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Sujet cinéma

Démarré par stef, 3 Mar 2011, 19:35

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Sakunator

Oui enfin, si je dis ça Antoine c'est parce que j'ai entendu ce thème pour la première fois dans Ocean's eleven. Ma culture musicale laisse sans doute à désirer... Il n'empêche que c'est un thème que j'adore et que je lie totalement à ce film. D'où le choque de l'entendre dans un autre film. (je ne savais même pas que c'était dans Twilight aussi)

Je pense qu'il est difficile de se détâcher d'un élément bien ancré dans notre tête. Comme par exemple avec un personnage qui aurait changé d'acteur. C'est le même film, mais sans le caractère dont on est habitué. Là j'ai la même sensation, je n'arrive pas à m'imaginer autre chose que l'équipe des 11 devant le casino.

A mon sens cette musique transporte quelque chose de féerique. L'accomplissement de leur mission correspondrait donc à l'image que je peux me faire de cette musique, mais en aucun cas je n'aurai mis cette musique en relation avec des camps d'enfermement.

Ocean's eleven 2001
La rafle 2009

C'est la logique de mon esprit en tout cas.

The Reg

Harry Potter et le prince de sang mêlé (2009)

Déjà le 6e film. Harry Potter et le prince de sang mêlé, réalisé par David Yates. Vous savez, les films passants, j'ai appris à ne plus avoir de trop grandes attentes à partir du 4. Ici pourtant, l'introduction du film en impose : Un magnifique survol de Londres à vitesse grand V, de la panique sur le chemin de traverse, et on finit par la destruction du pont du millenium, plutôt bien faite. Seulement, à peine cette entrée fracassante terminée, on retombe.

Vous savez, la maison des Dursley est censé assurer une protection à Harry Potter, tant qu'il est mineur. Voldemort n'y peut rien. Ce n'est pas expliqué avant le 7e film. Du coup, pendant des années, bon nombre de spectateurs ayant seulement vu les films ont du se demander pourquoi Voldemort ou un de ses partisants ne frappait pas à la porte pour tuer Harry. Quand il sort, à partir du 5, Harry est discrètement protégé par des aurors. Mais ça n'est pas dit non plus. Et voilà que, pour éviter une excellente scène du livre avec Dumbledore chez les Dursley, on nous sort Harry gambadant dans le métro à la merci de n'importe quoi ! Pas besoin d'avoir lu le livre pour se demander : Dieu du ciel (oui, les expressions des années 1800 reviendront à la mode) mais si un mangemort se pointe, il fait comment Harry ? Harry qui lit la gazette du sorcier en présence d'une Moldue, bon...

Enfin bon, Dumbledore retrouve Harry. Il a la main noircie. A vrai dire, ça va si vite que, la première fois que je l'ai vu, je ne m'en suis pas rendu compte. « C'est une histoire passionnante, je te la raconterai plus tard » dit-il. OK, nous verrons. Ils vont voir un ancien professeur, Horace Slughorn, pour essayer de le convaincre de revenir à Poudlard. Comme je l'ai dans mes précédentes critiques, j'ai vu les films en VF et VO, j'avoue avoir une préférence pour le Slughorn VF, joué par ce cher Roger Carel. Le passage où Dumbledore remet la maison en ordre est particulièrement bien fichu.

Dumbledore l'amène chez les Weasley... enfin... le largue chez les Weasley, il transplane avec lui mais Harry arrive tout seul, en pleine nature et dans la flotte. Sympa ! Enfin... Bien vite, on se retrouve dans une émouvante réunion de famille entre mangemorts, avec Queudver, Bellatrix, Rogue, et pour la première fois, Narcissa Malefoy. Drago a une mission, Rogue s'engage à l'aider.

Dans le Poudlard Express, Drago en parle à demi-mot à ses potes, qui se moquent de lui. Là, Drago leur sort, seigneur, pardonnez ce langage si malpoli... « Rira bien qui rira le dernier » ! Quand je vous disais que les vieilles expressions allaient revenir ! Sérieux, le type qui a écrit ça a déjà vu un ado de 16 ans dire ça ? Il a déjà vu n'importe qui dire ça ? Drago surprend Harry qui les espionne sous cape d'invisibilité et, une fois seul avec lui, l'attaque. Il en profite pour nous donner une leçon importante sur les attaques par surprise : Prévenez votre victime avant de le faire !

Nous sommes de retour à l'école, Harry a un court de potions, il sort un vieux manuel d'une armoire rempli de conseils griffonnés à la main, qui l'aident à préparer des potions de manière magistrale, cela aura son importance plus tard. Mais surtout, désormais, il prend des cours particuliers avec Dumbledore, qui va lui montrer des souvenirs en rapport avec Voldemort. Là se déroule un gros point faible du film.

Dans le livre, quoi qu'importants, une partie des souvenirs le concernant ne font pas partie de mes moments préférés. Mais ils sont importants. Ici, ils ont le syndrome des films, on simplifie au point de rendre ça insipide. Voldemort était un gamin vaguement inquiétant quand il avait 11 ans, du coup, c'est le futur seigneur des ténèbres ! Waaaah ! Ha non, en fait c'est naze.

Bon, une petite liste des trucs chiants dans ce film ? Le Quidditch. Depuis la coupe du monde de Quidditch élipsée et vu son absence dans le 5e film, on pensait en être débarrassé. L'amourette de Ron (et sa surprotection de sa sœur) avec Lavande Brown, l'amourette d'Hermione avec McLaggen, l'amourette de Ginny avec Dean Thomas. Car oui, Ginny fait son retour dans ce film. Invisible après la chambre des secrets, elle fait une réapparition miraculeuse. En plus ça donne lieu à des pleurnicheries... pitié... Bien qu'ennuyeuse, je serais moins critique sur la relation Harry/Ginny sachant qu'elle est vouée à devenir plus sérieuse.

Au rang des trucs sympas, la plupart des scènes avec le professeur Slughorn sont drôles, cela dit. Le professeur en lui-même l'est plutôt, les réunions du club de Slug le sont tout autant, la première comme celle de noël. Luna, même si sa voix est toujours aussi agaçante, est également très marrante, à se pointer dans des tenues de plus en plus improbables.

Arrive alors le noël chez les Weasley. Tiens, Tonks (enfin non, Nymphadora pour le spectateur, puisqu'on n'entend jamais son nom de famille dans le 5, on sait juste qu'elle n'aime pas son prénom) est avec Lupin ? Merci de nous donner autant de détails. Les scènes en famille et entre amis sont pas mal. Par contre, le studio estimant que ça manquait d'action et pour une raison dont je parlerai plus bas, on rajoute une scène d'action chez les Weasley qui n'a aucun sens puisque normalement de grosses protections sont mises en place pour leur sécurité. On le voit même dans le 7 ! Sinon, il suffit qu'un Mangemort casse un carreau en pleine nuit pour tuer Harry dans son sommeil merde, soyez logiques !

A Poudlard, Harry, Ron et Hermione ne sont pas fichus d'avoir une année tranquille. Cette année, une fille manque de se faire tuer par un objet ensorcelé, Ron manque de mourir empoisonné. Harry se sert d'un bézoard pour le sauver, c'est cool ! Ha au fait... c'est quoi un bézoard ? Ce serait éventuellement utile de l'expliquer, des fois. Enfin, Malefoy est responsable de ces attaques, et son personnage s'étoffe dans ce film, on parvient même à compatir à son malheur, car on sait qu'il dissimule une profonde terreur. Très bonne chose d'ailleurs : Le combat Malefoy/Harry dans les toilettes. Sa conséquence surtout, la violence n'est pas édulcorée, on voit Malefoy agoniser et se vider de son sang, ça c'est bien.

Le professeur Slughorn a, par négligence, révélé à Tom Jedusor de la très haute magie noire, mais a trop honte de le révéler, Dumbledore lui demande de découvrir ce qu'il a dit. C'est le 2e et dernier souvenir qu'il montre à Harry. Elle n'a pas une importance primordiale si on ne voit pas les autres souvenirs qui montrent l'évolution de Tom Jedusor, mais j'aurais adoré voir la scène où il postule pour le poste de défense contre les forces du mal auprès de Dumbledore, pour le coup, j'adore ce souvenir là.

Harry obtient ce souvenir en allant un soir chez Harry, après avoir bu de la « potion de chance ». Ce passage est d'abord très drôle, on voit d'abord Slughorn comme un petit vendeur à la sauvette, et surtout Harry qui a l'air d'être bourré. Et ça nous permet de voir Hagrid (censé être vraiment bourré d'ailleurs) très absent de cet épisode. Et la scène se finit de manière plus forte.

Le souvenir révèle des choses terribles, que Voldemort a séparé son âme en 7. 7 Horcruxes (crées en commentant un meurtre) qui le préservent de la mort. L'effroi de cette idée et la capacité de Tom à manipuler les gens est plutôt bien rendu dans le souvenir. Par contre après, je trouve qu'on ne sent pas assez l'ampleur de la situation. Les explications filent à toute berzingue, Le journal de Jedusor de la chambre des secrets qui était un Horcruxe, c'était un élément qui permettait de voir combien l'histoire était cadenassée, ici, on l'évoque à une vitesse folle. On a passé plus de temps à s'appesantir sur les états d'âme de Lavande Brown bordel !

Arrive la soirée où Dumbledore et Harry vont à la chasse à l'Horcruxe. Ce passage dans l'ensemble est bon. Dumbledore se mutile, Harry force Dumbledore à boire, ce passage est très fort, très triste et passablement horrible quand on y pense. Enfin, le passage avec les Inferi a un côté film d'horreur. Ils essaient d'abord faire sursauter puis de rebuter et enfin de vraiment foutre les jetons.

Mais la soirée n'est pas finie, car voici Harry et Dumbledore à Poudlard où Malefoy a réussi à introduire des mangemorts. Dumbledore, affaibli, se retrouve acculé, et tué par Rogue. Là encore, malgré tout, on compatit, car Malefoy semble véritablement dépassé par les évènements. L'ambiance et la tension (j'adore la couleur du ciel à ce moment là) de même que l'attitude de Rogue dans ces scènes sont excellentes. Par contre, outre le fait que ce que Dumbledore a vraiment demandé à Rogue semble trop évident, Rogue dit à Harry « Je suis le prince de sang mêlé ». Ha ouais ! Et pourquoi au fait ? Et bien, on ne saura pas. Bah ! Aucune importance ! C'est pas comme si le film s'appelait le prince de... sang... mêlé...

...

... enfin bref. Les lecteurs du livre savent qu'il manque une bataille à Poudlard. Ce choix ce justifie étant donné qu'il y en aura une bien plus épique dans le 7. Pour autant, je maintiens que rajouter la scène au terrier n'était pas utile, si l'histoire avait été respectée, les rares scènes d'actions suffiraient car l'intérêt du film aurait été assuré par autre chose : Une vraie histoire avec un vrai enjeu.

Enfin, bon. Au moins, le film, ça se finit avec un gros enjeu : On va devoir aller détruire des Horcruxes, Dumbledore n'est plus là, Harry va devoir faire face à son destin. Quelle bonne idée d'y joindre le rappel d'Harry qui bécote Ginny, c'est vraiment le moment. En résumé, ce film n'obtient pas son BUSE et je lui donne un P. Beaucoup de critiques ont pardonné les films d'avoir des coupes sombres vu la longueur des livres. Mais une fois encore, cette excuse n'est pas valable si dans le même temps, on s'attarde sur des points inutiles.

AntoineLaBouteille

Citation de: Sah Kura après les zombies le 15 Oct 2012, 21:41
Oui enfin, si je dis ça Antoine c'est parce que j'ai entendu ce thème pour la première fois dans Ocean's eleven. Ma culture musicale laisse sans doute à désirer... Il n'empêche que c'est un thème que j'adore et que je lie totalement à ce film. D'où le choque de l'entendre dans un autre film. (je ne savais même pas que c'était dans Twilight aussi)

Je pense qu'il est difficile de se détâcher d'un élément bien ancré dans notre tête. Comme par exemple avec un personnage qui aurait changé d'acteur. C'est le même film, mais sans le caractère dont on est habitué. Là j'ai la même sensation, je n'arrive pas à m'imaginer autre chose que l'équipe des 11 devant le casino.

A mon sens cette musique transporte quelque chose de féerique. L'accomplissement de leur mission correspondrait donc à l'image que je peux me faire de cette musique, mais en aucun cas je n'aurai mis cette musique en relation avec des camps d'enfermement.

Ocean's eleven 2001
La rafle 2009

C'est la logique de mon esprit en tout cas.

Je comprend bien, je me rend compte que j'ai peut-être été un peu agressif dans ma réponse. Je m'en rend compte en la relisant  :D

Mais c'est seulement que je ne comprend pas ta phrase :
Citation de: Sah Kura après les zombies le 14 Oct 2012, 23:52

:-\ Créer un lien entre les camps de déportés et des gangsters américains... Done.

Peut-être est-ce sur l'instant que tu as écris ça, mais ça me semble quand même bizarre. Pour moi aucune corrélation n'a été faite entre les Gangsters et les déportés.

Tetouchaud

Citation de: Regismo le 16 Oct 2012, 00:00
Harry Potter et le prince de sang mêlé (2009)

Déjà le 6e film. Harry Potter et le prince de sang mêlé, réalisé par David Yates. Vous savez, les films passants, j'ai appris à ne plus avoir de trop grandes attentes à partir du 4. Ici pourtant, l'introduction du film en impose : Un magnifique survol de Londres à vitesse grand V, de la panique sur le chemin de traverse, et on finit par la destruction du pont du millenium, plutôt bien faite. Seulement, à peine cette entrée fracassante terminée, on retombe.
...

C'est vrai que, à part le début démentiel, la fin plutôt sympa (dans la caverne !) et Slughorn, on n'a pas grand chose à tirer de ce sixième opus. Mais bon, l'essence HP fait que j'arrive à le regarder quand même.
"Si un jour tu doutes, si tu as peur, que l'avenir te paraît sombre et que tu ne sais plus vers qui te tourner, fais comme les bulles de savon, dirige-toi toujours vers la lumière."

Marie Vareille, "Ainsi gèlent les bulles de savon".

Sakunator

Citation de: AntoineLaBouteille le 16 Oct 2012, 09:59
Mais c'est seulement que je ne comprend pas ta phrase :
Citation de: Sah Kura après les zombies le 14 Oct 2012, 23:52

:-\ Créer un lien entre les camps de déportés et des gangsters américains... Done.

Peut-être est-ce sur l'instant que tu as écris ça, mais ça me semble quand même bizarre. Pour moi aucune corrélation n'a été faite entre les Gangsters et les déportés.

"Pas d'violence, c'est les vacances" (désolée, je ne sais pas pourquoi >>ça<< (1min47) en tête :D) , ne t'en fais pas, je n'ai pas trouvé ton post particulièrement agressif ou quoique ce soit ^^ Je justifiais juste mes paroles après avoir vu ta critique ;)

En effet il ne devrait y avoir AUCUN lien entre ces deux films d'où ma petite bouderie : moi j'ai fait de lien par la musique puisqu'il s'agit de la même. (clair de lune)

Pour bien faire à mes yeux chaque film devrait avoir sa propre bande son, c'est tout. ^^

AntoineLaBouteille

Citation de: Sah Kura après les zombies le 16 Oct 2012, 19:04
Pour bien faire à mes yeux chaque film devrait avoir sa propre bande son, c'est tout. ^^

Là je suis bien d'accord ;)

Sakunator

Citation de: AntoineLaBouteille le 15 Oct 2012, 08:09
Si vous avez l'occasion, regardez Une drôle d'histoire ;)
Je suis tombé dessus par hasard l'autre jour, et je trouve ce film superbe.
Il parle de suicide et de dépression mais ces deux sujet sont très bien traités.
C'est drôle et émouvant à la fois, vraiment bien...





Et avec une reprise de Where is my mind ?, des Pixies au piano  ;D ;D

Je l'ai regardé tout à l'heure, la bande d'annonce me plaisait assez. Et je dois dire que je l'ai trouvé bien bon! Si tu as d'autres films du genre à proposer, je t'en prie, envoie! :D ;)

The Reg

A propos des musiques reprises, y'en a une que les films Gaumont ont repris 742 fois à une époque. Asterix et la surprise de césar (le moment où il manque de se noyer), Banzaï avec Coluche, A chacun son enfer avec Annie Girardot, des bandes-annonces... une musique de suspense qu'ils devaient trouver bien, on l'a vu durant au moins 10 ans dans divers films de leur studio. :D

The Reg

#3893
Harry Potter et les reliques de la mort Parties 1 et 2 (2011)

Ca y'est, nous y sommes. Le dernier film d'Harry Potter, il aura fallu 10 ans à la Warner pour les sortir. L'histoire finale est en deux parties ? Qu'à cela ne tienne, ma générosité n'a pas de limite, voici ma critique des deux films à la fois, bande de petits veinards ! Je me souviens d'avoir vu un soir le soir 3 (oui, leur spectateur, c'est moi !) avec une critique qui disait « Des disputes d'ados en attendant la véritable fin de l'histoire. » Bon, ça c'est la femme qui n'a rien capté et de toute évidence n'a jamais lu le livre.

Le début du film laisse un véritable espoir concernant la qualité de cet opus : Première scène forte : Hermione efface la mémoire de ses parents, et tout ce qui pourrait leur rappeler son existence. J'aurais bien aimé voir un peu plus le départ des Dursley mais, il ne faut plus attendre grand-chose les concernant, moyennant quoi, du 4e au 7e film, on aura vu Dudley 4 minutes, Petunia et Vernon 1 minute 15, et ils auront eu 4 lignes de texte à eux trois. Bye bye.

On revoit Voldemort, totalement absent (en dehors d'un flashback) du 6e film, dans une réunion de Mangemort qui prend son temps et installe bien l'ambiance. Enfin, Harry qui revoit le placard sous l'escalier dans lequel il a dormi des années, jolie touche. Prouesse technique pour continuer : Réunion de famille du casting qui se transforment tous en Harry, c'est vraiment très bien fichu et assez drôle de voir un morphing mi/homme mi/femme où Harry habillé en femme.

La poursuite suivante n'est pas spécialement intéressante mais ça, c'est le lot de la majorité des scènes d'actions de la saga. Ses conséquences le sont déjà plus. Blessures graves, mort... pauvre Hedwige. Ha ouais, Maugrey meurt aussi. Un des rares points à avoir eu le droit au traitement 50% dans ce film est la famille et la jeunesse de Dumbledore, on en parle, mais de manière inutile si on ne va pas jusqu'au bout. C'est excusable car ce n'est pas primordial à l'histoire

Le voyage d'Harry, Ron et Hermione commence bien vite. D'ailleurs, ça fait bizarre de les voir se balader dans notre monde ordinaire, ça change, c'est bien. Un des plus gros reproches que j'adresserai à ce film est qu'on manque d'explications une fois encore concernant un point important. On sait qui est RAB, qui a volé le médaillon de Voldemort. Super. Et comment il a su, comment il a fait ? On n'en saura rien.

D'ailleurs, là où la scène avec Kreattur et le médaillon au square Grimmaurd est une des meilleures du 7e livre. Ici, rien à voir. Déjà on revoit Dobby avant l'heure, pourquoi pas, son rôle avait injustement été viré des 3 films précédents. Passons même sur le fait que c'est pour lui « bonheur de revoir Ron » qu'il n'a jamais vu dans le 2e film. Seulement au-delà de ça, c'est Kreattur qui est dépouillé. Dobby est un elfe mignon avec la voix gentille de Pierre Laurent qui a connu Harry quand il était gamin, on l'identifie en temps que gentil un peu excentrique, ce qu'il est. Mais Kreattur a un gros nez, une tête de méchant, une méchante voix, c'est qu'il doit être méchant. Ca ne peut pas être plus profond que ça, bien sûr que non !

L'aventure au ministère de la magie, c'est réussi. Un peu d'humour concernant les apparences changées grâce au polynectar (venant principalement de Ron), et youpi, on revoit Dolores Ombrage. Elle a à nouveau ce qu'elle mérite, mis à part un crochet du droit à la mâchoire. Je dois quand même dire qu'à l'instar du cambriolage chez Gringotts, ce n'est pas le passage qui me plait le plus, mais ça, c'est dans le livre comme dans el film.

Ils commencent leur fuite, ils campent, ils semblent au point mort. Ils sont tristes, ils se disputent, le rythme est lent. Je peux comprendre qu'à l'occasion ça paraisse même trop long, mais en bref, David Yates insiste sur le temps qui passe, sur l'ampleur de la tâche et de la faiblesse de leurs moyens pour la mener à bien qui semble les dépasser, qui les amène à douter les uns des autres. Il y va mollo, pour une fois qu'un des films de la saga peut se le permettre. Et c'est ça qui a du déplaire au critique de France 3 et aux spectateurs qui ne connaissent pas l'univers, tout ce qu'elle a vu c'est 3 ados fugueurs et geignards.

L'ambiance mélancolique à souhait de Godric's Hollow est très bien rendue, au cimetière comme devant la maison des Potter. Mais le passage flippant qui suit est brillant aussi, des fois qu'on ait oublié qu'Harry Potter n'est pas pour les enfants, contrairement à la croyance populaire. L'ambiance installée certes, mais lorsque Bathilda se décompose pour laisser apparaitre Nagini, c'est vraiment pas le genre de choses à montrer à un marmot.

La nuit où Ron revient et où ils ouvrent le médaillon, je suis plus partagé. La réconciliation finale Ron/Harry aurait pu donner une scène forte. Cela dit, j'aime bien son retour, où il fait tout pour se faire pardonner auprès d'Hermione, une fois encore, il apporte un humour bienvenu. Hermione qui bientôt raconte le conte des trois frères chez Mr Lovegood, dans une magnifique séquence d'animation. Totalement inattendue, en passant. Ca relève un peu le côté fadasse qu'il y a souvent dans les films depuis le 4e.

Et arrive le moment qui a fait pleurer plus d'un lecteur, la mort de Dobby. Malheureusement, ici, comment voulez-vous qu'on compatisse autant qu'on le devrait, quand on a soigneusement évincé son rôle des autres films ? L'attachement qu'on devrait avoir pour lui et donc la tristesse ressentie à sa mort en sont d'autant estompées, malgré l'acharnement que met Harry à lui creuser une tombe... pendant que Voldemort viole celle de Dumbledore.

Harry échafaude un plan avec un gobelin pour cambrioler Gringotts, dans un passage qui, très franchement, n'est pas passionnant quand on s'attend à retourner à Poudlard. D'accord, Hermione en Bellatrix Lestrange, c'est assez drôle, d'accord, l'effet des coupes qui se multiplient est plutôt bien foutu, de même que le dragon (quoi qu'il ne soit pas stupéfiant non plus)... mais vivement Poudlard. Par contre, juste avant, j'applaudis le véritable massacre des gobelins par Voldemort, le voilà marchant autour d'un tas de cadavres mutilés... et bé !

Nos 3 compères se rendent à Pré-au-lard, et voilà Abelforth, le frangin de Dumbledore. On s'attarde un instant à évoquer la jeune sœur d'Albus, vous connaissez la chanson : Ca ne sert à rien d'en parler si c'est pour ne pas être assez explicite etblablabla, j'en ai marre de le dire, vous devez en avoir marre de le lire. Je n'avais pas pensé au cinéma en allant voir la deuxième partie, qu'on resterait autant à l'école. Et quand je l'ai réalisé, ça m'a enthousiasmé, car la partie à Poudlard est passionnante. Déjà, on revoit toutes les têtes connues. Ginny, Cho, Dean, Seamus, les professeurs McGonagall, Flitwick, Slughorn, ou encore Rusard...

Je ne m'attarderai pas moi-même sur les quelques moments du livre que j'aurais voulu voir. Entre la fuite de Rogue, la résistance qui s'organise aussi bien au niveau des élèves que des professeurs et la musique parfaitement dans l'esprit, il y a un petit sentiment d'allégresse pas désagréable qui s'installe lorsqu'on est dans une salle de cinéma. La destruction des Horcruxes continue, mais nos jeunes amis profitent plutôt de ces moments pour se rouler des pelles.

Une féroce bataille dans Poudlard s'engage (pour une fois, les séquences d'actions ne sont pas trop gonflantes), elle n'a pas le côté épique tel, disons, les batailles des seigneurs des anneaux, mais elle se défend bien. Cela dit, les scènes plus intimes, telles le face à face Rogue/Voldemort et ce qui s'en suit, sont encore meilleures à regarder. Certains trouveront ça trop cliché mais, me concernant, je trouve la dernière réplique de Rogue parfaite.

La bataille s'interrompt. Il y a eu des morts parmi les gentils, c'est épouvantable ! Sauf si on s'arrange pour qu'elles soient à peine visible et qu'une personne qui éternuerait à ce moment là le loupe. Il y a quand même Lupin, sa femme Tonks et Fred Weasley. On a du voir le cadavre du gobelin Gripsec plus longtemps ! Pour rester dans le domaine des déceptions... la pensine de Rogue. Malheureusement c'est 100 fois trop résumé, n'importe qui n'ayant pas lu le livre ne pigera pas tout car pour la 74 932e fois, on a encore des bribes de dialogues qui sont inutiles sans le reste, là où on a une scène complète dans le livre.

Demi-déception toutefois car pour être juste, ce passage ne manque pas de points positif également. Evidemment ça répond à pas mal de questions, évidemment, ça répond à quelques questions, et on a bel et bien la preuve que l'histoire de JK Rowling a été carrément blindée. La musique est formidable. Je note que le visage de Rogue rajeuni est réussi quoiqu'un brin bizarre. Les moments d'émotion sont parmi les plus réussis de la saga, la réplique de Rogue (tirée du livre) « Vous l'avez élevé comme un porc destiné à l'abattoir » sonne vraiment très fort.

On est au bout du bout, on sent la charge sur les épaules d'Harry, totalement vidé, qui affronte courageusement la mort. Son dernier dialogue avec Dumbledore, sans musique ou bruitage extérieur, est tellement paisible du fait du bien après l'heure et demie écoulée. Et là... NOOOOOOOOOON ! Tout le monde croit Harry mort oui mais on s'en fout, ce que je veux savoir c'est pourquoi diable faut-il qu'ils rajoutent ce discours bateau dans la bouche de Neuville « Oui Harry est mort mais il vivra toujours dans nos cœurs »... et dans ton cul Neuville, tu crois qu'il vivra ?

La bataille reprend, j'adore le passage où madame Weasley tue Bellatrix Lestrange. Voldemort lui, a perdu sa classe, pour autant qu'il en ait jamais eu dans les films. Sa voix apparait plus à l'ouest que jamais, il semble parfois plus con que Gilderoy Lockhart lui-même, ses sorts sont inefficaces... Et le duel final, j'en attendais autre chose, notamment le coup final où j'ai cru qu'il avait simplement été désarmé ! Mais bon, tout est bien qui finit bien. Voldemort est défait, Harry marche au milieu de tout le casting des gentils réunis dans une seule pièce, des fois qu'on ait loupé que presque tout le monde avait été rappelé pour l'occasion, ce qui est franchement sympa. Un dernier dialogue (sans la réparation de l'ancienne baguette d'Harry) et voilà,  il ne reste plus que l'épilogue à voir.

Ils ont bien vieillis les acteurs, chose pas facile pour que ça paraisse naturel, surtout qu'ils auraient pu avoir la main trop lourde, ils sont censés avoir moins de 40 ans malgré tout. Une oreille avertie se rendra compte qu'on retrouve la musique des opus de Chris Colombus, pour boucler la boucle d'une sacré saga, malgré ses défauts. On ne peut pas tous les pardonner parce qu'ils se sont finalement décidés à faire un boulot convenable avec ce 7e volet, mais ça offre au moins une fin satisfaisante. C'est un BUSE mérité, avec mention Effort exceptionnel. La saga dans son ensemble laissera une impression légèrement amère, les raisons en sont diverses. Mais je vous parie que dans une vingtaine d'années, Hollywood en fera un remake. L'occasion de gueuler un peu plus car j'ai dans l'idée que ce ne sera pas parfait là non plus.

The Reg

#3894
Bon, pour répondre à la question que vous vous poserez peut-être, NON je n'en ai pas marre de faire des critiques. :D

Fantômes contre fantômes (1996)

Si on dit Michael J. Fox aux gens, la grande majorité du temps ils penseront "Retour vers le futur", ou peut-être Spin City pour les amateurs de Sitcom. Il a pourtant tourné dans quelques autres films plus ou moins connus, comme Doc Hollywood, ou le film que j'ai revu hier (je crois me rappeler que certains d'entre vous le connaissent bien) fantômes contre fantômes, réalisé par Peter Jackson. Une bonne dose d'humour noir et un peu d'épouvante dans un film qui méritait mieux que les faibles scores qu'il a fait à sa sortie au cinéma.

Michael J Fox joue Frank Bannister, un architecte, soi-disant médium, qui a réussi à nouer des liens d'amitié avec quelques fantômes et qui leur demande de hanter les gens,  pour qu'il puisse se faire un peu de fric en faisant semblant de les chasser. Le côté miteux de Frank associé au côté déjanté des fantômes nous plongent dans un univers "comédie fantastique". Tous les personnages sont plus ou moins cinglés. Bannister est totalement blasé par la mort et le voir s'engueuler avec les fantômes c'est jouissif. Que ce soit avec le vieux shérif Walt Perry qui a la gachette facile, ou le génial Cyrus et son look de Jackson five toujours en pétard, ou encore mieux, le sergent instructeur Hiles qui mène les fantômes à la baguette, dans une scène tirée de Full Metal Jacket.

Au début, même les mystères concernant d'horribles meurtres baignent dans une ambiance plus dingue que vraiment morbide. D'ailleurs la musique de Danny Elfman est très bien pour rester dans le ton "bizarre sans être lugubre" et d'ailleurs, elle fait un peu penser à celle qu'il avait fait pour Beetlejuice. D'ailleurs on a l'impression de voir un pot-pourri de tous les films de fantômes de cette époque :

Beetlejuice donc, mais aussi SOS Fantômes, Ghosts, La famille Adams, etc. Au niveau de l'humour, il n'a rien à envier à leurs meilleures scènes. Sans parler de nombreux dialogues savoureux que je ne vous retransmets pas ici pour ne pas vous gâcher le plaisir si vous n'avez pas vu le film, des scènes jouant sur le comique visuel comme Bannister aidant Ray dans sa tombe, sont excellentes. Autre point fort : Dès le début du film, on voit que les effets spéciaux ont été soignés aux petits oignons. Aujourd'hui encore, 17 ans après la sortie de ce film, ils sont plus que présentables.

Et c'est alors qu'après quelques signes précurseurs, PAF, le film bascule encore. Le mélange de l'humour du fantastique et de l'horreur pure est très casse gueule, pourtant, Jackson joue très bien avec les trois, l'apparition du personnage psycho-rigide à la coupe Hitlerienne Milton Dammers confirmant qu'on n'a pas oublié le burlesque au moment où le film devient plus sombre. A la fin du film, les choses se corsent, flippant à souhait on passe au film d'horreur pur, encore une fois, on passe par différents genres même si celui qui domine est le survivor, on pourrait se croire dans Saw. L'humour est mis de côté, mais ça marche très bien, les effets spéciaux sont sublimés, le passé de tous les personnages est parfaitement mis en valeur, et on a le droit à de grosses surprises bienvenues.

Vous l'aurez compris, sans être le film du siècle, fantômes contre fantômes mixe habilement les genres, fait passer un bon moment, et, concernant beaucoup de monde y compris moi, donne vite l'envie d'être revu.

Statham17

J'ai vu récemment .

2fast 2furious = 13/20 ( j'hésite pour voir si le 3 est mieux ou pas :/ )

Taken = 16/20

Résident Evil Extinction = 16,5/20

H_2_B

Voilà Régis, j'ai enfin lu ta dernière critique sur Harry Potter. Un travail monstre mine de rien mais qui vaut la peine quand on voit les critiques qu'y en ressortent. Même si de mon côté, le trois reste mon préféré, je vois qu'on a plus ou moins les mêmes avis. J'avais rapidement réécrit quelques avis à chaud quand j'avais revu les trois premiers films et concernant les 2 premiers, je me suis retrouvé dans tes critiques. De même que pour les films les plus faibles de la sagas. Il me semble qu'on est souvent d'accord et en plus, tu en remets une couche en nous faisant la critique de Fantômes contre Fantômes, mon film préféré de Peter Jackson (j'en vois déjà qui doivent crier au scandale :D) qui a tendance à être un peu trop souvent oublié. J'en avais déjà parlé sur ce topic également mais ce film possède une édition DVD monstrueuse en 4 disque avec un making-of de plus de 4 heures des plus passionnants. Aux fans du genre, je le recommande vivement.

Statham17


Tony.

Citation de: SC17 le 21 Oct 2012, 19:21
Résident Evil Extinction = 16,5/20

Et bah moi j'ai été le voir aujourd'hui à la place de Ted, et j'me suis fais chier.
Utilité de mettre 75% des combat au ralenti ? Aucun, ça fait plus chier qu'autre chose.
J'gratte j'gratte et la nuit j'me défoule contre tes textes [CLAP CLAP] c'est le bruit de mes boules contre tes fesses !#Nekfeu

Statham17

Citation de: Tony. le 21 Oct 2012, 21:36
Citation de: SC17 le 21 Oct 2012, 19:21
Résident Evil Extinction = 16,5/20

Et bah moi j'ai été le voir aujourd'hui à la place de Ted, et j'me suis fais chier.
Utilité de mettre 75% des combat au ralenti ? Aucun, ça fait plus chier qu'autre chose.


Celui que tu as vu c'est Retribution ;) auquel j'ai mis 17/20