[The Phenom]

"Le film a pris une approche moins sombre par rapport aux deux précédents réalisés par Tim Burton, car Warner Bros. cherchait à faire un divertissement familial. Avec le changement de réalisateur, l'univers de Batman change également. Si Burton affectionnait une ville à l'architecture gothique où dominent les couleurs froides, Joel Schumacher penche pour un univers moderne, urbain et coloré. L'idée d'un divertissement familial afin de contrebalancer Batman : Le Défi est également mise en avant, Batman de Tim Burton étant considéré comme trop sombre par le distributeur."

En gros, ils ont fait exactement comme Teenage Mutant Ninja Turtles 3. On prend des héros de films pour adolescents, dans un univers sombre, on transforme ça pour en faire un film pour enfants dans un univers coloré. C'est ce qui a tué la franchise Ninja Turtles, parce qui avait certainement le potentiel de faire un quatrième film si ça marchait, et c'est ce qui a tué la franchise Batman.

[Dr. Nick]

Cool la critique de Batman Forever Dr. Nick, mais trop pompée sur la mienne.

Ben oui mais je suis désolé si tu as dit tout ce qui avait à dire sur celui-ci.

[The Reg]

Je viens de voir X-Files Régénération (2008) le deuxième film tiré de la série. Le film au contraire du premier assez bien reçu, se tape d'assez mauvaises critiques. Et en le voyant... quelle surprise ! Personnellement il m'a plu et je ne me suis jamais ennuyé mais je comprends pourquoi certains ont pu ne pas aimer et comme je l'ai dit, j'ai été surpris. Pourquoi ? Car ce film ne vise vraiment pas haut.

Dans le premier film le passage au grand écran permettait quelques passages d'anthologie au niveau action, et question mise en scène quelques plans bénéficiaient clairement d'un peu plus d'ambition que dans une série télé, et puis on avait les extra-terrestres, tout ça... Ici, 3 surprises :

1/ Rien de surnaturel ou presque. Y'a une vague allusion à du surnaturel mais selon les points de vue on peut en réfuter toute trace dans le film. On retrouve Mulder et Scully quelques années après la fin de la série qui enquêtent sur une disparition pas très mystérieuse a priori, sinon la personnalité d'un type qui veut les aider dans cette affaire.

2/ Quasiment aucune scène d'action. Je viens de voir le film et je dois faire un effort pour me souvenir de séquences qui bougent. Y'a des accidents de voitures pas méga spectaculaires et une poursuite pas mémorable à un moment, mais c'est tout je crois.

3/ Pas de climax ! Il y a une résolution de l'enquête mais là encore, pour quiconque attend que ça bouge vraiment, ça se termine simplement. A contrario le premier film démarre avec [spoiler] un immeuble qui explose en plein cœur de Dallas[/spoiler], et finit par [spoiler]une poursuite haletante où Mulder et Scully gravement blessés sont poursuivis par des monstres alors qu'ils sont menacés d'être ensevelis sous une immense avalanche[/spoiler].

En soi ça ne me pose pas de problème cette enquête terre à terre, avec pas mal de références à la série, Mulder et Scully parlent beaucoup, et j'adore leurs discussions, j'en aurai même voulu plus. Mais ce film est clairement pour les fans pour cette même raison. D'autant plus qu'outre être très causant donc je le redis, y'a pas d'action, pas de paranormal et la réalisation est très sage.
J'ai aimé mais c'est tout de même très curieux. A quel moment Chris Carter s'est dit "Eh les gars là je tiens THE idea là, vous allez pas en revenir : Si on sortait un autre film de X-Files où on refrénerait un max les idées de grandeur que supposent un passage de la télé au cinoche pour faire un film de parlotte ? Sérieux l'originalité, je suis un putain de visionnaire !"

[The Phenom]

Les Misérables (2012)

Autant vous le dire tout de suite, les gens allergiques aux comédies musicales et aux spectacles de Broadway devront passer leur tour avec la dernière adaptation cinématographique du roman de Victor Hugo. Ben oui, ça chante et ça chante toujours. Des mots les plus épiques jusqu'à des '' I OPEN THE DOOOOOORRRRR '', ce qui pour ma part demeure une épreuve certaine. Sauf qu'il ne faut pas se leurrer, si le film de Tom Hopper laisse planer une traduction presque littérale de la scène à l'écran, LES MISÉRABLES demeure une oeuvre fort cinématographique, avec quelques -unes des plus belles images de cette année là.

Paradoxalement, tout l'intérêt du film repose dans la façon splendide dont Hopper a réussi à garder l'esprit de la scène dans son film et ce en mettant un focus presque gênant sur les performances de ses acteurs. Dans la plupart des cas, les acteurs offrent des performances époustouflante et Hopper les filme de près, très près et plus ils souffrent, plus ils sont sales, plus ils puent et plus le réalisateur réussi à nous embarquer dans la magie de l'histoire. La performance de Anne Hathaway de I Dream a Dream viendra chercher quiconque a du coeur. Hopper donne tout le ton à LES MISÉRABLES avec son focus sur des visages, misérables... comme quoi hein. Derrière donc tout cet aspect spectaculaire, se cache donc une réalisation soignée et songée, qui donne au film un intérêt certain.

Tom Hopper est un réalisateur ambitieux, qui parfois se perd dans son sujet. LES MISÉRABLES ne fait aucunement exception à la règle et se trouve à devenir un film un peu hasardeux et qui semble s'accrocher à tous les détails possibles, ce qui devient extrêmement lourd et ce avec une durée de plus de deux heures trente. Ajoutons que derrière plusieurs scènes qui ne risquent pas de capter l'intérêt de tout le monde, on doit également se farcir quelques unes des pires prestations vocales avec un Russell Crowe qui semble vouloir beaucoup, mais qui s'avère presque un élément parodique tellement sa voix est inadéquate en comparaison aux autres acteurs du film.

Même si honnêtement je ne considère pas LES MISÉRABLES parmi les meilleurs films de l'année 2012, le film de Tom Hopper est certainement une expérience intéressante contenant plusieurs qualités, mais malheureusement quelques défauts énervants. On s'y perds parfois, pas tant par la complexité de l'histoire que la passion tonitruente qui viendra peut-être à bout de vos nerfs. Sauf qu'il y définitivement quelque chose de spécial avec le film, que vous aurez les bon soins de découvrir.

[Dr. Nick]

Allez, continuons avec la période Chou Marreur. Oui, vu le film dont je vais vous parler, c'est tout à fait cohérent de commencer par un jeu de mot pourri. Bref, nous voici en 1997. Tandis que Titanic cartonne au cinéma, les aficionados de comics ont également affaire à un chef-d'oeuvre dans un tout autre niveau : Batman et Robin. Le précédent était déjà très mauvais, on croyait qu'il pouvait être difficile de faire pire, et pourtant... Pour l'anecdote, quand j'étais petit j'avais une cassette Looney Tunes que je passais en boucle dans le magnéto, avec inclus une bande annonce de ce film, qui se concluait par Freeze disant "Bulletin météo du jour : je vais jeter un froid". Autant dire que j'avais déjà une idée du truc.

Le film démarre un peu de la même façon que le précédent : un plan sur la Batmobile type Pimp my ride, un dialogue de merde et bien entendu les magnifiques gros plans sur les costumes de Batman et Robin au niveau des... hum hum.



Je vais finir par croire que Batman et Robin sont gays. D'ailleurs c'est l'occasion de voir quelques magnifiques têtes de George Clooney qui donne constamment l'impression de se demander constamment ce qu'il fout là. Quoi qu'il en soit, comme le précédent film, l'intrigue démarre plutôt rapidement et on fait direct la connaissance du méchant, Mr. Freeze.



C'est le même problème que pour les méchants de Batman Forever. Faut avouer que Freeze avait un potentiel de malade en tant que méchant, son histoire est intéressante, mais malheureusement, ce personnage est gâché par tous ses putains de jeux de mots sur la glace ! Pas la peine de développer à ce sujet vu que je ne vais rien apprendre mais voilà, c'est dommage.

Donc la bagarre au musée contre Freeze est... foirée. Je vois rien d'autre à dire, entre les jeux de mots, les répliques minables, les effets visuels dignes des vidéos du JDG, les ennemis qui n'inspirent rien d'effrayant, difficile de ne pas rire. L'ennui, c'est qu'on n'est pas censé rire devant ce genre de scènes. Surtout que ça se termine de manière pitoyable, avec la fusée, la chute à des milliers de mètres plus bas qui se fait sans encombre et la fuite de Freeze après avoir congelé Robin.

Bref, introduisons le personnage de Pamela Isley, future Poison Ivy et scientifique qui pourrait se soucier de son apparence comme toutes les femmes mais qui consacre sa vie aux plantes. Elle découvre les expériences dangereuses d'un autre scientifique ("Entrée interdite" Ok mais pense à fermer à clé la prochaine fois, abruti) qui transforme avec du venom un criminel tout maigrichon en énorme montagne de muscles dénommée Bane. Mais comme Pamela se fait surprendre, l'autre maboul lui balance des produits chimiques et des serpents sur la tronche, ce qui la transforme en Poison Ivy, avec du poison à la place du sang. "C'est tout à fait crédible, c'est ce qui me plaît là dedans."

On retrouve Freeze en peignoir et en pantoufles qui fait chanter ses hommes de main (et après ça impossible d'avoir peur de lui durant le reste du film) et on en apprend plus sur ses motivations. L'une des seules bonnes idées du film est d'avoir repris la véritable histoire de Victor Fries avec sa femme malade et cryogénisée, l'ennui c'est que le reste du film est tellement stupide qu'il est difficile de montrer de l'intérêt. Parce que pour rappel, Victor faisait chanter ses hommes de main une minute plus tôt.

Tandis que Bruce et Dick se renseignent sur l'identité de Freeze, arrive au manoir Barbara, la nièce d'Alfred qui a jadis perdu ses deux parents (oh tiens c'est rigolo, comme Bruce et Dick comme par hasard), qui décide de rester squatter au manoir, qui est gentille et qui choie même son oncle. Mmmouais, on est d'accord, elle est trop gentille pour être honnête. Gagné, elle fréquente un gang des rues pour faire des courses de motos. Oui bon ça n'aura pas de grande influence sur la suite du film mais soit.

Freeze prévoit de s'incruster à une vente aux enchères pour se procurer des diamants nécessaires à son projet, et Poison Ivy aussi pour... pour je sais plus quoi. Jouer les allumeuses sûrement. Ah oui, et Batman et Robin sont les invités d'honneur de cette cérémonie. Autant dire qu'on est assez loin de l'idée du truc parce que pour rappel, Batman c'est un justicier de l'ombre, pas un inaugurateur de cérémonie toujours plus colorées et toujours moins Batman.

Bon voilà, Ivy s'incruste à la vente et envoûte tout le monde pour que chacun débourse le plus possible pour passer une nuit avec elle. Y compris Batman et Robin. (Ah mais donc Poison Ivy c'est une pute de luxe ?) Batman est en train de l'emporter grâce à sa Batcartedecrédit et aux 7 millions qu'il a proposé (ça sera pratique sur la facture, à côté de "7 000 000 $" y aura "Nuit avec pute de luxe") quand Freeze interrompt la cérémonie et s'empare des diamants en faisant craquer Mme Ivy au passage.

J'ai vu quelque part que Joel Schumacher voulait rendre hommage au style du Batman des années 60, et ben dans ce cas c'est réussi, avec ces bastons nulles entrecoupées de bruitages cartoon on a en effet l'impression de voir un Batman 66 en 2.0. Quoi qu'il en soit, Batman parvient à arrêter Freeze et l'embarque à l'asile d'Arkham. Et ben, dire qu'on est qu'à 50 minutes du film.

Au manoir, Robin se plaint que Batman ne lui fasse pas assez confiance et veut se débrouiller seul... Oh mon dieu, mon détecteur de cliché est en train de pointer la zone "Alerte maximum" ! De toute façon Robin était déjà assez insupportable à la base, si c'est pour retomber à la fin sur l'éternelle morale carrément neuneu "On peut pas toujours se débrouiller seul" filez moi mon flingue par pitié. L'occasion d'ailleurs de rencontrer le 4e plan cul de Batman dont on n'a jamais entendu parler mais qui apparemment sort avec lui depuis un an, eh bé.

Ivy de son côté va libérer Freeze de l'asile et ces deux-là prévoient de dominer le monde, accompagnés de Bane le sbire inutile qui fait presque rien. Tiens ben d'ailleurs puisque j'ai peu parlé de Bane, venons en à lui : Pourquoi les scénaristes l'ont transformé en... ça ? Je veux dire, Bane, c'est un méchant qui est certes montagne de muscles mais à la base c'est aussi quelqu'un d'intelligent et de cultivé... Là ils l'ont transformé en ce qui se fait de pire en matière de cliché dans le domaine du larbin sans cervelle. Enfin bon, on est plus à ça près, mais c'est le genre de détail qui ruine le film. Je n'ai pas pu montrer de l'intérêt à Bane de tout le film à cause de ça. Et de son maquillage totalement pas crédible.

Freeze retourne à son repère pour récupérer les diamants mais Batman et Robin sont sur place. Mais Poison Ivy qui a trop joué de ses charmes sur Robin le détourne totalement de son objectif et le force même à bastonner Batman, nom de Zeus. Ivy qui d'ailleurs grave dingue de Freeze va même jusqu'à débrancher sa femme pour l'avoir pour elle toute seule, et fait porter le chapeau à Batman et Robin, ce qui fâche Freeze qui menace le monde entier, mouah ha ha ha ha !

Tandis que du côté du manoir, Robin, toujours dans sa crise d'adolescence, veut faire cavalier seul, Alfred lui commence à contracter une grave maladie qui est comme par hasard la même que celle de la femme de Freeze. Ben du coup, il va pas crever, donc pas la peine de s'apitoyer sur son sort, tout va bien. De toute façon vu le reste du film, l'émotion a bizarrement du mal à passer, un peu comme les messages qui se veulent émouvant de Idiocracy.

Barbara qui en a marre de n'avoir rien à foutre dans le film trouve la Batcave, mais comme Alfred est devin, il lui a déjà préparé un costume, youpi ! Costume qui d'ailleurs est aussi moulant que ceux de Batman et Robin. Au moins là les mecs auront vraiment quelque chose à admirer. Ben oui, c'est mieux de voir les seins de Batgirl que les fesses de Batman.



Je pense quand même qu'Alfred aurait eu l'air fin si Barbara n'avait pas découvert la Batcave. Bref Robin qui regagne la confiance de Batman prépare un coup monté à Ivy en faisant croire qu'il est tombé sous son charme, mais Batman et Robin se font dominer par Ivy jusqu'à ce que Batgirl intervienne et ne mette la méchante hors d'état de nuire. Ouf. (Soit dit en passant, est-ce que Batman et Robin sont vraiment cons de ne pas avoir reconnus Barbara du premier coup ?)

Freeze de son côté s'apprête à transformer la ville en plat surgelé quand nos héros interviennent. L'occasion pour Bane de se rendre un peu utile même si battu avec une facilité déconcertante. Eh ben, ça valait le coup de le faire apparaître dans le film hein ! De son côté Batman met Freeze hors d'état de nuire et décongèle la ville. Il apprend à Freeze que c'est Ivy la véritable responsable de la mort de sa femme qui en fait n'est pas vraiment morte, puis sort un discours mielleux et sensibilise Freeze pour que ce dernier aide Batman à guérir Alfred.

Voilà, Alfred guérit, Freeze retourne à l'asile d'Arkham mais a l'occasion de continuer ses recherches pour sauver sa femme, Barbara fait officiellement partie de l'équipe de Batman, Robin apprend que le travail d'équipe c'est le plus important, tout le monde est content, je dégueule, fin. Ah non d'ailleurs, Poison Ivy se retrouve elle aussi à l'asile d'Arkham, où elle va d'ailleurs partager la même cellule que Freeze... sachant que Ivy a manipulé Freeze durant le reste du film, je vous laisse imaginer la suite.

Enfin voilà, c'était Batman et Robin. Quand j'y pense c'est normal que ce coup ci Tim Burton n'ait même pas pris la peine de le produire. Une bonne grosse daube irrespectueuse de l'univers Batman, bourrée de défauts, et à plusieurs reprises ridicule. Vous remarquerez que j'ai assez peu parlé des magnifiques répliques du film, donc avant de vous quitter voici un petit best-of :

Robin : Aucune trace de la belle.
Batman : (En apercevant Bane) Il n'y a que la bête.

Batman : Freeze, t'es givré !

Freeze : Un livreur qui vient délivrer ? Waouh !

Robin : (Face aux joueurs de hockey ennemis) Ils nous cherchent des crosses, vieux frère !

Freeze : (Après avoir congelé Robin) Reste cool, Robin des bois !

Freeze : Je crois que j'ai jeté un froid ? (La seule réplique sensée du film en fait)

Et ma préférence personnelle :

Batman : Salut Freeze, je suis Batman !

Voilà, pour ceux qui ne l'ont pas vu vous avez une idée du truc. Et aussi mauvais que ce soit, je vous recommande de voir ce film, histoire de vous marrer un bon coup. Contrairement à d'autres films comme Le chat chapeauté ou Lucy (C'était l'instant troll du jour) qui se contentent d'être nuls, Batman et Robin est nul mais divertissant. Et si je vous ai toujours pas convaincu, vous pouvez vous rabattre sur ça. Ne me remerciez pas.

A demain pour le début de l'ère Christopher Nolan.

[M. Sparkle]

Bon allez, dans 20 minutes je pars au ciné regarder Sicario

[The Reg]

"Est-ce que Payback s'est sauvé ?" Non. J'ai vu Payback (1999) avec Mel Gibson, ce soir. Une histoire de vengeance et un film d'action efficaces. Porter est un héros assez classe sans être invincible comme certains héros d'action. Exemple, une voiture le renverse a vitesse modérée. Dans l'Arme fatale quand il encaisse le même choc il se relève tout de suite relativement en forme, ici, il est sonné pendant un bon moment. Évidemment y'a quand même des trucs irréalistes, comme le fameux "je reste près d'une explosion comme si de rien était" mais bon... En tout état de cause, il manque un je ne sais quoi pour qu'il soit vraiment très bon à mon goût, mais j'ai apprécie et ne me suis pas ennuyé.

[The Reg]

J'ai vu Rock Academy ce soir, avec Jack Black. Ça ne plane pas haut, y'a des petits soucis de rythme et des scènes qui selon moi devraient être parfois rallongées et parfois raccourcies, c'est gentillet, pas crédible... mais bon sang : C'est un des meilleurs feel good movie que j'ai jamais vu, ça met de la pêche, avec des personnages attachants, une B.O. qui déchire et des références super cools. J'ai vraiment trippé.

Rock'n'roll guys.

[Dr. Nick]

Je l'ai vu qu'une fois et il y a un bon bout de temps mais j'ai un bon souvenir du film, ce qui n'est pas rien quand on y pense. Je serais bien enclin à le revoir un de ces quatre.

[Kyioии]

Hier soir, j'ai vu Rencontre du troisième type sur arte, il a beau être assez vieux aujourd'hui, il en reste très culte et je l'ai bien apprécié, en plus il y avait des extra-terrestres .

[loloXIII]

Vu au ciné, Seul sur Mars était bien rythmé et plutôt cool mais relativement trop long...
Paranormal Activity 5 : Ghost Dimension était excellent avec une très bonne 3D.
Voilà.
.

[Dr. Nick]

Vu au ciné, Seul sur Mars était bien rythmé et plutôt cool mais relativement trop long...

Pour un film de 2h20 je trouve personnellement qu'il est passé plutôt vite. Probablement parce qu'il évitait d'être toujours beaucoup trop sérieux. Sinon je pense qu'il aurait pu être chiant. En tout cas content que tu ai bien aimé.

[loloXIII]

Non pas par rapport à la durée du film, mais sur la longueur de l'intrigue.
Je trouvais trop de scènes inutiles comme l'ensemble des scènes se déroulant à la NASA ou dans les bureaux. J'aurais aimé que le scénario se concentre d'avantage sur l'aspect dramatique de la situation du personnage principal qui se retrouve bloqué.
A cause des scènes intermédiaires, l'action du film est coupé à plusieurs reprises par des moments dont j'en avais rien à faire comparé à la situation du mec bloqué sur Mars, surtout lorsqu'on [spoiler]se rend compte qu'il a de moins en moins d'espoir de s'en sortir au fil du film[/spoiler]...

Mais bon tant pis, je suppose qu'un bon film doit également contenir des scènes dont on s'en préoccupe peu.

Et autre chose que j'ai souligné avec Sylvain et qui est en accord avec moi, c'est sur l'aspect du film qui est pas mal axé sur le second degré, ce qui retire de l'ampleur à la situation dramatique, même si y'a des phrases qui prêtent à sourire, [spoiler]comme lorsqu'ils s’aperçoivent que la navette spatiale est trop éloignée afin de rattraper le mec et que celui-ci répond "Bah super, je vous ferai coucou en passant" ou encore la scène où l'astronome explique comment le récupérer et qu'il s'amuse avec un stylo, même si cette dernière est trop puéril à mon goût.[/spoiler]

[Bartmaniaque]

Pour Seul sur Mars je me suis jamais ennuyé, au contraire, comme la dit lolo comme [spoiler]plus on arrive à la fin plus il y a de problème, alors que vu comment est le film tout le long c'est lcairement pas un drame et il vont réussir, du coup la fin me semblais même trop rapide...[/spoiler]

Sinon j'ai vraiment beaucoup aimé le film, mis à pars juste un problème de cohérence [spoiler]qui est que l'athmosphère marsienne est trop fine pour avoir des tempêtes suffisante pour faire tomber le vaisseau au début ou encore pour totalement recouvrir le pathfinder aussi vite, mais bon sans ça y a pas de film donc... ^^[/spoiler] mais mis à pars ça j'ai beaucoup aimé, et c'est vrai que c'est pas mal sur le ton de l'humour et pas trop sur le sérieux, mais donc comme déjà dit aussi ça permet de mieux faire passé le film qui serais pas mal long. Mais bon, ce qui est sur c'est que c'est pas un film dramatique ultra sérieux.

[The Reg]

Ridley Scott se serait-il refait une santé ? Le film a été bien accueilli, je dois admettre que la bande-annonce m'a fait envie, quand ses derniers films m'ont quand même pas mal déçu.

Bon sinon ce soir j'ai découvert Le dernier secret du Poséidon (1978) la suite de L'aventure du Poséidon qui est un film que j'ai pas mal vu quand j'avais 11-12 ans et que j'apprécie toujours (qui avait de plus un joli casting, avec notamment Gene Hackman, Roddy McDowall, Ernest Borgnine et Shelley Winters).
Cette suite est en deçà de la première pour diverses raisons. D'un coté elle repompe pas mal le précédent et si de l'autre je dois admettre qu'elle essaie de développer des nouvelles idées, ça donne des sous-intrigues pas forcément passionnantes, et je dirai presque hors sujet. J'ai eu du mal à apprécier les personnages, même le principal joué par Michael Caine. Et le personnage joué par Sally Field m'a bien gonflé. C'est pas la catastrophe loin de là, m'enfin si j'appréciais pas autant le premier, j'aurais même pas tenté le visionnage et ça n'aurait pas été une grosse perte.