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Sujet cinéma

Démarré par stef, 3 Mar 2011, 19:35

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Springfield83

Cet après midi, j'ai vu Vive la France et c'est une bonne petite comédie, pas hilarante mais de quoi se détendre quand on a rien à faire. Je suis assez surpris par la fin mais sinon tous les clichés sont vraiment marrants. :D
13/20

Statham17

Citation de: Springfield83 le  2 Sep 2013, 21:13
Cet après midi, j'ai vu Vive la France et c'est une bonne petite comédie, pas hilarante mais de quoi se détendre quand on a rien à faire. Je suis assez surpris par la fin mais sinon tous les clichés sont vraiment marrants. :D
13/20

WTF ?!!!

Springfield83

Citation de: SC17 le  2 Sep 2013, 21:19
Citation de: Springfield83 le  2 Sep 2013, 21:13
Cet après midi, j'ai vu Vive la France et c'est une bonne petite comédie, pas hilarante mais de quoi se détendre quand on a rien à faire. Je suis assez surpris par la fin mais sinon tous les clichés sont vraiment marrants. :D
13/20

WTF ?!!!

Parfois c'est lourd mais dans l'ensemble c'est assez plaisant.  Et puis même si les clichés sont marrant, ça ne veux dire que le film est hilarant, il y a un degrés en moins.

Chokapik

Citation de: Cletus Scorpio le  2 Sep 2013, 20:39
Qui es-tu Chokapik ?
Ahaha.
Buoouuuuuuuhhhh je suis un fantooome !
Nan c'est moi matrio.


C'est un plaisir de voir que personne ne parle de la cité de la peur :(
Pour toujours, artiste de ta propre vie.

Jσнη Đoгıαπ

Citation de: Chokapik le  3 Sep 2013, 15:25
C'est un plaisir de voir que personne ne parle de la cité de la peur :(
Tout ce que t'as dis est déjà vrai, je ne pense pas quoi ajouter à l'exception que je trouve le film aussi génial que toi ;)


                             

Chokapik

Citation de: Jσнη Dσr¡αп le  3 Sep 2013, 15:50
Citation de: Chokapik le  3 Sep 2013, 15:25
C'est un plaisir de voir que personne ne parle de la cité de la peur :(
Tout ce que t'as dis est déjà vrai, je ne pense pas quoi ajouter à l'exception que je trouve le film aussi génial que toi ;)
Aaaah. Mais tu sens pas on se fait toutes les répliques du film ? x)
Pour toujours, artiste de ta propre vie.

Jσнη Đoгıαπ

Ils arrivent à te faire mémoriser certains dialogue, je suis totalement d'accord avec toi. Y a encore pas si longtemps je me suis fais le délire de refaire le "Prenez un chewingum quand même". Les gags fusent toutes les 5 secondes.
Si tu veux un conseil regarde Mais qui à tué Pamela Rose de Kad et Olivier, c'est aussi excellant que La cité de la peur dans le genre ;)


                             

Chokapik

Ça va. Je retiens, et je verrai.
Pour toujours, artiste de ta propre vie.

Statham17

Film nul, plat, sans action, on s'ennui, heureusement que The Rock rattrape car sinon se serais une daube . 6/20



Sam Szyslack

Un Long Dimanche de Fiançailles (2003)

J'ai bien aimé le film, quoique un peu déçu. Il est réalisé par Jean-Pierre Jeunet, dont le seul film que j'ai vu de lui est... Alien Résurrection. Je partais donc à demi confiant. Pourquoi à demi ? Parce que un des rares bons points du film est sa réalisation, et en particulier les tons jaunes utilisé, créant une ambiance étrange mais au côte un peu merveilleux.
Et j'étais content de retrouver cette palette graphique que j'aimais bien, dotant le film d'une réelle identité graphique. Le film est beau, ausdi bien au niveau visuel et artistique que émotionnelement, avec une fin touchante. Les plans sont géniaux, et des idées vraiment bonnes (comme lorsque Mathilde est au téléphone).
Les personnages sont attachants et les relations entre les protagonistes intéressantes.  Les acteurs sont vraiment bons, en particulier Clovis Cornillac campant un personnage très intéressant.
La musique est absolument magnifique, accompagnant des plans non moins sublimes, mettant en scène une histoire simple mais intéressante débouchant sur un scénario complexe mais quelques fois trop brouillon. Le film gére bien le drame mais également quelques petites touches humoristiques qui ne font pas tâche. Le film sert des moments impressionnant, comme les scènes se déroulant au front, incroyablement bien représenté.
Hélas, le film s'attarde quelques fois sur des personnages pas très intéressant, où l'on se demande au final à quoi servent-ils dans l'intrigue. Le film à également quelques chutes de rythme, perdant parfois le spectateur dans un flots d'explications pas toujours clair.
Le film reste néanmoins assez léger, et c'est ce qu'il m'a déçu. Je m'attendais à ce que le film soit intense et me prenne au tripes. Je ne demandais pas des scènes d'actions ou quoique ce soit du genre. La faute à des chutes de rythme pour un scénario relativement bon, mais pas super maîtrisé.


   Le reportage gonzo allie la plume d'un maître-reporter, le talent d'un photographe de renom et les couilles en bronze d'un acteur.

Statham17

Je voulais le voir et je suis très déçu   :-\
Film nul, plat, sans action aussi, avec des acteurs plutot nul, malgré une quand même une bonne bande son a la fin , une bonne fin et un bon début + un Halo Classe le film mérite quand même 8/20 Je m'attendais à plus de guerre, plu d'effets spéiciaux, plus de science-fiction .


Statham17



J'ai revu Killer Elite hier et j'ai un peu mieux apprécier, j'ai trouvé mieux Statham, et franchement il c'est amélioré bon c'était un bon film mais la il était mieux donc je lui donne la note de 16/20


The Reg

#5907
Alien, Le 8e passager (1979)

La saga Alien mérite bien que je fasse la review des 4 films. ;D (Je ferais celles des suites dans quelques jours) Peut-être bien un de ces jours les Alien contre Predator si vous êtes sages. Je ne sais plus exactement dans quelles circonstances j'ai découvert ces films, mais je sais que j'en avais à peine l'âge. Parents indignes, le film est interdit aux moins de 12 ans et vous me laissez le regarder à 11 et demi ! Honteux ! En attendant les 3 premiers étaient justes assez effrayants pour que je me fasse peur mais sans être terrorisé au point de craindre de voir un Alien tapi dans l'ombre me sauter dessus dans mon sommeil.

Mais passons. Bien des éléments mettent cette saga dans le haut du panier des classiques de l'horreur, loin devant celles qui pondent des suites à foison sans connaitre les mots modération et finesse. J'aurais le temps d'y revenir mais une des raisons de la réussite de ces films, est que chacun à un style propre, une identité différente, entre autres parce que chaque réalisateur y a apporté sa vision.

Tiré d'un scénario de Dan O'Bannon et Ronald Shusett, le premier est réalisé par Ridley Scott, récemment auréolé de son succès avec Les Duellistes. L'intrigue fait franchement penser à un film de série B : Dans l'espace, un monstre tue petit à petit tout l'équipage d'un vaisseau. Mais le soin apporté à la direction artistique, des trouvailles scénaristiques, la musique, tout cela donne un caractère au film qui se démarque d'un film d'horreur de base.

On démarre dans l'espace. On se doute qu'on est dans le futur mais il n'y a qu'en lisant le livre ou en allant voir sur le net que vous pouvez voir qu'on est en 2122, ce n'est jamais dit dans le film. On découvre l'immense vaisseau du Nostromo, de la compagnie Weyland-Yutani. Dans le premier épisode, elle sera sobrement appelée « la compagnie ». L'équipage de retour vers la terre est réveillé de son hyper sommeil (sorte d'hibernation dans des tubes). Ils ont reçu un signal inconnu venant d'une planète proche, ils doivent aller voir ce que c'est.

L'équipage est composé du ce capitaine Dallas, de son second Kane (John Hurt), du Lieutenant Ellen Ripley (Premier vrai rôle pour Sigourney Weaver) du pilote Lambert (Veronica Cartwright), de l'officier scientifique Ash (Ian Holm) et des techniciens Parker et Brett. Si je puis dire, on se sent bien en compagnie de cette troupe, ils se complètent bien avec chacun leur caractère propre. Ils ont leurs états d'âme mais avant que l'Alien ne devienne une menace, ça se limite généralement à Parker et Brett qui aimeraient être mieux payés. On ne s'attarde pas sur leur vie en dehors du cadre du film, donc ils n'en deviennent pas gonflants et on peut facilement éprouver de l'empathie pour eux.

Leur vaisseau se pose sur la planète LV-426. Dallas, Kane et Lambert vont en exploration. Ils ne tardent pas à découvrir un vaisseau extra-terrestre. On voit là l'esprit spécial de l'artiste suisse HR Giger qui a fait le design de l'Alien et de certains décors, l'entrée de ce vaisseau ressemble à deux vagins géants. Absence musique ou tout au plus quelques notes discrètes pendant qu'ils parcourent ce vaisseau. On y va doucement, Ridley Scott laisse la tension s'installer, et les questions s'insérer dans l'esprit du spectateur. Que vont-ils découvrir ? La première chose est le « voyageur » dont le film Prometheus devait tout nous expliquer sur lui... mais en fait non.



Mais ils trouvent surtout une salle remplie d'œufs, et une espèce de parasite, qu'on nomme Facehugger, s'accroche au visage de Kane. Dallas et Lambert le transportent donc jusqu'au vaisseau. Là, Ripley refuse de les faire entrer pour respecter la quarantaine mais Ash, pourtant officier scientifique, leur ouvre. Ces traits de caractère auront leur importance pour les deux personnages plus tard. En tout cas, le Facehugger est solidement accroché, impossible de le faire lâcher. Impossible non plus de se contenter de le tuer : Il a de l'acide à la place du sang ! Un mécanisme de défense redoutable qui sera un problème pour les humains dans toute la saga.

Le Facehugger finit par lâcher et mourir. Tout va bien donc ? Erreur. A l'époque de la sortie du film c'était du jamais vu : Il a « pondu » dans la gorge de son hôte, qui a un monstre enfoui en lui, qui va finalement sortir dans une scène choc. Lors du diner de l'équipage qui fête le rétablissement apparent de Kane, il transperce la cage thoracique de son hôte humain et le tue. Et sans péridurale s'il vous plaît. John Hurt est terriblement convainquant dans la douleur qu'il affiche à l'écran, la séquence est effroyablement gore, c'est un des points culminants du film. L'Alien, encore bébé, s'enfuit.


"J'veux encore des raviolis !"

L'équipage se lance alors à sa traque, malgré la taille du vaisseau et la petite taille de la bestiole. On peut sourire quand ils décident de faire deux groupes comme dans tout bon cliché de film d'horreur. Mais ça peut être excusé par le fait qu'ils pensent avoir affaire à une créature de taille très réduite et donc modérément dangereuse. Seulement son développement est affreusement rapide. En quelques heures, l'Alien a mué et fait désormais la taille d'un adulte.

Le côté « survivor » du film s'installe alors. Comme je l'ai dit, il est fréquent que lors de scènes d'exploration ou chocs, le film se passe de musique ou qu'elle soit discrète. Entendre simplement un battement de cœur lorsqu'un protagoniste avance lentement dans le noir avec la bête pouvant surgir à tout moment est très efficace. Ce qui ne retire rien à la grande qualité des compositions de Jerry Goldsmith. Le film a un suspense Hitchcockien, on ne voit pas grand-chose, l'imaginaire doit beaucoup travailler. Le rythme est assez lent mais pas assez pour devenir irritant. Quand bien même ce serait le cas chez certains spectateurs, il compenserait aisément avec bon nombre de scènes chocs.

D'ailleurs fatalement il y a quelques jumpscare (sursauts) mais ils ne sont pas si nombreux. L'artiste suisse H.R. Giger a également conçu l'apparence l'Alien, un crâne très allongé, une langue qui peut s'enfoncer dans le corps de ses victimes, une longue queue pointue et, contrairement au design original et au roman, il est dépourvu d'yeux. Je trouve que c'est un bon choix, cela le rend plus mystérieux.

Les membres d'équipages tombent alors les uns après les autres de différentes manières, j'apprécie particulièrement la tension de la scène de la traque dans les conduits d'aération. Les personnages se révèlent véritablement quand la menace devient évidente. Le capitaine prend les choses en main en bon leader, Ash parait absent, Parker le costaud veut en découdre avec la bête et on sent que s'il pouvait l'affronter sur un ring avec des gants ce serait un panard pour lui, Lambert est effrayée et pleure...

Mais bientôt c'est le personnage de Ripley qui se révèle. Elle qui était jeune sous-officier relax mais tout de même assez fidèle au règlement comme on l'a vu plus tôt dans le film, elle doit plutôt désormais compter sur son instinct de survie et ses réactions sont bien plus instinctives. De plus, si désormais tout le monde sait que Sigourney Weaver est l'actrice phare de la saga, pour quelqu'un qui n'aurait jamais entendu parler d'Alien, il serait difficile de dire durant une bonne partie du film qui est destiné à devenir le personnage principal. On ne peut en avoir la certitude qu'à une petite demi-heure de la fin.

Je vous laisse les découvrir si vous ne l'avez jamais vu, le film réserve des surprises dont plusieurs à l'approche de fin de film. Alors que la nervosité étreint déjà l'équipage comme c'est pas permis, on leur en fait encore baver. C'est un des films qui a lancé la mode hollywoodienne dans les blockbusters du désormais célèbre ressort scénaristique : Quand on croit qu'on va pouvoir souffler, ça repart de plus belle.

Un mot sur la version director's cut justement parlons-en. Elle est sortie dans les salles en 2003, je m'étais d'ailleurs précipitée pour la voir, mais elle n'avait pas bénéficié d'un gros écho, distribuée dans peu de salles et éclipsée par des chefs d'œuvres du genre... hum... Matrix Reloaded. Tous les films sont disponibles en deux versions en DVD et Blu-Ray, même si seuls les 2 et 3e films changent radicalement dans leur version longue. Ici, les scènes ajoutées sont pour la plupart dispensables et ils en ont même retiré une où le capitaine Dallas interroge l'ordinateur du vaisseau sur la marche à suivre pour éliminer l'Alien qui n'est certes pas cruciale, mais que j'aime car elle est assez troublante.

A l'inverse, la séquence la plus marquante coupée du montage original mais intégrée dans la version 2003 ne marche pas totalement. En fait, Ripley tombe sur un cocon où l'Alien a tenu en vie certaines des victimes de l'équipage. Mais c'est en plein milieu d'une scène trépidante et on n'a plus trop la tête à ça, de plus, le spectateur qui découvre la saga ne comprendra pas pourquoi. Je trouve d'ailleurs que c'est une bonne représentation des choix discutables de Ridley Scott depuis quelques années. Il disait à une époque que cette séquence ne convenait pas pour les raisons dont je viens de parler. Or manifestement, en 2003 ça ne le dérangeait plus.

La scène reste intéressante néanmoins, mais à voir en scène coupée par exemple. Car il nuance un peu le monstre qui tue toute forme de vie sans distinction. Les hôtes humains lui servent pour assurer la survie de sa propre espèce, à condition d'avoir des Facehuggers pour les féconder. Ici, puisqu'il n'y en a pas à l'horizon, il les garde par pur instinct finalement. L'idée sera plus développée dans les suites.

Mais revenons-en à la version originale du film. Finalement un des rares défauts est le seul moment où on voit vraiment bien l'Alien, en entier, pendant plus d'une demi-seconde et avec un éclairage suffisant, car on voit un peu trop l'acteur dans un costume. Un costume magnifique mais un costume.  Le monstre fait tout d'un coup un peu trop « droit dans ses bottes », une position trop humaine, pas assez animale. J'avais d'ailleurs prévu de vous parler de divers trucages mais en fait c'est le genre de films où voir le making-of est vraiment utile et passionnant, pour les 3 premiers, quand le numérique n'était pas systématiquement incrusté.

Comme beaucoup de films il a un peu vieilli, et la lenteur à certains moments pourrait en rebuter certains. Mais c'est un film qui a du caractère, qui sait installer une ambiance grâce à sa réalisation, sa musique, et qui contient suffisamment de rebondissements pour maintenir en haleine le spectateur. Si je pèse le pour et le contre de toute la saga, je ne pense pas que ce premier épisode soit mon favori, mais c'est sans conteste un des pivots des films de science-fiction et d'horreur. Il se doit d'être vu un jour d'autant que, autant le dire tout de suite, il a de grandes suites.

Lenny Bar

Une bien bonne critique. C'est même étonnant que tu n'en ai pas fait avant sur cette saga  ;D

Je suis bien d'accord sur le fait que Ripley soit plutôt discrète au début du film, je trouve ça bien. On ne pourrait pas croire qu'elle devienne l'héroïne par la suite. Tout est inattendu dans ce film d'ailleurs.

Je le trouve effectivement un peu lent à certains moments mais il me plait plus que la première fois où je l'ai vu.

Je viens de découvrir les œuvres de H.R. Giger. C'est... spécial  :D Mais on sent bien dans ses autres œuvres que c'est bien lui l'auteur de l'alien.

The Reg

Merci. ;D Je ferais les suites bientôt. J'ai toujours du mal à me décider sur lequel je préfère entre les 3 premiers, c'est pas évident... ça se joue entre le 2 et le 3 j'imagine.