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Sujet cinéma

Démarré par stef, 3 Mar 2011, 19:35

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H_2_B

Citation de: Regismo le  9 Juil 2012, 17:05
C'est précisent le fait que Scarlett soit de moins en moins sympathique qui me fait aimer le film, la seule fois où elle apparait sous un bon jour, est quand elle défends Tara, même si elle se monde rude voire cruelle, elle défends sa famille, ses terres et ses rares bien restants. Mais elle va carrément trop loin après et, à vrai dire, au début du film, je pensais naturellement que Rhett était un personnage plus "mauvais" qu'elle, au final, je le trouve plus vache que véritablement cruel.


Pour moi, une des principales raisons qui font la réussite d'un film, c'est d'avoir des personnages bien caractérisés et sympathique. Pour la caractérisation de Scarlett, on peut pas faire mieux. C'est une femme au caractère bien trempée, très inintéressante de par son côté versatile. Elle se décrit comme une simple country girl mais elle est en réalité très maligne. Pour ce qui est de l'attachement, même si elle se comporte comme une véritable garce la plupart du temps, bah je continue de l'aimer. À certains moments j'avoue que je trouvais qu'elle allait un peu trop loin, mais j'aime bien la voir se comporter comme la petite fille gâtée qu'elle est. Aimer un tel personnage prouve que l'écriture du film est réussie. Avec une réserve tout de même, parce qu'il faut lui rendre justice, c'est sans l'auteure du livre qui y est pour beaucoup mais le résultat à l'écran est magnifique.

Et comme toi, quand le personnage de Rhett est introduit, il nous est présenté comme une petite vermine dont personne ne veut et du coup, on se dit que c'est un pur salaud. Alors qu'à ce moment là, Scarlett est juste une petite pimbêche mais rien de plus. Au final, Rhett est surtout cynique mais a un bon fond alors que Scarlett joue avec les sentiments de ceux qui l'entourent. J'ai cru aussi qu'elle allait changer au moment où elle rentre à Tara, juste avant l'entre-acte, et qu'elle promet de ne plus jamais mourir de faim. Je pensais qu'elle allait retrousser ses manches et devenir une travailleuse honnête comme son père le voulait. On voit rapidement que son côté tyrannique reprend le dessus et que les épreuves qu'elle a subit ne lui ont pas appris grand chose.

Citation de: Regismo le  9 Juil 2012, 17:05
En fait, quelle que soit la guerre évoquée, c'est souvent le cas dans les films de guerre, je pense qu'on trouve au moins autant de films avec la guerre en toile de fonds que de films en plein milieu des combats ou des camps de prisonniers. Le dernier métro (la vie d'un théâtre) Casablanca (un couple qui veut fuir la zone libre), au bon beurre (une famille collabo)... les exemples ne manquent pas.

En fait, quand il s'agit de films avec une guerre, je n'aime en général pas ceux qui traite de la guerre en tant que telle. Voir les champs de batailles ou ce genre de chose ne m'a jamais passionné, je n'aime vraiment pas ce genre de film. Par contre, j'aime bien ceux qui évoquent ceux qui ne combattent pas ou, comme le premier Rambo, ceux qui parlent de l'après-guerre. C'est pour ça que j'ai précisé que j'avais aimé le fait qu'on ne s'attarde pas sur la guerre en tant que telle et qu'il a été préféré des personnages extérieures à celle-ci mais qui en subissent tout de même les retombées. Je trouve ça bien plus intéressant.
Par contre, je ne suis pas un spécialiste des films de guerre, il me semble que c'est quand même assez rare de se concentrer sur le camp "ennemi", ici le Sud. Je me trompe ?

The Reg

Citation de: H_2_B le  9 Juil 2012, 18:33
En fait, quand il s'agit de films avec une guerre, je n'aime en général pas ceux qui traite de la guerre en tant que telle. Voir les champs de batailles ou ce genre de chose ne m'a jamais passionné, je n'aime vraiment pas ce genre de film. Par contre, j'aime bien ceux qui évoquent ceux qui ne combattent pas ou, comme le premier Rambo, ceux qui parlent de l'après-guerre. C'est pour ça que j'ai précisé que j'avais aimé le fait qu'on ne s'attarde pas sur la guerre en tant que telle et qu'il a été préféré des personnages extérieures à celle-ci mais qui en subissent tout de même les retombées. Je trouve ça bien plus intéressant.
Par contre, je ne suis pas un spécialiste des films de guerre, il me semble que c'est quand même assez rare de se concentrer sur le camp "ennemi", ici le Sud. Je me trompe ?
C'est vrai je suis d'accord pour les batailles, ce n'est pas ce que me passionne le plus, généralement. Du reste, les films que j'ai cité, Le dernier métro, Casablanca, Au bon beurre, chacun dans leur genre, j'ai vraiment aimé. En effet, c'est assez rare je crois que se concentrer du côté des "méchants", quelle que soit la guerre... ou alors, les films Allemands, Japonais, Italiens, traitant de la seconde guerre mondiale, n'arrivent peut-être pas dans nos contrées.

Toi aussi tu n'aimes que le premier Rambo ? Je trouve les suites ennuyeuses malgré toute l'action qu'il peut y avoir. Tous les morts, tous les morceaux de viande qui volent "tout ça m'est bien égaaaaaal..."... le premier, y'a qu'un mort et c'est à moitié un accident, on se concentre sur le scénar plus qu'autre chose et ça me plait.

Sam Szlack

Ce soir je me suis regarder Austin Powersm, 1er de la Trilogie.

Le scènario n'est pas interresant pour ce film, bien que le denouement est assez bien. (bien que le rythme est sur des montagnes russes: un moment on s'ennuie un peu, des fois on est "captivé"...)
Beaucoups de gags, mais un même genre de gags repetitif ([spoiler]Mustafa qui se fait tuer, Austin qui urine, l'equipe de Dr.Denfer qui rie...[/spoiler]), c'est marrant 1 minutes mais pas 5. :-\

Mais certains gags m'on fait hurler de rire ([spoiler]Austin nu et tout cache, pareil pour sa coéquipière, les morts des 2 ouvriers (quoique trop longs a mon gout), le soldat qui mate Austinvet l'enfance de Denfer[/spoiler]).

Mais il y a un detail derangeant : [spoiler]Austin et sa coéquipière se marie finallement ensemble,[/spoiler] je trouve cela vraiment cliché, inoriginal et peu inspiré...



Le pire de la série, bien qu'il se laisse regarder et que l'on rit souvent ;) 13/20

Statham17

Je viens de me revoir Blitz pour la énième fois.

Bon film avec Jason Statham, un des ces meilleurs je trouve. Ce film n' pas beaucoup d'actions mais est quand même une réussite car je trouve que l'ont a un bon scénario et de bon acteur tel que Aiden Gillen qui porte le rôle du méchant, ce rôle je trouve lui va a merveille ( il a bien la tête a ça  :D )  .

On a un bon générique de début avec une très bonne musique, un générique de fin par contre très simple avec une musique plutôt bof, les musiques du film nous mettent dans l'ambiance pendant tout le long.

La meilleur séquence du film est la fin car Aiden Gillen alias Barry Weiss alias Blitz ce fait arrêter, puîs relâcher, puis tuer par Statham, et juste avant nous avons le droit a une petite course poursuite a pied ;).

Donc ce film n'a pas besoins de beaucoup scène d'action car on est vraiment a fond dedans, les crimes, les dilogues, les interventions etc... Donc on trouve le film bien tout le long .

Remarqué un faux raccord .

16/20





H_2_B

Citation de: Regismo le  9 Juil 2012, 19:00

Toi aussi tu n'aimes que le premier Rambo ? Je trouve les suites ennuyeuses malgré toute l'action qu'il peut y avoir. Tous les morts, tous les morceaux de viande qui volent "tout ça m'est bien égaaaaaal..."... le premier, y'a qu'un mort et c'est à moitié un accident, on se concentre sur le scénar plus qu'autre chose et ça me plait.

Je n'ai pas vu le quatrième mais sinon oui, il n'y a que le premier que j'aime vraiment. La première fois que je l'ai vu, je ne m'attendais pas à ça et j'ai été agréablement surpris.

Passons aux critiques.

Tout d'abord, Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire. Le moins « Jim Carreysque » des films que j'ai vu jusqu'à présent car ce n'est pas lui le personnage principal. Comme quoi, le marketing fonctionne toujours aussi bien puisque c'est son visage et son nom qu'on remarque en premier sur les affiches mais bref, passons. Ce film est l'adaptation des premiers livres d'une série de romans du même nom. On suit les aventures de trois jeunes enfants qui deviennent orphelins et qui sont pourchassés par leur oncle, le comte Olaf, qui tente de s'emparer de la fortune dont ils ont hérités. Le film, et j'imagine que le roman est pareil, dépeint un univers très... étrange. On ne sait jamais trop à quelle époque le film se passe vu qu'on mélange style renaissance (les habits, les environnements)  à celui de notre époque (la technologie), les personnages aussi sont très atypiques, à commencer par le Comte Olaf qui ressemble à une sorte de personnage de dessins-animé, mélange entre les sous-fifres de MAD dans l'Inspecteur Gadget et de la Team Rocket pour ses déguisements qui ne trompent personne. Un méchant plutôt attachant de par le côté loufoque des  rôles qu'il joue mais également étrange et inquiétant quand on voit jusqu'où il est capable d'aller pour s'accaparer la fortune des Baudelaire. La tante Aggripine me fait penser quant à elle au professeur Trelawney dans Harry Potter. Mais ce qui la caractérise surtout, ce sont ses multiples phobies irrationnelles qui sont dans l'ensemble assez drôle. Et puis il y a les orphelins. Un peu trop intelligents à mon goût, ils se tirent facilement de situations inextricable (et ouais, j'en connais des mots classes. Antépénultième... bon, ça c'était juste gratuit) du coup, le danger ne se fait pas vraiment ressentir pour eux et fatalement, je les ai trouvés moins attachant que Olaf ou Aggripine. Bien que je sois tombé sous le charme de la petit Prunille et des sous-titres de son langage de bébé.

Le film ressemble à un film de Burton sans en avoir la même saveur, il manque cette petite touche qui fait qu'on aime les films de Burton. J'ai aussi pensé aux deux premiers Harry Potter quand j'ai vu ce film mais en moins réussi également. Ce que j'ai vraiment aimé, c'est l'esthétisme du film qui est vraiment particulier mais très beau, le personnage de Olaf et, forcément, Jim Carrey bien trop peu présent à l'écran mais qui brille par chacune de ses apparitions, Aggripine, jouée par Merryl Streep qui fait elle aussi un excellent boulot et le personnage de Prunille. La narration était également un bon point. Pour le reste, je n'ai pas vraiment accroché à la totalité de l'univers trop fantasmagorique, trop froid. Ça fait trop faux et je n'aime pas ça. Le film ne sait pas non plus sur quel pied danser et oscille entre le conte pour enfants avec parfois un côté trop sombre pour eux et malheureusement, le juste milieu n'a pas été troué.

Au final, c'est un bilan plutôt mitigé pour ce film dont l'histoire n'est pas inintéressante à suivre mais l'univers dans le quel elle évolue n'est pas des plus accueillant. Il devait y avoir des suites mais vu le temps qu'il s'est déjà passé depuis la sortie de ce film, j'a bien peur que celui ne reste orphelin.

Braqueurs amateurs : Ce film est l'exemple typique du film dont on n'attend pas grand-chose et qui se révèle au final une bonne surprise. Braqueurs amateurs, mais je préfère le titre original Fun with Dick and Jane qui rend plus justice aux moments funs justement que nous passons avec les personnages principaux, raconte l'histoire d'un couple qui a tout perdu et se voit contraint de commettre des braquages pour assurer ses lendemains.

Comme je l'ai dit, je ne m'attendais pas à grand-chose la première foi que j'ai vu ce film. Le pitch me semblait attrayant sans être non plus des plus passionnants mais je me disais qu'il y avait moyen de passer un bon moment. Et ce fût clairement le cas parce que comme son titre anglais le dit, ce film est fun. Les situations que vivent les Harper sont très drôles parce qu'elles sont légères, sans prétentions, mais bien trouvées. Le genre de film qui fait du bien à regarder. On peut diviser le film en quatre parties. La première, celle où tout va bien. La famille vit confortablement, Dick vient même d'avoir une promotion, bref c'est le bonheur. Le film commence donc en douceur de manière assez normale par cette partie qui n'est pas plus drôle mais offre déjà de bons moments, notamment grâce à Alec Baldwin à qui le registre comique va si bien.

La seconde partie est celle du retournement de situation. La famille est sur la paille et cherche de quoi survivre. C'est peut-être ma partie préférée car c'est celle où les scénaristes se sont fait plaisir en montrant à quel point une famille peut se rabaisser pour ne pas finir à la rue. Jobs minables, tests médicaux dangereux, courses contre la montre face à d'autres cadres pour un job mais aussi des astuces pour économiser de l'argent (leur solution pour économiser la douche, très drôle) tout ça est finalement très simple mais ça fonctionne bien et l'humour est omniprésent.

La troisième partie, c'est celle qui donne son titre français. Puisqu'ils ont joué selon les règles et que ça n'a pas marché, ils vont aller plus loin : le vol. Et étant donné que ce sont des amateurs, ça ne se passent bien sûr pas comme prévu et leurs premiers braquages sont hilarants. Plus ils commettent leurs délits, plus ils se perfectionnent mais gardent tout de même ce côté fantaisiste. C'est ça que j'aime dans ce film, sa légèreté. Le film parle d'une compagnie qui a fait faillite laissant des milliers de travailleurs sans emplois obligé de recourir aux solution extrême et pourtant, le film a décidé de suivre une optique comique sans non plus que ça soit exagéré. Une comédie de bout en bout, mais pas non plus trop lourde, juste ce qu'il faut pour passer une heure et demi de plaisir.

La dernière partie est celle du « gros coup », celui censé offrir une fin à la carrière de braqueurs de Dick et Jane une bonne fois pour toute. Là, c'est la partie dont je suis le moins fan parce qu'elle est un peu moins fun que les autres. C'est pas non plus sérieux à 100% mais c'est juste moins léger. C'est une partie à la Ocean Eleven, avec un plan au départ bien ficelé mais qui part en sucette et duquel il faut réparer les pots cassés. Amusant mais pas autant que le reste.

Au final, Braqueurs amateurs offre la dose de rire que l'on demande d'une comédie et délivre même plus que ce à quoi on pourrait s'attendre. Des moments drôles et cocasses qui permettent à Jim Carrey et Téa Léoni de se lâcher ainsi que Alec Baldwin. Scénarisé en partie par Judd Apatow, ce n'est qu'aujourd'hui que j'ai découvert la vraie raison du pourquoi j'aimais tant ce film. Quand on a un scénariste qui est loin d'être un amateur, on passe un moment fun avec Dick et Jane.


Sam Szlack

Aujoud'hui, je me suis acheté le DVD du film "Thor", que je n'avais pas vu au cinéma.

Alors, commencons...
Thor a un bon scénario, certes classiques mais qui fonctionne. Il suit le schéma "un malheur arrive au heros-le mechant en profite et veux faire un acte vilain-le heros tombe amoureux d'une fille differente de lui et qui le comprend-le vilain est arreté.

Et les scènes d'actions (d'habitude pour certains films, je me fous des scènes d'action. Mais dans un fiom adapté des comics MARVEL, il en faut ! ;)) ne sont pas exeptionnelles... Seuls la 1ere [spoiler]contre les Géants des Glaces[/spoiler] et même la meilleure... [spoiler]Les scènes où Thor va chercher Mjolnir[/spoiler] est la seconde plus bonne. Mais [spoiler]l'affrontement "Thor VS Loki" manque de punch et est presque ridicule... Et celle contre la machine est vite faite... Il manque aussi beaucoup de punch...[/spoiler] Mais je ne peux pas dire que il manque de l'action, bien qu'elle n'est pas exellente et plus que presente...

Coté acteur, Chris Hemswort est taillé pour le rôle de Thor (il lui a même fais don d'une jolie barbe ;D).  L'acteur qui joue Loki, dont le nom m'échappe, est aussi vraiment bien dans son rôle.

Mais Nathalie Portman, ben tout comme son rôle, est emcombrante. Franchement, l'histoire d'amour et le personnage de Portman est franchement chiante, et cause des chutes de rythme... Là où dans d'autres films MARVEL comme Spider-man, les histoires d'amours n'emcombraient pas le film et ne faisais pas baisser le rythme, Thor est franchement lourd avec son côté romantique.
D'ailleurs, Thor sans histoire d'amour aurrait été braucoup mieux, et plus original et fidèle au comics.

La façon dont Thor devient un super heros est bof. Je veux dire où il fait des actes heroïques.

Un fin original ([spoiler]La fin de l'histoire d'amour m'a surpris et finallement, j'attends la suite de cete romance dans le 2, mais il faudra que elle prenne moi de plus[/spoiler] mais le combat final est est ridicule (les dialogues ressemblent a cela :"Grr... Ahh ! Ouf !"...), et la fin m'a semblé bizarre ( alors que [spoiler]Loki a voulu tuer Thor et Odin, il est regretté... Le fait aussi que Loki semble un moment contre le peuple des Géants des Glaces alors qu'il les a fais rentrer a Asgard m'a semblé bizarre... Peut etre pour faire croire qu'il est gentil et acceder au Trône...[/spoiler].


Au final, un film divertissant mais trip léger... J'attends quand même la suite. :)



13/20

Jσнη Đoгıαπ

#3141
Citation de: Sam Szlack le 10 Juil 2012, 17:08
Mais Nathalie Portman, ben tout comme son rôle, est emcombrante. Franchement, l'histoire d'amour et le personnage de Portman est franchement chiante, et cause des chutes de rythme...

Tu n'aimes pas comment joue Natalie Portman ou tu n'aimes pas le rôle qu'elle interprète ?
Bien que j'adore Natalie Portman, Thor est un vrai navet, jamais vu pire mal adaptation d'un Marvel.


                             

H_2_B

Tout de même, je crois qu'un jour j'essaierai de voir les films de super-héros que j'ai manqués jusque là. Thor en fera bien sûr parti.

Yes man : Après « Jim Carrey ne peut plus mentir » et « Jim Carrey a les pouvoirs de Dieu », voici « Jim Carrey ne peut plus dire « non ».» Et encore une fois, à partir d'un pitch tout simple, le film est une réussite. Yes man est le genre de film sympa qu'il est difficile de ne pas aimer. Le film qui part d'une idée et qui explore le plus de possibilités ou de délires possibles. Des situations délirantes ou exagérées ou l'utilisation du « Oui » met celui qui l'utilise dans une situation délicate. Et si en plus, cette personne est Jim Carrey, moi j'adhère.

Bon, faut avouer, sa vole pas haut, mais en même temps, j'en attendais pas beaucoup de cette comédie, juste qu'elle me fasse rire et passer un bon moment pendant 1 h 30. Le contrat est rempli. Le film débute avec Carl qui semble avoir définitivement avoir abandonné l'idée de s'amuser. Il passe ses soirées à regarder une série de films loués plus tôt en rejetant toutes les invitations de ses amis. Jusqu'à ce que Carl assiste à un séminaire où il apprend le pouvoir du « Oui ». À partir de là, Carl ne fait pas dans la demi mesure et dit oui à absolument tout. Le film passe donc tout en revue. Les spams sur internet, les annonces sur des tableaux d'affichages, des personnes dans le besoin qui ne demande qu'un peu d'aide... C'est parfois drôle, parfois ça donne juste des bels images qui font dire « Ça doit être cool de faire ça ». Bref, Yes man est ce qu'on appelle un film mosaïque. Un film qui assemble une série de sketchs autour d'un même sujet. Pas très imaginatif mais suffisamment réussi pour qu'au final, ça ne tient que du détail.

Mais pour ajouter un peu d'épaisseur au film qui, il faut l'avouer, serait vide, on y ajoute une histoire d'amour avec ma chouchou, ma star-crush, la dorkable et ravissante Zooey Deschanel. Une fille déjà délirante à la base qui va participer avec Carl à ses délires de Yes man sans être courant. Comme ça au passage, on rajoute un petit retournement de situation un peu avant la fin du film quand elle découvrira qu'il devait dire oui à tout. Mais de toute façon, on sait que tout finira bien. Mais elle rajoute encore une petite touche délirante en plus qui, associée avec celle de Jim Carrey fait des malheurs.

Et bien voilà, je crois que j'ai déjà tout dit sur Yes man. Au final, il n'y a pas grand-chose à en dire parce que le film en lui-même n'est pas très étoffé. Mais ça ne l'empêche pas d'être efficace et procurer la dose de rire demandée et pour ça, je dis « Oui !»


I Love You Phillip Morris : Encore une fois, et j'aime à le répéter, le marketing a visé à côté. Vendu comme La nouvelle comédie avec Jim Carrey, I Love You Phillip Morris peut décevoir. La première fois que je l'ai vu, j'avais trouvé ça trop tiré par les cheveux et pas aussi drôle que ce que les extraits à la télé voulaient nous montrer. C'est depuis ce moment là que je ne me fie plus aux bandes-annonces et que j'essaye même de les éviter un maximum.

I Love You Phillip Morris raconte l'histoire vraie, et ça je l'ignorais totalement la première fois que je lai vu, de Steven Russell, un escroc dans toute sa splendeur qui n'a fait que mentir à tous ceux qui l'ont croisé dans sa vie. Il est surtout connu pour ses arnaques à l'assurance, ses détournements de fonds et ses multiples évasions de prison. Mais le film se concentre surtout sur un aspect bien particulier de sa vie. Celui de son histoire d'amour avec le fameux Phillip Morris qui donne son nom au métrage. Parce que ce qu'il faut savoir sur Steven, c'est que tout ce qu'il a fait, ses mensonges, ses arnaques, il l'a fait avant tout pour les personnes qu'il aimait. Pour sa femme, d'abord, avant qu'il ne réalise qu'il ne vive pleinement son homosexualité. Pour Jimmy, son premier vrai petit ami et le premier pour lequel il ira en prison. Et enfin pour Phillip, également détenu et avec qui il vivra la passion la plus tumultueuse de sa vie. Ce film est donc avant tout un film sur l'amour et montre jusqu'où un escroc est capable d'aller pour rendre heureux ceux qu'il aime. Et oui, comme on pouvait déjà s'en douter par son titre, ce film, en plus d'être un biopic, est une comédie romantique. L'aspect comédie n'est pas exacerbé ici. Il ne s'agit en vérité que de petites pointes d'humour qui arrivent ça et là, comme dans d'ailleurs la plupart des films u genre, mais ce n'est en aucun cas « La nouvelle comédie avec Jim Carrey » comme elle nous a été vendue.

Il s'agit donc d'une histoire d'amour. Entre deux hommes, certes, ce qui aux États-Unis est assez rare et a donc refroidi la plupart des investisseurs rendant la production du film difficile, mais ça reste tout de même une histoire d'amour. Le plus atypique n'est pas qu'il s'agit ici de deux hommes, mais plutôt de l'histoire en tant que telle. Une histoire qui commence en prison, dans deux ailes séparées, avant que les deux hommes ne soient réunis et qui feront tout pour que leur romance ne soit pas différente de ce qu'elle pourrait être s'ils étaient des hommes libres. Diner en amour, danse, cinéma, tous les clichés de rendez-vous passent avec la différence qu'ils sont derrière les barreaux. Et c'est assez sympa d'avoir montrer cette partie de la vie de Steven Russell, conférant au film un côté mignon et rendant attachant un gars qui a escroqué l'état du Texas un paquet de fois. Mais l'aspect du film que j'ai préféré, ce sont surtout les coups montés par Russell. Son côté beau parleur, sa capacité à s'en sortir quelque soit la situation, tel un caméléon. J'aime beaucoup la série White collar qui montre également comment, avec un bon bagou, on peut s'en sortir. Et c'est ce que Steven fait, il n'a fait aucune étude et pourtant il arrive à se hisser aux sommets avant d'être rattrapé par ses vieux démons qui le forcent à vouloir plus que ce qu'il n'a déjà. Je ne suis pas psy, mais c'est à croire qu'il ne peut pas s'empêcher de mentir ou d'escroquer.
Autre aspect que j'ai beaucoup aimé, les évasions. Steven Russel est connu pour s'être évadé quatre fois de prison, alternant les plans les plus simples avec les plus ambitieux. C'est pour ça que j'aimais également la série Prison Break, voir les plans d'évasion est vachement intéressant et de savoir en plus que tout ce qu'on voit dans le film est vrai rend la chose encore meilleur. Vraiment, ça friserait presque le respect de voir avec quel culot Russell a réussi à s'échapper.

Pour ce qui est des interprètes, Jim Carrey et Ewan McGregor sont parfait. Carrey, par son côté dingue arrive à transmettre à l'écran la facétie du personnage de Steven Russell. De même, McGregor est parfait en naïf Phillip au cœur et à la gentillesse exacerbée qui pardonne à Steven tout ses mensonges par amour. Leur romance à l'écran semble très juste, il y a une vraie alchimie entre deux et donc leurs scènes d'amour fonctionnent bien. Et étant donné que le film repose avant tout sur cette romance, il fallait qu'elle soit crédible et de ce côté-là, c'est un sans fautes. Je pourrais tout de fois émettre une réserve quant à certains points de vue des deux réalisateurs vis-à-vis de Steven. Le plus gros étant pour moi son homosexualité. Pour moi, ce point là est introduit de manière trop exagéré et reste trop présent au premier plan alors que s'il avait été hétéro, je suis sûr que certaines scènes auraient été évitées. À croire que quand l'homosexualité joue un rôle assez important dans un film, on veut toujours en faire un peu trop. Pour moi, une romance gay ne doit être traitée différemment d'une romance hétéro. Et donc le problème de ce film est qu'il offre par fois des scènes trop rendre dedans, comme s'il voulait être sûrs qu'on ait bien compris que Steven et Phillip sont gays. Est-ce que dans Pretty Woman on insiste à fond sur le fait que Julia Roberts et Richard Gere sont hétéros ? Bah non, on le voit bien dans leur histoire d'amour et ici, il aurait dû en être de même. C'est le seul reproche que j'ai vis-à-vis de ce film, son côté un peu trop rentre dedans (et je vous interdis de rire à cette phrase à double sens... Et à celle là aussi !)

Au final, I Love You Phillip Morris est un film qui offre une histoire d'amour différente de ce qu'on a l'habitude voir mais qui fonctionne tout aussi bien grâce à un duo d'acteur excellent et une sincérité dans ce qui les unis. Les aspects crapuleux de la vie de Steven sont intéressants et même passionnants, de même que sa vie carcérale. Un peu plus de subtilité n'aurait cela dit pas fait de mal mais dans l'ensemble, j'ai trouvé que c'était un bon film.

Sam Szlack

Je n'aimes pas son rôle...
D'ailleurs, je ne trouve pas qu'elle devrait etre dans un film MARVEl... Elle est loin de cela....


Pour Thor, tout n'est pas a jeté...
Mais le pire est The Incredible Hulk pour moi...:(

beniboy97

Citation de: Sam
Szlack link=topic=622.msg142641#msg142641 date=1341939728

Mais le pire est The Incredible Hulk pour moi...:(

Ça, c'est vrai! Et belle critique Sam, j'ai appréciéThor un petit peu plus que toi on dirait  ;). J'ai décidé de me taper la trilogie X-Men et les Origines Wolverine, donc peut-être critiques à venir....

Statham17

Pour moi Hulk 2 est vachement mieux que Thor . ;)

Maurry Christmas!

Citation de: SC17 le 10 Juil 2012, 18:54
Pour moi Hulk 2 est vachement mieux que Thor . ;)

Bien d'accord pour une fois.

Franchement Thor vraiment trop à l'américaine. Moi je donne malheureusement 5/20 à Thor.

L'incroyable Hulk est vraiment réussi, il y a de la logique aucune scène d'action inutile et avec un excellent rythme, ce film est un bijoux et il mérite selon moi 18/19/20.

beniboy97

sérieuz  :o.  J'ai beau être un fan de Marvel, je me suis quand même emmerdé durant les 2 hulk. J'ai vachement mieux aimé son rôle dans les Avengers!

Statham17

Citation de: beniboy97 le 10 Juil 2012, 19:31
sérieuz  :o.  J'ai beau être un fan de Marvel, je me suis quand même emmerdé durant les 2 hulk. J'ai vachement mieux aimé son rôle dans les Avengers!

J'ai d'ailleurs trouver Hulk dans Avengers moins bien fait qu dans Hulk 2  :-\

Maurry Christmas!

#3149
Hulk dans Avengers un caractère qui ne le définit pas bien, il est trop sarcastique. Donc contrairement à toi je trouve que Hulk dans Avengers et l'une des rares faiblesses de l'excellent Avengers.