Noël de M. Jack, Maman, j'ai raté l'avion, Gremlins ou encore Bad Santa. Noël est une période où je retombe en enfance. Où je fais des trucs que je ne fais pas le reste de l'année et où je regarde des films que je ne regarde habituellement pas. Ce genre de films pourris qui passent l'après-midi sur RTL ou TF1, plein de bons sentiments, guimauves mais que j'aime bien regarder parce que Noël a ce pouvoir sur moi. C'est la première fois que je regarde Le Grinch en dehors des fêtes de Noël et du coup, la magie n'opère pas de la même façon.

C'est un film de période. Il repasse tous les ans à Noël, je le regarde à chaque fois et j'apprécie à chaque fois. Pour le coup, le regarder en Juillet, même si la météo n'est pas de mon côté, ça change carrément la donne. J'étais plus absent, le charme des Choux et surtout de la toute jeune Taylor Momsen qui n'était pas encore la... disons, fille de petite vertu qu'elle est aujourd'hui, n'a pas vraiment fait son effet. Ce film est très conventionnel. Le but est de nous apprendre que l'important, ce ne sont pas les cadeaux, mais le fait d'être ensemble. Et d'accepter les différences (faut de tout pour faire un monde). Un beau petit message pour les périodes de fêtes. Mais encore une fois, en Juillet, ça ne passe pas. Il y a tout de même des passages qui fonctionnent comme toujours chez moi. Les moments moins noëlesque (et hop, v'là que je t'invente un adjectif). Notamment ceux où Jim Carrey fait du Jim Carrey et où même sa grosse couche de maquillage dont l'application durait 2 h 30 chaque matin ne peut cacher son visage très expressif. Quelques moments d'humour qui marchent aux différentes périodes de l'année.

Ce que je ne peux pas renier par contre, c'est tout le travail qui a été réalisé pour mettre vie à l'écran l'univers du Dr. Seuss. Je ne connais pas bien son travail, le peux que je sais je l'ai découvert sur internet et dans les bonus du BR. Mais même si on ne connait pas l'écrivain/illustrateur, on ne peut nier que le résultat à l'écran est magnifique. L'architecture des maisons, le maquillage des Choux et du Grinch, toute la ville de Chouville, les objets... Tout un nouveau monde enfantin prend vie devant nos yeux et crédibilise le film. À noter un grand travail sur les effets spéciaux qui sont léchés au point où il y a un paquet de séquences dont j'ignorais le fait qu'ils étaient entièrement numérisés.

Pour ce qui est de l'histoire elle-même, j'aime bien. Un scénario très travaillé (mais ça, on le doit au Dr. Seuss) avec un univers aux nombreux codes. Des séquences très cartoons et complètement surréalistes mais qui sont très fortement destinées aux enfants. C'est mon gros regret par rapport au film. J'aime bien quand un film essaye de toucher plusieurs âges. Là, c'est avant tout destiné aux enfants et à ceux qui en ont gardé l'âme. C'est pourquoi ce film ne fonctionne bien qu'à Noël. Déjà, parce qu'il en a le thème mais aussi parce que c'est durant cette période de l'année qu'on retombe en enfance.

En conclusion, je n'avais jamais réalisé à quel point Le Grinch est limité à la période de Noël. Autant les autres films cités plus haut je peux les regarder n'importe quand, autant celui-ci je ne peux le voir qu'aux environs du 25 décembre. Ce n'est pas un mauvais film parce qu'il raconte une belle histoire, il est drôle par moments, il est très beau esthétiquement parlant, mais quand on fait un film purement sur Noël, toutes ces qualités ne semblent être que de la poudre(use) aux yeux.


Le nombre 23 : J'étais pourtant prévenu que ce film n'allait pas être bon. Non pas par ceux qui l'ont déjà vu, pas non plus par les critiques des spectateurs ou par le vendeur qui, en voyant le DVD que je voulais acheter m'a répéter trois fois : « Vous êtes sûr de le vouloir ? » Non, ce qui aurait dû me mettre la puce à l'oreille, c'est le DVD lui-même. Mais j'étais trop aveuglé par le « Jim Carrey » arborant le DVD pour faire attention à ce qui était écrit juste en dessous : « Directed by Joel Schumacher. » Le gars qui a chié Batman et Robin. Mais c'est pour les doux yeux de Jim et parce que j'étais curieux de voir comment il s'en sortait dans son premier thriller que j'ai regardé le film.

C'est en fait la deuxième fois que je regarde ce film. La première fois, je l'avais plutôt bien aimé. J'avais trouvé ça moyen, mais pas non plus détestable. Au deuxième visionnage, tout a changé. Le thriller honnête d'autrefois est devenu un ramassis d'inepties. On va commencer par l'instigateur du projet, M. Schumacher qui ferait mieux de refaire des courses automobiles puisqu'il est meilleur dans ce domaine (oui, j'assume cette blague de merde). Avouons-le, le sujet de base n'est pas mauvais. Je dos dire que j'étais moi-même intrigué par cette histoire de nombre 23. Je n'y connais rien en numérologie si ce n'est les bases mais en tout cas, le nombre 23 n'avait aucune signification pour moi. Cela dit, le synopsis était accrocheur. Un homme tombe sur un livre dont il pense qu'il s'inspire de sa vie et dont le héros est obsédé par le nombre 23. Résumé extrêmement bref, mais qui met l'eau à la bouche. Un sujet qui permet d'explorer la psychologie d'un personnage soumis à l'obsession et à la paranoïa, ça pouvait faire un film génial. Mais Joel Schumacher n'est pas Darren Aronofsky et Le nombre 23 est très loin de la qualité artistique de Pi.

À partir de ce pitch simple mais au potentiel énorme s'il avait pu être traité avec subtilité, Schumacher va le traiter avec la délicatesse qui le caractérise. C'est-à-dire, aucune. Tout au long du film j'ai vu défilé des coïncidences, des clichés, des facilités, des non-sens et de la masturbation mentale. Que Walter s'intéresse au nombre 23, je le conçois. D'ailleurs, moi-même, comme à peu près tout le monde après avoir vu ce film, j'ai cherché le nombre 23 partout. Mais qu'il fasse directement [spoiler]le parallèle entre la vie de Petitou et la sienne[/spoiler], non seulement cette conclusion vient trop rapidement mais en plus, il l'a fait à partir de trop peu de preuves. La seule explication étant qu'il ne pouvait être qu'un sociopathe avant même qu'il ne lise ce livre. [spoiler]Et la fin du film me prouvera que j'avais raison. Oui, mais que comme il avait perdu la mémoire[/spoiler], ça ne tient vraiment pas debout. De toute façon, rien ne tient debout dans ce film. Déjà, le nombre 23 lui-même. Ok, c'est une chouette histoire et c'est amusant, mais de là à transformer psychologiquement un homme pour qu'il en vienne a avoir des penser meurtrières. Je le dis et je le répète, il était déjà fou avant. On parle du nombre 23 mais comme le répète les seuls personnages sains d'esprit du film, si on avait dit 47 ou 150, on aurait aussi trouvé comme par hasard des correspondances. On trouve le nombre 23 parce qu'on le cherche. C'est un peu maigre pour construire tout un film autours de ça, mais comme je l'avais dit, s'il avait été plus psychologique, ce film aurait été meilleur. Même avec une base aussi faible. À la place, c'est un thriller et le nombre 23 n'est qu'un prétexte. Il est là, bien présent, mais son impact n'est au final pas si pertinent que ça. On multiplie les exemples pour lui donner son importance, mais au final quand on en arrive à la fin du film, qu'on se pose un coup et qu'on repense à ce qu'on vient de regarder, est-ce que toute l'histoire de Walter [spoiler]avant son accident[/spoiler] a vraiment été influencée par le nombre 23 ? Non, mais par sa propre obsession malsaine. Autre point qu'il aurait été intéressant de mieux développer mais à aucun moment ce n'est le cas, on préfère nous faire croire que le grand méchant, c'est le nombre 23.

Et là, je n'ai parlé que des facilités. Je vais reprendre la liste des défauts dans l'ordre : les coïncidences. Dans le film, on nous parle de destin. Mais tout ce qui implique la présence du chien et la théorie de l'effet papillon qui suit ne ressemble pas à une manifestation du destin mais plus à une intervention réellement mystique. Sans rire, ce chien Ned ressemble vraiment à un esprit et si on le considère comme tel, le film prend en plus une dimension de science-fiction. Ce qui n'est pas le cas vu qu'il se veut terre à terre. Du coup, si ce n'est pas le destin (parce qu'à la fin, on nous dit que le destin n'existe pas ou comment foutre en l'air l'élément déclencheur dévoilé explicitement au début du film) et si ce n'est pas une intervention mystique, c'est une coïncidence. Une ne me dérange pas, beaucoup de films commencent comme ça, mais si cette coïncidence en amène à une autre qui en amène à une autre qui amène ça la découverte du livre, ça fait beaucoup de « Et si... » pour commencer un film. Un « Et si... » n'est pas mauvais si le scénario tend à expliquer les différentes possibilités comme dans L'effet papillon mais là, il sert juste à amener Walter à découvrir le livre. Et ça ne concerne que le début du film parce qu'il y en a plein d'autres tout au long du film. Quand la piste de Walter pour découvrir la vérité se heurte à un obstacle, il découvre d'on ne sait où et on ne sait comment tel ou tel indice. [spoiler]Sa femme qui trouve un beau badge d'un docteur qui lui permettra d'avancer dans l'enquête. Walter qui décide, sur un coup de tête, d'entourer tous les vingt-troisièmes mots des vingt-troisièmes pages. Le gamin qui découvre que deux pages sont collées laissant apparaître une adresse. [/spoiler]Ces scènes sont montrées comme ça, sans préparation et nous on les découvre au moment de leur action. Comme si on était parti pisser et qu'on était revenu au milieu d'une scène. Non, non, ce n'est pas le milieu d'une scène dont on aurait raté le début, c'est bel et bien le début de la scène.

Les clichés maintenant. Alors là... Que ce soit dans le style littéraire emprunté par le mystérieux (attention au pseudonyme hyper mystérieux lui aussi et vachement recherché) Topsy Kretts, aux clichés de films noir et de polars, tout y passe. Chaque scène semble venir d'un autre film. On ne sait pas d'où, on ne sait pas quels films, mais quand on voit ces scènes, on ne peut que penser « Ça me dit quelque chose. » Bah oui, ce sont des clichés. Des scènes qui font donc parti de notre inconscient parce qu'elles ont été usées jusqu'à la racine. Le style de Topsy comme je l'ai dit qui ressemble à une pale copie d'un roman policier dont on essaierait de cacher la pauvreté du récit à travers un style pompeux. Et la voix française de Jim Carrey, qui n'est pas assurée par Emmanuel Curtil pour le coup, rend le tout encore plus lourd tant sa lecture est fade et monotone.
Cliché de films noirs aussi avec la romance entre Petitou et Fabrizzia. Passion tumultueuse à laquelle on ne croit pas une seconde tellement elle est vide, creuse, superficielle. J'en avais parler dans Eternal Sunshine of the spotless mind, les histoires d'amour dans les films, j'y crois rarement, ce film est un exemple clair du pourquoi. Ensuite, la séquence où Petitou sauve Rosa. Combien de fois n'a-t-on pas vu un flic jouer les psychologues de comptoirs pour empêcher un acte qui semble désespéré ? Comment ne pas rire en voyant ces scènes traitées avec un tel premier degré que ça en deviendrait presque triste. Le flic torturé qui casse son miroir en balançant le premier objet qui lui tombe sur la main. Petite originalité, ce n'est pas un verre de whisky mais un saxophone qui fait son office.

Les non-sens et la masturbation intellectuelle. Vouloir faire un film profond, c'est bien. Le réussir, c'est mieux. Mais pour cela, il faut maîtriser son sujet, son histoire, il y a beaucoup de trucs à prendre en compte, c'est compliqué et c'est pour ça que l'exercice ne doit pas être pris à la légère et que rien ne doit être laisser au hasard. Ici, c'est tout le contraire. On veut nous faire rendre le calcul du nombre 23 plus compliqué qu'il ne l'est, sans doute pour nous montrer à quel point la personne qui fait un tel calcul a littéralement pété les plombs et fait n'importe quoi pour arriver à 23. Mais on ne peut pas s'empêcher à certain moment de s'écrier « COME ON !!! » Le pire exemple étant celui [spoiler]du calcul que fait Rosa en partant de sa couleur préférée composée de deux autres couleurs qui, en additionnant les lettres et en divisant le résultat par l'addition des lettres de son prénom donne... 23 ![/spoiler] Et au bout de cette explication donnée par Rosa, je fond littéralement sur mon canapé en ayant le sentiment d'être pris pour un débile profond. Le pire moment étant bien sûr la découverte de l'auteur du livre et tout ce qui s'en suit mais ce serait dommage de vous gâcher ce plaisir sadomasochiste que procure la vision de ce film

Qu'est-ce qui sauve ce film du néant ? Pas l'interprétation de Jim Carrey qui, contrairement à ses autres rôles, est complètement à côté de la plaque. Il ne joue pas mal, mais il ne joue pas le bon personnage. L'actrice qui joue sa femme est bien plus douée pour le coup. La photographie du film est plutôt pas mal, j'ai trouvé que certains plans étaient vraiment très beau. Les nombres 23 cachés un peu partout dans le film, c'est bien trouvé et même amusant de les dénicher. Et l'ambiance générale. Le film est mauvais, mais il dégage quelque chose, une atmosphère lourde et pesante qui n'est pas désagréable. Pas de quoi sauver le film, mais ça permet de lui donner un peu de crédit.

Bon et bien voilà, moi qui défendais ce film, une deuxième vision était donc plus que nécessaire. Je n'ai rien d'autre à ajouter si ce n'est qu'il offre beaucoup de promesses pour pas grand-chose et que c'est quelque chose d'horriblement frustrant. Je préfère vous conseiller Pi de Darren Aronofsky, là vous n'aurez pas l'impression de perdre votre temps.


Sam Szlack

On voit que tu n'as guère trop apprecié !! :)

Et oui, tout comme moi, tu regardes les classiques de Noël !! Bien que Gremlins est un film que je regarde souvent (un de mes films preferés, il y a une ambiance de film humoristique, de film de Noël et meme de film d'horreur :)). Il mérite amplement un 18, voir 19/20. Tout est parfait. Les effets speciaux, les decors, les scènes cultes (tout ceux qui ont vu le film doivent se souvenir du fameux chant des nains par les Gremlins qui est absolument hilarant !! :D).

Le Grinch, c'est LE film de Noël je trouve. Le monde des choux est merveillé, l'humour gentillet est adorable et les mimiques de Jim Carrey hillarantes. Bien que je lui accorderais un beau 16/20, je ferais ma critique a mon prochain revisionnage ! ;)


Ta critique sur le nombre 23 est bienvecrite, et bien que j'avais été tenté par lui, je vais peut etre y reflechir. ;)
La jaquette laissait presager comme tu dis un thriller psychologique. Un thriller psychologique avec Carrey, je dis oui ! :) Mais comme tu as mentionné que ce n'etait qu'un thriller simple, l'envie de reflechir avant d'acquérir ce film se dissipe de plus en plus. :(

Une fois, je le regarderais, mais en m'attendant a un (comme tu l'as "resumé) thriller rempli de clichés et de scènes devoilées sur le vif ! ;)

Jσнη Đoгıαπ

Je trouve que vous êtes méchants avec "Le nombre 23" :'(
Il est bien, bon certes pas génial génial, mais c'est un bon thriller. Vous en faites un film qui n'en vos pas vraiment la peine et qu'on y croit pas... Trop méchant ! :'(


                             

Sam Szlack

Citation de: Jσнη Dσr¡αп le  9 Juil 2012, 00:32
Je trouve que vous êtes méchants avec "Le nombre 23" :'(
Il est bien, bon certes pas génial génial, mais c'est un bon thriller. Vous en faites un film qui n'en vos pas vraiment la peine et qu'on y croit pas... Trop méchant ! :'(

Ha ha ! :D Je n'ai pas dis du mal de "le nombre 23", je vais juste me fier aux commentaires de H2B si j'achete le film ;)

The Reg

Citation de: H_2_B le  9 Juil 2012, 00:08
Casablanca, ça fait parti de ces classiques que je n'ai pas vu mais qui ne m'ont jamais véritablement tenté. je commence à me dire que j'ai tort.
Et le tort tuuuuue !!!!  >:( N'empêche, j'étais sceptique au début, en effet, mais au fur et à mesure du film j'ai de plus en plus accroché, j'ai eu des surprises, j'ai trouvé qu'il y avait des scènes très belles, des surprises... bref, ce serait dommage que tu le loupes.

Citation de: H_2_B le  9 Juil 2012, 00:08 Le Grinch : Voici qui sent à fond l'esprit de Noël et donc tous les moments mignons et tout gentils qui vont avec.
Alors non je suis désolé, est-ce parce que j'ai vu ce film pour la première fois à 23 ans, toujours est-il que j'ai vu ce film avec les enfants à l'école où je bossais, en période de Noël et... mon dieu... le Grinch est hyper énervant, certains gags sont vraiment très moches, y'a même des chansons seigneur des chansons, j'ai trouvé la morale du film très discutable...

H_2_B

Autant en emporte le vent : Tout comme Régis, je ne connaissais ce film qu'à travers les hommages, les clins d'œils présents dans différents films ou séries. Je connaissais certaines répliques, certaines scènes, même la fin je la connaissais. Mais de l'histoire du film en général, je n'en connaissais rien. C'est un vieux film mais ce n'est pas pour cette raison que j'ai mis du temps avant de le regarder. C'est plutôt la durée qui me rebutait. 3 h 45, ce n'est pas rien et je ne trouvais jamais le temps de me lancer. Voyant que Régis avait aimé le film, j'ai fini par prendre le temps aujourd'hui même pour regarder ce superbe film.

Oui, ce film est superbe. Malgré ses 73 ans, je le trouve encore très efficace, preuve de la réussite de ce film. Mais ce que j'ai particulièrement aimé et c'est aussi je crois ce qui a fait son succès, c'est son côté avant-gardiste. Tout d'abord dans le personnage de Scarlett O'Hara, un personnage féminin détestable au cœur de pierre et manipulatrice comme ce n'est pas permis. Un tel personnage féminin aussi fort et interprétée avec énormément de talent par la très séduisante Vivien Leigh devait sûrement être quelque chose de rare pour l'époque, les femmes étant plus souvent des victimes. Une femme forte donc que j'ai aimé détester. J'ai beaucoup aimer ce personnage et pourtant, c'est la pire des peaux de vache. Ses choix et ses actions, son habitude de jouer avec les émotions de ceux qui l'entourent, tout est réuni pour faire un personnage difficile à aimer. Et pourtant, je me suis pris de passion pour la vie de Scarlett et ses nombreux déboires. Parce que la pauvre Scarlett semble être rattrapée par son Karma vu toutes les saloperies qui lui tombent dessus. Mais il faut avouer que la moitié des malheurs qui lui arrivent sont de sa faute. Elle court après un amour illusoire et, telle une gamine qui n'a pas ce qu'elle veut, fait ses petits caprices. Épouser le pauvre Charles Hamilton sur un coup de tête pour rendre Ashley jaloux, se rapprocher de Mélanie pour être plus proche de Ashley, épouser Frank Kennedy qui était le courtiseur de sa propre sœur pour relancer l'économie du domaine de Tara... Autant de choix douteux faits par Scarlett par pur égoïsme. et je dois dire que plus j'avançais dans le film, moins je l'aimais.
Au début, je lui pardonnais ses actes. C'était une fille riche du Sud un peu paumée à qui on n'a jamais dit "non." Elle n'était pas responsable, c'est son éducation qui l'a faite comme elle est et je me disais qu'avec les épreuves qu'elle traverserait, elle changerait pour le mieux. Ce sera le cas, mais pas avant les dix dernières minutes. Tout le reste du temps, elle se montrera sous ses pires jours tout du long au point où on ne peut même plus lui pardonner. Mais malgré ça, tous les événements qu'elle traverse passionne.

Comme je l'ai dit, la durée du film me faisait peur. Mais au final, avec tout ce que le film a à raconter, les presque 4 heures de film passent plutôt bien. À aucun moment mon esprit n'a vagabondé ailleurs alors que parfois, même un film de 1 h 30 à peine peut m'ennuyer. Je ne sais pas ce qui m'a autant plus dans ce film. Peut-être la reconstitution des États-Unis à l'époque de la guerre de Sécession avec de très beau décors naturels ou artificiels, les costumes mais surtout les faits historiques et les conséquences qui en ont découlé en choisissant comme point de vue, chose assez rare au final, celui de "l'ennemi", le Sud. Mais au lieu de se concentrer sur la Guerre en elle-même, le film choisit une famille de confédérées et plus particulièrement la jeune Scarlett comme leitmotiv à cette histoire. C'est sans doute ça que j'ai aimé, la reconstitution d'une telle époque en choisissant comme sujet une personne touchée indirectement par la guerre.

Ou alors est-ce la cruauté du film en lui-même qui accumule les coups-bas, les moments tristes et sordides. Car dans ce film, rien ne nous est épargné. À la fin, j'en ressort avec un poids lourd tellement j'ai dû encaisser les mauvaises nouvelles. Mais je préfère un film qui se montre vrai comme celui-ci plutôt que de vouloir faire un joli happy-end bien convenu. C'est peut-être aussi les personnages qui m'ont fait aimer ce film. Il y a certes Scarlett, mais il y a aussi la douce Mélanie, tellement gentil et en total contraste avec Scarlett. Mais je n'ai pas pu m'empêcher de penser que, même si elle est globalement plus sympathique que Scarlett, si elle avait été le personnage principal, le film n'aurait pas eu la même saveur. Les personnages trop propres sur eux ne peuvent pas porter un film entier sur les épaules, mais en tant que second rôle, elle est parfait. Ashley, je le trouve par contre un peu trop mou. On ne sait jamais trop ce qu'il veut, même si la fin le met sur un pied d'égalité avec Scarlett. Tout deux ne savaient pas traduire leurs sentiments amoureux, elle persuadé qu'elle aimait Ashley et lui, ne sachant vraiment s'il aimait Mélanie ou s'il avait un béguin pour Scarlett. Au final, il aimait Mélanie et elle, était séduite par Rhett. Rhett, lui aussi un personnage borderline, comme Scarlett. D'ailleurs, il se décrit, lui et Scarlett, très bien avec cette simple phrase : "We are not gentlemen, and we have no honor." En effet, ces deux là se sont trouvés et pourtant, si Rhett a fait moins de mauvais choix, c'est sa très chère Scarlett qui va détruire leur mariage comme elle a détruit toute autre relation qu'elle a pu avoir. Rhett doit être mon personnage préféré. D'abord, parce que Clark Gable est parfait pour le rôle mais aussi, parce que c'est le personnage qui évolue le plus. Partant du pauvre mec renier par sa famille, contre le mariage et imbus de sa personne, il deviendra un époux aimant et un père attentionné. Il fera tout pur donner à Scarlett tout l'amour qu'il a pour elle mais échouera à cause de celle-ci.
Peut-être aussi, est-ce la musique que j'ai aimé dans ce film. Cette magnifique musique qui résonnait dans mes oreilles, une musique commençant dans la mélancolie avant de devenir plus forte et plus présente à l'image même de son héroïne.

Je crois que c'est un mélange de tout ça qui m'a fait aimer ce film et je comprends pourquoi c'est devenu un tel classique. Encore aujourd'hui, même si par moment il accuse son âge, il reste un film très moderne qui peut encore plaire. C'est de ça que les classiques du cinéma sont faits et c'est ce qui les rend éternels.

KrustyLeClown

Autant en emporte le vent n'est pas un film de guerre car il me semble l'avoir déja vu ???

The Reg

#3134
Citation de: Janus le  9 Juil 2012, 14:44 Autant en emporte le vent n'est pas un film de guerre car il me semble l'avoir déja vu ???
Tu as pu en entendre parler, notamment avec les Simpson, à la rigueur voir des extraits, mais j'ai plus que des doutes sur le fait que tu l'aies déjà vu. Un film de 1939 d'une durée de 3 heures 45, si tu l'avais vu en entier, tu t'en souviendrais.

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Citation de: H2BAutant en emporte le vent : Tout comme Régis, je ne connaissais ce film qu'à travers les hommages, les clins d'œils présents dans différents films ou séries. Je connaissais certaines répliques, certaines scènes, même la fin je la connaissais. Mais de l'histoire du film en général, je n'en connaissais rien. C'est un vieux film mais ce n'est pas pour cette raison que j'ai mis du temps avant de le regarder. C'est plutôt la durée qui me rebutait. 3 h 45, ce n'est pas rien et je ne trouvais jamais le temps de me lancer. Voyant que Régis avait aimé le film, j'ai fini par prendre le temps aujourd'hui même pour regarder ce superbe film.
Encore une victoire de canard excellente critique H_2_B !

C'est précisément le fait que Scarlett soit de moins en moins sympathique qui me fait aimer le film, la seule fois où elle apparait sous un bon jour, est quand elle défend Tara, même si elle se monde rude voire cruelle, elle défends sa famille, ses terres et ses rares bien restants. Mais elle va carrément trop loin après et, à vrai dire, au début du film, je pensais naturellement que Rhett était un personnage plus "mauvais" qu'elle, au final, je le trouve plus vache que véritablement cruel.

Citation de: H2BMais au lieu de se concentrer sur la Guerre en elle-même, le film choisit une famille de confédérées et plus particulièrement la jeune Scarlett comme leitmotiv à cette histoire. C'est sans doute ça que j'ai aimé, la reconstitution d'une telle époque en choisissant comme sujet une personne touchée indirectement par la guerre.
En fait, quelle que soit la guerre évoquée, c'est souvent le cas dans les films de guerre, je pense qu'on trouve au moins autant de films avec la guerre en toile de fonds que de films en plein milieu des combats ou des camps de prisonniers. Le dernier métro (la vie d'un théâtre) Casablanca (un couple qui veut fuir la zone libre), au bon beurre (une famille collabo)... les exemples ne manquent pas.