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Sujet cinéma

Démarré par stef, 3 Mar 2011, 19:35

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homer vs new york

#3360
Citation de: SC17 le 29 Juil 2012, 19:14
J'essaye de faire de mieux en mieux la preuve Batman et Spiderman mais quand je ais plus quoi dire car pour moi j'ai tout dit ben je met le point final et je poste .

Je te conseille d'ailleurs de lire des critiques rédigées par des professionnels. Tu en trouveras plusieurs sur Internet et aussi en feuilletant les pages d'un journal .

Voici d'ailleurs la meilleure critique que j'ai pu trouver sur TDKR : http://www.excessif.com/cinema/critique-the-dark-knight-rises-7421385-760.html

Prend ton courage à deux mains et lis ce pavé ! Ensuite , compare-le avec ta critique sur le même film que t'as posté il y'a quelques jours de cela . Bonne lecture !  
Faisons l'amour et pas la guerre
                                                   Car une boîte de capotes est moins chère
                                                                                                                  Qu'une bombe nucléaire !! :)

Statham17

Mouais je verrais bien .

Sam Szlack

J'ai vu un film que j'attendais... Et tout le film, mon coeur a battu la chamade. Et je suis resté bouche bée...

The Dark Knight Rises

L'accroche textuelle pour l'affiche du film est vraie. Tout va s'embraser. Gotham est aux mains de Bane, puissant personnage, moin fou que le joker mais plus torturé, fort et cruel. Et Batman n'est ppas la. Ou du moins, pas encore. Devenu un paria dans Gotham, il n'est plus reconnu comme etant un heros. Et il y a un noiveau policier, tête brulée mais qui croit encore en Batman, Blake. Il y a aussi Selina Kyle (pas que les fans de l'homme chauve souris savent que elle deviendra Catwoman), agile voleuse qui va s'allier a Batou.
Qui, Batman, va devoir repousser encore plus loin que dans Dark Knight ses capacitésphysiques et mentales. Et devoir mettre sa vie en plus grand danger et celle de la vie de Gotham. Car Bane a und bombe. Une bombe nucléaire. Et Bane veut accomplir la mission de la Ligue des Ombres, du maitre Ras Al Ghul (une connaissance de l'univers de Batman devra etre un peu au rendez vous) ; eradiquer le mal.

Et, tel Bruce Wayne, on perd espoir. On se dit que tout est perdu. Que Batman, Selina ou Gordon va mourrir. Que le combat eternel et titanesque envers le bien et le mal se retournera contre Wayne.

Et ce, tout le film. A la dernière seconde.
Car c'est imprevisible. On est surpris, on apprend en meme temps que ses victimes les plans de Bane. (Superbe méchant) Le film nous tient en haleine. On est captivé. On ne decroche pas.

Les musiques sont absolument magnifiques. Ressortant l'aspect sombre et désolant de Gotham, ces jeux de violons, de batterie et d'orchestre est absolument une ostie pour les oreilles. Elles rythment la haine, la tristesse, l'amour et la destruction qui rythment tout le film.

Les scènes d'actions sont impressionnantes. La scene entre Bane et Batman dans les egouts est absolument magistrale. On ssiste a l'effondrement de Batman. Il se fait detruire. Vulgairement. Comme une simple personne. Ce qu'il est d'ailleurs. Ce qu'il oublie d'ailleurs.

Alors, scenaristiquement, visuellement et globalement, c'est impressionnant.  Et ça reste LE film de l'année. Ça nous prend aux tripes.

Mais moi, en tnt que fan de Batman, j'ai adoré. C'est un film incroyable.
Incroyable est le seul mot a utiliser. A la fin, même après une nuit, je reste encore sous le choc d'un tel film. Qui vous change.

Tel son prédecesseur, la fin est d'une beauté... C'est beau, imprevisible et triste a la fois (j'ai failli pleurere lors de la scéance pour une moment specifique).


Alors, ce film est une merveille. Il est magnifique. Et c'est l'epilogue parfait. On sent qu'ils ont mis le paquet (i y a des moments d'apocalypse). Et moi, j'ai adoré. Après le film, mon coeur battait la chamade.
Et la fin peut même laisser une voie a d'autres films (bien que la boucle est bouclée). Et il y a une grosse question a tout le monde a la fin de cet épilogue ultime.

19/20

H_2_B

La Menace Fantôme : Voilà, j'ai enfin décidé de me replonger dans l'aventure en procédant comme Régis et donc en suivant l'ordre chronologique. Une petite introduction de mon rapport à Star Wars s'impose.

Quand j'étais petit, je n'étais pas familier de l'univers ou si peu. Je n'avais jamais vu un seul film en entier, ce n'est que lorsque j'ai revu sérieusement les épisodes IV à VI que je me suis rendu compte que je reconnaissais les scènes. Quoiqu'il en soit, quand La Menace Fantôme est sorti, je n'avais que des connaissances très  sommaires qui ne sont cela dit pas nécessaire pour regarder cet épisode I. Je suis passé à l'époque de quelques clins d'œil mais ça ne m'avait pas gâché le film. J'ai eu la chance de pouvoir voir ce film au cinéma, le grand écran étant faisant justice à la beauté graphique du film. Seulement, une fois le film fini, même si j'avais trouvé le tout très chouette, j'étais trop jeune  que pour vraiment comprendre. Je me suis laissé avoir par les courses de pods, les combats et Jar-Jar Binks mais je n'avais pas très bien compris tout l'aspect politique ni les véritables enjeux. J'ai pu à présent voir le film avec un regard nouveau. Déjà parce que je me suis vraiment mis à fond dans la trilogie originale, maitrisant un peu plus l'univers et aussi en ayant eu une première vision de l'œuvre globale. Ça m'a permis une nouvelle approche du film.

Pour commencer, la scène d'introduction dans le vaisseau du vice-roi est vraiment très bonne. On fait rapidement connaissance avec un jeune Obi-wan encore Padawan et suivant l'enseignement du maître Jedi Qui-Gon Jin, interprété tout en retenu mais avec une grande prestance par l'excellent Liam Neeson. Le texte déroulant permet comme à l'habitude dans Star Wars de rentrer directement dans l'histoire, sans avoir à faire une introduction trop laborieuse. Le problème, si je puis dire, c'est que dès la lecture de ce texte, j'ai ressenti ce que j'avais déjà senti étant petit. On nous parle de blocus commercial sur la planète Naboo, l'envoi de Jedis pour assurer le bon déroulement de négociations, bref, nous voilà lancer dans une aventure où la politique aura un rôle très important et où le tout sera parfois difficile à suivre. Mais j'y reviens plus tard, l'introduction dans le vaisseau n'abordant que peu cet aspect pour se concentrer sur l'action. Action qui démarre en trombe avec déjà une utilisation de sabres laser, de la Force et des droïdes, remplaçant les Stormtroopers de Vador. Voilà donc une très bonne introduction.

Mais avec une telle introduction très réussie, la suite n'en apparait que plus décevante. Obi-wan et Qui-Gon sont dépassés par les attaques du Vice-roi et se réfugient sur Naboo et là, ils font la rencontre de l'être le plus détestable de cette galaxie très très lointaine : Jar-Jar Binks. Comme je  l'ai dit plus haut, à l'époque, je me suis laissé avoir par ce personnage. Faut dire que j'avais huit ans et que je faisais parti du public facile qu'un personnage comme Jar-Jar amusait. Mais si en revoyant cet épisode quelques années plus tard, j'avais déjà appris à le détester, à l'heure d'aujourd'hui, c'est encore pire. Là aussi on a une bonne entrée en matière du personnage : en quelques secondes, il est déjà insupportable et ne faillira pas jusqu'à la fin. Que ça soit sa façon de parler, les expressions à la con qu'il utilise, son comportement, a voix, les gags de bas étages, tout, absolument tout rend ce personnage antipathique. Il n'apporte rien au film, la caractérisation qui lui a été donnée ne justifie rien mis à part l'envie de plaire au jeune public. Il emmènera les deux Jedis jusqu'à Gungan pour parler au Boss. Et c'est là qu'on se rend compte que si tous les Gungan ne sont pas aussi déplaisant que Jar-Jar, ils sont tout de même forts chiant. Le  Boss qui secoue ses joues à la M. Costingston, c'est aussi nul que dans les Simpson. Et personnellement, j'avoue ne pas comprendre l'utilité des personnages de suivre Jar-Jar jusqu'à cette cité sous-marine, si ce n'est pour fournir une scène aquatique face à des monstres lorsque ceux-ci doivent passer par le noyau pour délivrer la reine Amidala.

J'aime bien Natalie Portman et j'aime bien son rôle dans ce film. Ce n'est qu'aujourd'hui que j'ai appris que Keira Knightley jouait le rôle de la doublure de Padmé et il est vrai que la ressemblance entre les actrices est troublante. Elles ont toutes les deux fait un très bon travail mais c'est bien Natalie Portman qui tire son épingle du jeu par sa seule interprétation de Padmé.
Sur le vaisseau qui emmène nos héros jusqu'à Coruscant, nous avons droit à une sympathique bataille spatiale qui permet au passage de faire la connaissance de R2D2. Et pour ça, tout comme la rencontre avec C3PO, je suis d'accord avec Regis. C'est fout le nombre de coïncidences auxquelles nous avons droit pour permettre ce genre de clins d'œil. R2D2, c'est déjà gros, mais d'apprendre que C3PO est une création de celui qui sera le futur Dark Vador, c'est un peu facile. Mais ça permet de réentendre la voix de Roger Carel qui a fait un travail vocable remarquable sur le droïde. Enfin bref, les héros doivent se poser en catastrophe sur Tatooïne. J'aime bien toute cette partie du film. Nous faisons la connaissance du jeune Anakin Skywalker, futur grand Seigneur Sith qui pour l'heure n'est qu'un jeune esclave fan de courses de pods, habile de ses dix doigts et au haut taux de mito-chlidiens, prouvant une grande influence de la Force sur lui. Pour l'heure, l'important est de trouver les pièces nécessaire pour repartir vers Coruscant et seul un pari avec Watoo peut régler tout ça. Et le théâtre sera la fameuse course de pods. Contrairement à Régis, cette course me passionne. Je trouve qu'elle est visuellement très réussie et très dynamique. Bien sûr qu'on s'attend à ce qu'Anakin gagne, mais ce n'est pas comme si c'était le seul film dont l'issue était courue d'avance. Enfin, voilà qu'Anakin est affranchi, destiné à suivre une formation Jedi et accompagne nos héros.
Autre grand moment de la partie sur Tatooïne, c'est la première rencontre des Jedis avec le Sith Dark Maul. En quelques minutes, ce personnage en impose et aurait mérité plus d'exposition. Mais en même temps, c'est son peu de temps à l'écran qui le rend encore plus mystérieux, effrayant, en plus de son look et de sa technique de combat. Une entrée en matière fort pour ce personnage qui brillera dans le combat final. Et une remise en question sur la prétendue disparition des Siths. Le film avait déjà également introduit Dark Sidious sans dévoiler sa véritable identité. C'est ce qui marche le mieux dans ce film : le mystère qui entoure les Siths.

Nous voilà arrivé sur Coruscant et c'est là que de nouveau, après un bon niveau, on redescend. Et c'est aussi là que le côté politique est exacerbé et qu'il faut s'accrocher si on veut comprendre les enjeux au sein de la République. Le problème, et là à nouveau je rejoins Régis, c'est qu'on s'en fout. On nous parle de Sénateurs, de Chanceliers, de Fédération du Commerce... C'est bien beau mais c'est très lourd. D'autant que le seul point important et surtout intéressant pour la suite de l'histoire, c'est l'introduction du fait qu'un nouveau Chancelier Suprême doit être nommé, le choix du Sénateur Palpatine influençant bien sûr toute la suite de la saga. Du côté des Jedi, on découvre Anakin qui passe devant le Conseil pour savoir s'il est apte à suivre l'enseignement Jedi. On peut enfin voir maître Yoda (au passage, j'ai la chance d'avoir encore la version marionnette du personnage) et les bribes de menaces qui planent autour d'Anakin. Yoda sent qu'il peut devenir une menace si la colère s'empare de lui et je trouve ça intéressant que dès son plus jeune âge, Anakin est considéré comme potentiellement dangereux. Qui-Gon prend en main son enseignement, destituant ainsi Obi-Wan de son rôle de Padawan pour devenir un véritable Chevalier Jedi.

On repart sur Naboo pour une série de combats qui seront pour une partie décevante et pour l'autre carrément épique. Ainsi, tout la partie extérieure avec les Gungans prend des proportions ridicule quand, alors que Jar-Jar est nommé général, on se concentre sur lui pour la bataille. On a donc droit à des scènes ridicules digne d'un cirque où celui-ci enchaîne les gaffes mais c'est drôle parce que malgré ça il détruit l'armée droïdes :D Ah non, c'est pas drôle. Du côté d'Anakin, on comprend vite qu'il n'est là que pour le combat spatial contre le vaisseau amiral. Il faut avouer, Qui-Gon l'emmène pour sa formation puis l'envoie se cacher dans un cockpit, on peut se demander du coup pourquoi il l'a emmené. Eh bien pour ce combat. Et comme par hasard, il vaincra le vaisseau Amiral. Un peu facile quand même.
L'infiltration de Padmé dans le palais est déjà plus intéressante et les combats sont bien meilleurs. C'est un poil répétitif mais c'est dynamique donc ça passe. Mais bien évidemment, c'est le combat Jedis contre Sith qui remporte la palme. Un combat épique aux chorégraphies parfaites, tout comme la musique de John Williams qui rend le tout encore plus parfait. Le combat est long également mais les rebondissements tout au long offre un spectacle passionnant et époustouflant qui devient même triste avec la mort de Qui-Gon Jin. Faut dire que Dark Maul est un adversaire terrifiant et très puissant, son double sabre et sa technique étant des armes redoutables. Mais comme on sait qu'Obi-Wan est encore là dans l'épisode IV, sa victoire était courue d'avance. Ces 4 combats son gagnés par les gentils de l'histoire et tout semble aller pour le mieux lorsque sonne la fin, avec la levée du blocus sur Naboo et la paix avec le peuple Gungans (dont, perso, je m'en fous un peu). Et c'est là qu'on a droit à une révélation choc ave un très bon cliffhanger. On savait bien sûr que les Siths étaient deux, mais qui était ce fameux Sidious ? La caméra s'arrête sur Palpatine tout juste nommé Chancelier Suprême, ce qui annonce une suite bien moins rose qu'il ne semble.

En conclusion, La Menace Fantôme est une introduction sympa à la saga Star Wars qui n'est exemptée de gros défauts. Les Gungans et le côté politique étant les plus gros points noirs. Cela dit, ce n'est pas un échec total, le film étant très plaisant à voir. 13/20

The Reg

Ha, enfin, tu te mets aux critiques de Star Wars Jeremy ! Vivement les suivantes. Je constate que tu es dans l'ensemble pas mal d'accord avec moi, mis à part pour la course de Pod. Même ta note finale est similaire à la mienne.

La paix avec le peuple Gungan on s'en fout mais ça annonce leur quasi disparition de la saga, donc on ne va pas s'en plaindre, Jar-Jar et Big Boss n'apparaissent quasiment plus par la suite. Finalement, comme le premier épisode, il se termine par un Happy End avant un deuxième épisode beaucoup plus sombre.

Citation de: H_2_BYoda sent qu'il peut devenir une menace si la colère s'empare de lui et je trouve ça intéressant que dès son plus jeune âge, Anakin est considéré comme potentiellement dangereux.
Une scène coupée sur Tatooine le montrait d'ailleurs foutre une pâtée au petit Greedo, emporté par la colère, mais George a finalement jugé ça superflu. Si il avait pu la garder et virer Jar-J... ok ok j'arrête avec ça.

The Reg

#3365
Comme je suis entrain de me les refaire, j'ai eu envie de faire un Top 10 films d'Alfred Hitchcock.

Alors, avant d'entamer le vif du sujet, j'ai fait le calcul, jusqu'ici je donnais un chiffre approximatif de ceux que j'avais vu, au final, j'en ai vu précisément... 23, ce qui est plutôt pas mal, je pense. Dans l'ensemble je ne crois pas en avoir loupé qui soit particulièrement réputé. Et je me suis farci (mot bien dur vu que j'ai apprécié le livre dans son ensemble malgré certains passages plus rébarbatifs...) un bouquin de 1000 pages sur lui et vu bien des documentaires, sans parler de la série Alfred Hitchcock présente... Bref, même si je n'ai pas tout vu, tout de même, je pense avoir vu l'essentiel de sa filmographie. J'ai été parfois déçu, mais j'ai souvent trouvé mon compte. Donc nous y voici, mon top 10 personnel des films d'Alfred Hitchcock.

10 L'Ombre d'un doute (1943)
Un oncle débarque dans sa famille. Progressivement, sa nièce le soupçonne, à raison, d'avoir des choses à cacher, des choses graves. Mais elle craint de se tromper, sinon de dire la vérité par représailles de sa part, ou par crainte de peiner sa mère qui adore son frère... Un honnête Hitchcock, j'ai hésité pour cette place avec La Maison du docteur Edwardes (finalement absent de mon classement) et un autre que je ne nommerai pas, je vous en reparlerai.

9 Rebecca (1940)
Tiré d'un roman de Daphné Dumaurier que j'ai lu ("J'ai rêvé cette nuit que je revenais à Manderley...") ce film raconte l'histoire d'une jeune fille sincèrement amoureuse qui épouse Mr Danvers, un homme plus âgé et riche, qui vit dans le souvenir de sa femme décédée. Elle emménage avec lui dans son immense manoir. Mais la gouvernante Mrs. Danvers vit dans le souvenir de l'ancienne Madame Danvers, dire qu'elle exagère serait un euphémisme. Et elle va insidieusement lui pourrir la vie. Il faut dire qu'en plus l'ancienne Mme Danvers et Mr Danvers avaient plusieurs secrets... Au début du film, à Monte-Carlo, il y a un peu d'humour, mais on change radicalement en arrivant dans le manoir lugubre de Manderley. Bien qu'Hitchcock n'ait pas pu faire tout ce qu'il voulait sur ce film à cause de David Selznick (et ouais, hé hé hé, vous avez bien entendu, David Selznick... ) le producteur, qui a refait le montage, ça reste un film très éfficace avec son ambiance froide et macabre.

8 L'Inconnu du Nord-Express (1951)
Dans un train, un homme propose à un joueur de tennis célèbre d'accomplir un meurtre pour lui, et que lui tue son père. Ainsi, en échangeant leurs meurtres et en s'établissant des alibis, ils pensent pouvoir être tranquilles. Le joueur de tennis accepte ironiquement en pensant avoir affaire à un fou... fou qui le prends au mot, et qui, fatalement, veut le voir accomplir son meurtre, faute de représailles. L'histoire rebondit pas mal, un plan que le tueur un peu dérangé (mais pas le n°1 dans la liste des gens dérangés dans un film d'Hitchcock) pensait sans failles, capote, comme tous les plans trop bien conçus, il y a toujours une faille, ici, c'est qu'il a un complice qui n'avait aucune intention de l'être !

7 La Mort aux trousses (1959)
Un meurtre, un coupable déjà désigné, un thème déjà exploré maintes fois dans les Hitchcocks. Ca débouche en course poursuite infernale, il l'a déjà fait également, dans La cinquième colonne par exemple. En attendant, c'est une aventure qui nous mène dans de nombreux paysages des USA, avec des scènes cultes comme l'attaque de l'avion, ou jusqu'au mont Rushmore. Une chose aussi : La musique ! Elle est n°1 des musiques des films d'Hitchcock selon moi, Bernard Hermann a fait un superbe thème que je vous propose d'écouter
ici. Psychose n'arrivant que deuxième sur la liste des meilleures musiques me concernant. Un film d'aventure et de suspense très efficace.

6 Les Enchaînés (1946)
Une jeune femme, Alicia, accepte de travailler avec les services secrets américains, elle doit séduire un ancien nazi, Sebastian, qui mènerait des activités illégales, pour pouvoir l'espionner. Ils se marient, elle remplit bien son rôle, mais prends de gros risques, y compris celui de se faire prendre. Il y a beaucoup de suspense, le personnage de la mère de Sebastian est très intéressant, la fin est excellente... je regrette de ne pas avoir pu trouver le DVD qui n'est plus édité en France, je n'ai pu que l'emprunter à la médiathèque de mon quartier.

5 Fenêtre sur cour (1954)
Un film voyeur, qui a eu aussi le droit à son remake moins bon que l'original et à sa parodie dans les Simpson, comme beaucoup de Hitchcock. Un journaliste qui s'est cassé la jambe se prends à passer son temps à regarder ses voisins d'en face à sa fenêtre. Bientôt il soupçonne un homme d'avoir tué sa femme et convainc son amie, jouée par Grace Kelly, de l'aider, cela dit, beaucoup de choses sont troublantes mais peuvent s'expliquer. Le seul défaut de ce film selon moi est la longue mise en place de l'histoire, mais ce qui est vraiment génial dans ce film, c'est qu'on se prend à espérer que le gars d'en face ait vraiment tué sa femme. On est vraiment sadiques... Est-ce qu'ils se font des idées ou non ? Je ne vous spoilerai pas si vous ne l'avez jamais vu.

4 Les Oiseaux (1963)
Un film d'un autre genre que les autres : On est purement dans l'horreur plus que dans le suspense. Les oiseaux attaquent les hommes sans raison apparente. Le scenario semble plus léger que dans les autres pour cette raison. Mais les personnages sont bien développés, longuement du reste, il faut du temps avant d'entrer dans le vif du sujet. Le week-end que passe l'héroïne sur cet ile dans une ambiance estivale en fait un film que j'aime bien voir durant une belle soirée d'été, malgré l'ambiance qui se détériore petit à petit. Les effets spéciaux sont surprenants pour l'époque, bien évidemment de vrais oiseaux ont été aussi utilisés, mais pour certains plans, de toute évidence, ça n'était pas de la tarte. Un classique je prends beaucoup de plaisir à voir.

3 La Corde (1948)
Un huis-clos original : Une succession de plans séquences. En effet, ce film a été tourné non pas scène par scène, mais bobine par bobine (environ 9 minutes par bobine). Concrètement, dès qu'un acteur se gourait, il fallait recommencer toute la séquence de 9 minutes. Ce qui me fascine pour un film de cet âge c'est son audace. Deux types qui tuent un "ami" par pur plaisir de voir si ils peuvent faire un meurtre impuni, ils mettent son corps dans un coffre et font diner dessus les invités d'une réception qu'ils donnent quelques minutes plus tard, et de surcroît, durant la réception en question, un d'entre eux sort un discours sur les êtres inférieurs qui ne méritent pas de vivre. Au sortir de la seconde guerre mondiale...  Comme souvent dans les films d'Hitchcock il y a un peu d'humour aussi, humour qui fonctionne plutôt bien. Mais dans l'ensemble, on reste dans une ambiance malsaine. Un film redoutable.

2 Psychose (1960)
Pour le coup je sais que je ne fais pas dans la grande originalité, mais il n'empêche : Alfred Hitchcock qui voulait faire un film de transition après les grosses productions précédentes, film a petit budget et tourné avec l'équipe d'Alfred Hitchcock présente pour l'occasion, a fait son chef d'œuvre. Le scenario contient beaucoup de suspense, même des scènes où l'actrice Marion Crane se contente de conduire et de réfléchir en sont remplies, la musique aidant très efficacement, pour moi, c'est la deuxième meilleure musique des films d'Hitchcock
vraiment sublimes. Le personnage de Norman Bates et sa mère sont fascinants. Du reste, une fois encore, on se prends à espérer dans ce film que Norman parvienne à maquiller un meurtre, j'adore l'idée que le spectateur soit un temps du côté du méchant.  Il y a beaucoup de surprises, toutes plus sinistres les unes que les autres, la fameuse scène de la douche et sa musique, plusieurs meurtres, des retournements de situation... pourtant, il ne s'agit pour moi que mon deuxième favori sur la liste des Hitchcock. Les premier étant...

1 Le crime était presque parfait (1954)
Je me souviens que ce film, la première fois que je l'ai vu, m'avait arraché un "On croirait un très bon épisode de Columbo". Bien que l'inspecteur dans ce film soit "so british", très chic, et n'ait rien en commun avec Columbo, l'enquête m'avait fait penser à un un Columbo. Mais bref. Une fois n'est pas coutume dans un Hitchcock, ce huis clos affiche sa provenance "pièce de théâtre". Mais quelle pièce de théâtre. En résumé, un homme, Tony, engage un ancien camarade de classe pour tuer sa femme infidèle et toucher une assurance vie. Il pense avoir tout prévu, et effectivement, tout semble bien huilé. Sauf qu'en se défendant, sa femme parvient à tuer son agresseur. Vous avez peut-être vu le remake avec Michael Douglas qui est... qui est ce qu'il est. En soi, il n'est pas mauvais, mais en comparaison à celui-ci... Ici, on retrouve à nouveau Grace Kelly dans un rôle où elle apparait plus "normale" que la plupart des autres qu'elle a pu interpréter, en femme ordinaire des années 50, quand, par exemple, dans fenêtre sur cour, elle apparaissait vraiment très chic à plusieurs moments. Le rôle du mari, tenu par Ray Milland, est pourtant le plus intéressant. Car Tony joue une véritable partie d'échecs. Il doit gérer son homme de main, sa femme, la police, l'amant de sa femme, ses collègues, les éventuels indices, et c'est vraiment ça qui donne son intérêt au film pour moi. On le voit nettement plus qu'un autre alors que Grace Kelly est plus mise en avant sur les jaquettes et dans la promo. Or contrairement à Fenêtre sur cour où elle prenait part à l'action, ici, c'est plus une demoiselle en détresse, son rôle ayant donc moins d'intérêt selon moi. Bref, me concernant, c'est le meilleur film d'Alfred Hitchcock, il serait dommage que vous vous en priviez.

Il reste le cas Sueurs Froides qui est considéré comme un de ses chefs d'œuvres et avec lequel j'ai eu du mal malgré les qualités du scenario, j'ai trouvé le début plus long (tel Fenêtre sur cour) mais c'est un des rares que je n'ai vu qu'une fois, et je reconnais qu'un deuxième visionnage peut très bien me faire changer d'avis.

Charles Montgomery Burns

J'avoue que l'absence de Vertigo m'a surpris !

Je vais pas te mentir, je n'ai vu qu'un ou deux Hitchcock, mais il fait évidemment parti des réals dont il faut connaître la cinématographie. Si je devais parler au nom de mon père, je dirais que La mort aux trousses est avec Vertigo le meilleur Hitchcock.

Sinon, bonne critique H_2_B ! Ça me donne sérieusement envie d'en faire une. Même chose pour toi Sam Szlack, même si je pense que je ne serai pas aussi enthousiaste.
Je suis vide avant d'être plein, et on me jette dès que je le suis. Que suis-je ?

H_2_B

Citation de: Regismo le 30 Juil 2012, 13:58
Ha, enfin, tu te mets aux critiques de Star Wars Jeremy ! Vivement les suivantes. Je constate que tu es dans l'ensemble pas mal d'accord avec moi, mis à part pour la course de Pod. Même ta note finale est similaire à la mienne.


Je pense que dans l'ensemble, on sera d'accord sur la quasi-totalité de la saga. Mis à part pour Le retour du Jedi mais je pense que tu t'y attendais déjà et peut-être même pour La Revanche des Siths, le seul Star Wars que je n'ai vu qu'une seul fois.

Citation de: Regismo le 30 Juil 2012, 13:58
La paix avec le peuple Gungan on s'en fout mais ça annonce leur quasi disparition de la saga, donc on ne va pas s'en plaindre, Jar-Jar et Big Boss n'apparaissent quasiment plus par la suite.

Effectivement, la présence amoindri des Gungans fait plaisir à voir.

Citation de: Regismo le 30 Juil 2012, 13:58
Une scène coupée sur Tatooine le montrait d'ailleurs foutre une pâtée au petit Greedo, emporté par la colère, mais George a finalement jugé ça superflu. Si il avait pu la garder et virer Jar-J... ok ok j'arrête avec ça.

Je suis content que cette scène n'ait pas été intégrée. Je ne l'ai pas vue, mais c'est bien je trouve de montrer un Anakin qui a l'air pur de toute violence dans ce film.

Au passage, faudrait également que je m'y remette aux Hitchock. Je n'ai même pas vu la moitié de ceux que tu m'avais conseillé alors que j'avais bien aimé L'ombre d'un doute et adoré Rebecca.

L'Attaque Des Clones : On reprend une formule qui est la marque de fabrique de Star Wars en nous faisait défiler un texte qui sert à expliquer rapidement la situation dans laquelle nous serons plongée sans que nous ne soyons totalement perdu. En 10 ans, mis à part le physique de Padmé, les choses semblent avoir beaucoup changé. Le happy-end de l'épisode précédent n'était bien sûr qu'un leurre car une menace beaucoup plus importante continue de planer dans la galaxie et on commence donc ce film par le danger qui plane autour de l'ancienne reine Amidala devenue Sénatrice. On reste dans un domaine fort politique mais pour le coup, celui-ci sera moins lourd et laisser un peu en retrait, ce qui fait plaisir. La Sénatrice est donc en danger et encore une fois, pour s'assurer de la paix et de la protection d'autrui, on envoie deux Jedis. L'occasion de voir l'évolution d'Obi-Wan et Anakin et s'il y a un truc qu'on peut laisser à Star Wars, c'est que les personnalités des personnages ne restent pas au point mort. On peut parfois douter sur le chemin emprunter quant à leur évolution mais le fait est que leurs expériences leur enseignent beaucoup de choses.

Ainsi, Obi-Wan est devenu plus sage, s'appuyant sur l'enseignement de Qui-Gon Jin et en se comportant comme le bon Jedi qu'il se doit être. Par contre, Anakin a bien changé. Le jeune garçon pleins de doutes mais aussi bourré de bonnes intentions est passer par la crise de l'adolescence. Le voilà devenu imbu de sa personne, casse-cou(illes), imprévisible, etc. Le changement est brutal et le gentil Ani plutôt attachant de La Menace Fantôme est devenu une une vraie tête à claque, Hayden Christiensen n'aidant pas à faire passer la pilule. C'est pour moi la grosse déception de cette prélogie; le choix de l'acteur et la ligne de conduite adoptée pour l'évolution de son personnage. À titre de comparaison, dans Harry Potter, avant de devenir le mage noir le plus puissant et cruel du monde des sorciers, le jeune Voldemort/Jedusor était un jeune homme déjà plutôt flippant et un brin psychopathe. Anakin lui est un jeune être arrogant. Quelques moments de cruauté viendront caresser le film mais dans l'ensemble, c'est le côté condescendant du Padawan que je retiens.

Bref, Anakin et Padmé se retrouvent après dix ans et là entre en scène une relation que je définirais comme malsaine. Que le jeune Anakin ait le béguin pour Padmé, je peux le comprendre (et puis c'est Natalie Portman, un peu qu'on le comprend le bougre) par contre, que celle qui a connu ce garçon quand il n'avait pas plus de 10 ans et qui se comportait un peu comme une grande sœur envers lui développe elle aussi des sentiments, je trouve ça un peu bizarre. C'est pas la différence d'âge qui pêche, et puis de toute façon, si Anakin a grandi, Padmé n'a pas changé d'un iota, mais plutôt leur passé commun qui fait que je trouve qu'il y a un truc qui cloche.

Mais la mission avant tout et il ne faut pas plus d'une nuit après leurs arrivée pour que les Jedis n'agissent. Et là commence la vraie scène d'action qui ne sera que la première démonstration de toutes les autres scènes d'action du film. Je trouve que c'est mou. Ça bouge dans tous les sens, ça se poursuit en voiture volante mais personnellement, je trouve qu'il y a un manque de rythme évident. Et chaque scène d'action du film sera à l'image de celle-ci. Aucune ne me semblera aussi épique que la course de pods du premier ou le combat final avec Dark Maul. Grosse déception de ce côté là. Par contre, la fin de cette course poursuite permet l'introduction rapide de Jango Fett. J'aime beaucoup Bobba Fett dans la trilogie d'origine et de voir que Jango a un tel rôle dans ce film fait plaisir à voir.

Ensuite, le film sera séparé en deux quêtes. Commençons par la moins passionnante : celle de Anakin et Padmé. C'est la première mission du jeune apprenti et celle-ci est de nature... comment dire... chiante. Il est juste censé ramener Padmé sur Naboo et la protéger. Mais vu qu'ils se cachent tellement bien, aucun danger ne planent sur eux et c'est ça qui rend le tout chiant. Il n'y a rien à raconter, mais Lucas raconte quand même. Il décide de développer cette histoire d'amour entre Anakin et Padmé dans un décor ressemblant tantôt à une île grecque, tantôt à de verts pâturage du fin fond de la France. Ça joue, ça rigole, ça se fait des papouilles mais sans aller trop loin parce que sinon ça serait pas bien. On voit Anakin en amoureux transit et Padmé qui essaye de combattre ses sentiment. On n'est plus dans Star Wars mais dans un épisode de Dawson. On a bien un court dialogue sur le point de vue d'Anakin sur ce que devrait être une bonne République et qui introduit son futur règne en tant que Dark Vador mais c'est rapidement balayé pour passer à autre chose.

Et je ne sais pas si j'y mets de la mauvaise volonté, mais rien qui ne concernera de près ou de loin le jeune Anakin ne me passionnera. Pourtant, le passage sur Tatooïne avait de quoi être prometteur. Je veux dire, il est intéressant dans la mesure où on peut voir les futurs oncle et tante de Luke et surtout, la mort de la mère d'Anakin est un des éléments déclencheur du basculement de ce dernier dans le côté obscur. Il arrive à reprendre le contrôle de lui-même mais le mal est déjà fait, il a massacré les Tuskens, sans épargner les femmes et les enfants, prouvant ainsi qu'il n'arrive pas à maîtriser sa colère, ce qui sera synonyme de sa perte.

En parallèle, et heureusement que cette intrigue est là parce que sinon le film n'aurait même pas eu droit à sa moyenne, Obi-Wan mène son enquête pour découvrir qui est le chasseur de prime responsable de la tentative d'assassinat sur la Sénatrice. J'ai bien aimé ce petit côté investigation. C'est un angle différent de ce qu'on a l'habitude de voir dans Star Wars mais c'est intéressant. On découvre qu'Obi-Wan a une sorte d'indic qui l'aide dans son enquête, qu'il y a une sorte de salle d'archive comme dans un commissariat et que Yoda pose des questions dont il connait les réponses à ses apprentis comme le fait le Dr. House avec son équipe. A la fois original et bien foutu. Toute cette petite enquête le mènera sur Kamino et c'est là que l'on découvre l'intérêt du titre du film. On fait la découverte des clones de Jango, précurseurs des Stormtrooper de l'ancienne trilogie. Un passage intéressant où on découvre toutes les magouilles qui ont lieu dans le dos des maîtres Jedis. La corruption est maîtresse dans la République et on ne sait plus à qui faire confiance. Un danger permanent est bien présent et cette menace prend des proportions qui n'étaient encore qu'à l'état embryonnaire dans La Menace Fantôme. Obi-Wan poursuit Jango et son fils jusque Geonosis qui sera le théâtre des affrontements finaux. Il fait part de ses découvertes à Anakin et au Conseil Jedis, on découvre qui sont les pourris du film dont le comte Dooku incarné par le toujours très classieux Christopher Lee. Mais voilà qu'Obi-Wan est capturé.


Anakin et Padmé, accompagné de R2D2 et C3PO dont les rôles de bouffons seront assez déplorables, se rendent sur Géonosis pour sauver le Jedi. Le passage dans la fabrique est plutôt pas mal mais le gros problème c'est qu'on sait que, malgré le fait qu'ils semblent être en danger, ils ne risquent rien. On sait bien qu'Anakin, Padmé et les droïdes ont encore des choses à raconter, de même qu'Obi-Wan, Yoda et Palpatine. Du coup, chaque fois qu'ils sont dans une situation délicate, on ne se fait pas trop de soucis car on sait qu'ils ne risquent rien. Donc, même si cette séquence est pas mal, la portée n'est que superficielle. Ce qui est intéressant, c'est de voir que pendant ce temps là, Obi-Wan apprend de nouvel informations importantes en rapport avec le Sénat, comprenant ainsi qu'un traître est bel et bien présent. On repasse sur Padmé et Anakin qui se font des bisous-bisous sentant leur fin proche.

Les voici donc, tous les trois dans le rôle de gladiateurs face à des monstres monstrueux. Encore une fois, une séquence pleine de promesse qui ne parvient pas à créer une grande émotion en moi. Je trouve même que ça dure un peu trop longtemps avant de voir débarque les Jedis. Cette partie est meilleur justement, les combats au sabre sont un peu brouillons mais ça reste efficace. Vient finalement Yoda et son armée de clones qui fait tout péter sur son passage. On arrive doucement au combat final qui s'avèrera extrêmement décevant. Quand on le compare à celui avec Dark Maul, celui-ci ne tient vraiment pas la distance. Dooku est tout de même moins charismatique que Dark Maul et le combat est de même moins dynamique. Au passage, la perte du bras d'Anakin ressemble à un écho de la main coupée de Luke mais en moins bien. Entre en scène Yoda, qui démontre son habilité à manier le sabre laser. C'est marrant de le voir sauter dans tous les sens parce qu'on n'a pas l'habitude de le voir comme ça, mais du coup, j'ai eu du mal à percevoir cette petit e boule d'image de synthèse entre deux pirouette. L'ensemble se révèle au final très court, Dooku usant de roublardise pour s'enfuir comme un voleur. Ce qui se révèle intéressant dans tout ça, c'est que la menace est confirmée par Sidious et Obi-Wan, la guerre a enfin commencée et avec elle, tous les enjeux auxquelles on peut s'attendre.

L'image de fin avec le mariage d'Anakin et Padmé avait tout pour me faire vomir un arc-en-ciel mais finalement, je trouve qu'elle fonctionne bien. Ça se fait pas non plus en grande pompe avec tous pleins de gens qui crient leur joie. Non, c'est intimiste, je trouve même que c'est un brin mélancolique dans l'ambiance générale de voir un tel mariage avec un Anakin qui se voit affublé d'un bras mécanique. J'aime beaucoup cette dernière scène.

Qu'est-ce qu'on peut retenir au final de ce film ? Pour moi, il prend une mauvaise direction avec l'histoire d'Anakin et s'y tient jusqu'au bout, rendant presque la moitié du film mauvais. On évacue d'humour débile de Jar-Jar et la politique trop présente dans l'épisode précédent mais on perd également le dynamisme. J'ai l'impression que ce film est une sorte de trait d'union, La Menace Fantôme servant d'introduction, La Revanche des Siths de "conclusion" et entre les deux, il fallait raconter des trucs. C'est pour ça que je trouve que c'est le plus faible des six films. Il est sombre, mais ce n'est que l'entre-deux, une mise en bouche avant la conclusion de cette prélogie, sentiment que je ne retrouve pas du tout dans L'Empire Contre-Attaque. 11/20

Citation de: Charles Montgomery Burns le 30 Juil 2012, 16:28

Sinon, bonne critique H_2_B ! Ça me donne sérieusement envie d'en faire une.

Régis m'a donné envie et je ne le regrette pas ! Je ne peux que t'encourager à suivre la même voie !

homer vs new york

J'ai vu cet aprés-midi TDKR , maintenant je peux enfin débattre avec des gens qui ont vu ce film sans avoir peur du spoil . Je vais faire une petite critique sur ce film :

Il est difficile d'écrire des commentaires ou une critique sur L'ascension du chevalier noir sans dévoiler quelques détails de l'histoire. Il est certain que ça serait un véritable gâchis, car il s'agit d'un film à surprise. . L'ascension du chevalier noir est clairement un film noir, un film d'apocalypse sur fond de crise économique. Sept ans après sa dernière aventure, ou il a perdu l'amour de sa vie et qui la conduit à s'accuser d'un meurtre qu'il n'avait pas commis afin de sauver l'honneur d'Harvey dent dont les lois permettent enfin de laver Gotham du banditisme. Bruce wayne est fatigué, usé, il vit reclus dans son manoir. Dehors, un nouvel ennemi s'apprête à faire tomber Gotham ( de ce côté rien de nouveau par rapport aux deux précédents films). Heureusement Batman va bénéficier de l'aide de ses vieux amis et aussi de quelques puissants nouveaux amis. Bref j'en ai déjà assez dit.

Je ne vois guère The dark night rises autrement qu'un pur divertissement, même si on ne peut pas nier bien entendu quelques côtés artistiques notamment sur quelques plans. La mise en scène est fluide et très efficace, la photographie très belle et aussi très sombre. Du côté du scénario il ne manque pas de surprises , même si d'un point de vue général c'est très similaire aux précédents films. Le monsieur ne fait pas les choses à moitié. Oui il faut du spectaculaire et en mettre pleins les yeux, mais au dela du fond il y a aussi la forme. Ce qu'il y à de très intéressant dans ce film c'est que Nolan retranscrit très bien un certain climat d'insécurité et de chaos qui règne aujourd'hui dans le monde réel. Bruce wayne est fatigué, usé, il vit reclus dans son manoir. Les personnages sont assez bien développés, même si j'aurai voulu en savoir plus sur Catwoman et Blake. Il y a une histoire très très dense du suspens, les sauvetages surviennent toujours à la dernière seconde. Bon ok, je vous le dis, mais de toute manière on le sent venir. Ce qui est dommage c'est que Nolan prend certains raccourcis dans son récit et ça nous amène à nous poser la question que peut être il aurait fallu plus d'un film pour conclure sa vision de Batman.

Les intrigues les plus intéressantes ne sont pas assez bien développer, par exemple les relations entre Bruce wayne et son majordome et celles avec le commissaire Gordon et Blake, mais surtout celle avec Marion Cotillard. Et le plus dommage encore c'est que le méchant Bane ce fait vite oublié à la fin. La faute à l'action. On dit souvent que trop d'action tue l'action et bien ici c'est plus ou moins le cas, même si c'est très bien fait. Quelquefois le spectateur à besoin de respirer. Mais fort heureusement Bruce wayne/Batman n'ait pas oublié, lui qui est poussé dans ses derniers retranchement et qui est obligé de renaître une seconde fois. Voilà, donc pour moi L'ascension du chevalier noir est en dessous du chevalier noir. Quelques mots sur les acteurs maintenant qui sont tous formidables. Tout d'abord, Christian Bale on le retrouve plus expressif, plus torturé et il le fait formidablement bien. Tom Hardy bien sûr tous ce passe dans son regard. Son personnage ressemble finalement beaucoup au Joker, ils se battent pour les mêmes choses, l'argent n'a aucune valeur pour eux. Et j'avoue que j'aurai préféré voir le Joker dans le dernier film ça aurait été encore meilleure, mais hélas tout le monde sait que cela n'est pas possible. Anne Hattaway, en général je n'aime pas trop l'interprétation des actrices pour les personnages de super-héros que je trouve très souvent ridicules. Elle arrive à donner vie à Catwoman, elle est magnifique. Marion Cotillard bluffante comme à chaque fois qu'on la retrouve dans un nouveau film depuis quelques années. Une chose est certaine elle est en train de se construire une filmographie incroyable nôtre Française. Gary Oldman, Freeman et Caine (émouvant) pas grand-chose à dire. Ils sont toujours excellents. Et je termine par mon préféré et oui j'adore ce mec, il s'agit de Joseph Gordon Levitt qui joue à la perfection le policier héros tout arrivant à donner à son personnage un regard enfantin et pleins d'émerveillement quand il voit Batman.

Grand divertissement aux sujets d'actualités, terrorismes, violence, les dérives du monde des finances, la lutte des classes, fragilité de la bourse, crise économique, pèrte des valeurs, mensonge des autorités. Au final ce film intéressera beaucoup de monde, les gros cinéphiles, les fans de super héros, les gens qui ne vont pas souvent au cinéma, les observateurs du monde. Une chose est certaine Christopher Nolan va manquer aux films de super-héros. Car sans lui et Raimi pour Spiderman, il faut avouer que tous les autres films sont bien plus formaté et ne respectent pas l'intelligence du spectateur. Contrairement aux films de Nolan qui finalement ne s'intéresse qu'au monde dans lequel nous vivons.

Un 18 sur 20 pour l'ascension du chevalier noir ( c'est le titre québécois du film pour ceux qui se le demandent ) .
Faisons l'amour et pas la guerre
                                                   Car une boîte de capotes est moins chère
                                                                                                                  Qu'une bombe nucléaire !! :)

homey

Je suis surtout déçu sur le fait de n'avoir pas vue Robin en tant que Super Héro exactement comme dans le comics Batman Knightfall qui est sans le rappeler l'inspiration direct de TDKR.

Marion Cotillard, on se demande se quelle fait là, d'une part a la base le personnage n'existe même pas alors pourquoi l'avoir crée, la révélation a la fin casse un peu la légende de "Bane" ce que je trouve dommage.

Sinon le film reste excellent, je n'aime pas trop faire de critique en général donc j'ai juste dit ce qui me passais par la tête.

Sam Szlack

Jolie critique. (c'est 8 pas 7 ans après la mort de Dent)

Par contre, ton "accusation" de "simple divertissement" peux être différent. Pour moi, il divertit ceux qui ne connaisse pas a fond Batman, qui ne veut voir le film que pour la castagne et e dit film de l'année.

Et l'autre reste du public. Les fans. Les connaisseurs. Les dévoreurs des comics. Pour moi, c'est LE public de ce film. Pas les non connaisseurs. Oui, c'est ppresque méchant de dire que le film ne mériterais d'être vu que par les connaisseurs. C'est catégorique mais subjectif.
Pas le genre de film pour les non connaisseurs et dévoreurs de block buster ! ;D

homer vs new york

Citation de: Sam
Szlack link=topic=622.msg145239#msg145239 date=1343673076

Jolie critique. (c'est 8 pas 7 ans après la mort de Dent)

Par contre, ton "accusation" de "simple divertissement" peux être différent. Pour moi, il divertit ceux qui ne connaisse pas a fond Batman, qui ne veut voir le film que pour la castagne et e dit film de l'année.

Et l'autre reste du public. Les fans. Les connaisseurs. Les dévoreurs des comics. Pour moi, c'est LE public de ce film. Pas les non connaisseurs. Oui, c'est ppresque méchant de dire que le film ne mériterais d'être vu que par les connaisseurs. C'est catégorique mais subjectif.
Pas le genre de film pour les non connaisseurs et dévoreurs de block buster ! ;D

J'ai juste dis qu'il pouvait plaire à un grand nombre de personnes . Il peut plaire aussi bien aux grands cinéphiles qu'aux simples amoureux du cinéma pop-corn .
Faisons l'amour et pas la guerre
                                                   Car une boîte de capotes est moins chère
                                                                                                                  Qu'une bombe nucléaire !! :)

Statham17

Dans cette vidéos on peut aperçevoir des passages de Fast and furious 6 :)


The Reg

#3373
Citation de: H_2_B le 30 Juil 2012, 17:19 Au passage, faudrait également que je m'y remette aux Hitchock. Je n'ai même pas vu la moitié de ceux que tu m'avais conseillé alors que j'avais bien aimé L'ombre d'un doute et adoré Rebecca.
Tu sais quoi regarder après t'être refait les Star Wars. ;D

Bon, je constate que l'ensemble on est encore d'accord, le II, a priori, est le moins bon de la nouvelle trilogie.


Je ne m'étendrai pas trop car en général on est vraiment sur la même longueur d'onde... les passages ennuyeux, les dialogues de bas étage entre Anakin et Padmé, l'enquête d'Obi-Wan assez sympa, les paysages de Naboo, Anakin gonflant, etc. Cela dit, je trouve que (oui, c'est la plus grosse différence de ta critique avec la mienne, c'est dire que je n'ai pas grand chose à redire) C3PO est en effet un bouffon dans le film, mais je ne trouve pas que ce soit le cas de R2, qui est plusieurs fois utile.

H_2_B

Citation de: Regismo le 30 Juil 2012, 20:15
Tu sais quoi regarder après t'être refait les Star Wars. ;D


En effet... La saison 3 de Dora l'Exploratrice bien sûr !
Je pense reprendre doucement les Hitchcock à un rythme de croisière, contrairement aux Star Wars que je compte finir dès demain.

Citation de: Regismo le 30 Juil 2012, 20:15
Cela dit, je trouve que (oui, c'est la plus grosse différence de ta critique avec la mienne, c'est dire qu'on n'a pas grand chose à dire) C3PO est en effet un bouffon dans le film, mais je ne trouve pas que ce soit le cas de R2, qui est plusieurs fois utile.

J'ai tendance à les mettre dans le même panier en fait. C'est vrai que c'est C3PO qui fait le show mais il forme un duo avec R2 qui reprend la forme d'autres duo constitué d'un bouffon et d'un autre plus "normal" (style Les castors allumés ou minus et Cortex). Inconsciemment, quand je parle de l'un, je parle aussi de l'autre. Maintenant, place à la conclusion de cette prélogie avec...

La Revanche des Sith : Eh bien, comme quoi un second visionnage est toujours nécessaire pour se faire une vraie opinion. Je l'avais déjà dit, je n'avais vu cet épisode qu'une seule fois et j'en avais gardé un souvenir vague au point de le mettre sous La Menace Fantôme. Je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps, je considère à présent ce film comme le meilleur de la prélogie. En partie parce qu'il arrive enfin à gommer les erreurs principales que je reprochais aux précédents épisodes tout en offrant une jonction presque parfaite avec la trilogie entamée fin des années 70.

Le film ne perd pas son temps. En même temps, Lucas n'a plus que deux grosses heures pour mettre en place tous les éléments que nous devons retrouver pour l'épisode 4. Et comme il y a beaucoup de choses à dire, chaque minute compte. L'introduction est de ce fait rapide et énergique. Nous assistons à une mission de sauvetage durant laquelle Obi-Wan et Anakin doivent libérer le Chancelier Palpatine. Comme pour l'épisode II, nous voyons très rapidement l'évolution du jeune Skywalker. Et cette fois-ci, j'ai beaucoup aimé ce nouvel Anakin, loin de l'ado rebelle et pompeux qu'il était, il semble devenu plus mature, plus sage. On peut même le voir gêner lorsque Obi-Wan l'invite à se pâmer devant les sénateurs, préférant accordé partager les honneurs avec Obi-Wan. Mais même s'il semble un peu plus maître de lui qu'avant, ses démons intérieurs sont toujours bels et bien présent.

Le film se chargera donc de montrer de manière graduelle comment Anakin va finir par laisser ses émotions s'emparer de lui pour le voir glisser du côté obscur. Le film est une totale réussite de ce côte là car on verra que malgré les apparences, Anakin est un être fragile et facilement influençable qui n'est victime que d'une chose : l'amour. C'est assez amusant de constater que dans l'épisode II, c'est en tentant de sauver sa mère qu'il se laisse aller pour la première fois à ses pulsions. Ici, c'est par peur de voir mourir Padmé qu'il fait tout ça mais également par amour pour la République à qui il a juré fidélite. Il ne suffisait que d'une personne mal intentionnée pour profiter de cette "faiblesse" et ainsi faire d'Anakin une marionnette. De la vraie torture psychologique.

Ainsi, durant le sauvetage de Palpatine, nous revoyons le Comte Dooku. Un constat me viens rapidement en tête. Je me suis demandé en fin de compte, quelle était l'utilité de ce personnage ? Il reste au final assez anecdotique et n'a l'air d'être qu'une mise en bouche pour Palpatine avant que ce dernier ne puisse s'attaquer au gros morceau, à savoir Anakin. Sa mort rapide ne fera que renforcer ce questionnement. Par contre, sa mise à mort est très bien orchestrée. Nous avons déjà pu apercevoir dans l'épisode II au cours de quelques échanger entre Palpatin et Anakin que le premier encourageait le second à aller plus loin que le Conseil Jedi ne l'autorisait. Ici, le Chancelier encourage Anakin à tuer un Dooku totalement désarmé, ce qu'il fera. Premier échelon du film quant au basculement d'Anakin. Palpatine est depuis le début un manipulateur et profite déjà d'éliminer le superflus pour assouvir son règne. Mais pour l'instant, il est encore trop tôt. On nous introduit le Général Grievous, un hybride droïde-humain dont nous ne connaissons rien mais qui a un design qui en impose. Sa toux en impose moins par contre.

De retour sur Coruscant, nous avons droit à un premier échange entre Padmé et Anakin. Autre point noir du précédent film qui a été mis de côté, la romance trop cul-cul de ces deux là prend moins de place ici est moins parfaite rendant le tout moins indigeste. Ma seule déception vient du sacrifice de la personnalité du personnage de Padmé. Elle qui était si forte au début avait déjà fortement déchanté dans l'épisode II et est devenu une vraie loque dans ce film. Dommage, j'aime bien Natalie Portman et ici, son personnage est un peu bâclé. Au contraire de Anakin dont la nouvelle interprétation de Hayden Christensen tend à rendre le personnage plus attachant. Il interprète un Anakin plus mature, plus ofrt mais également plus inquiétant. On sent enfin le futur Seigneur Sith qu'il est censé devenir.

Et Palpatine ne s'arrête pas en si bon chemin car il va semer le doute dans l'esprit du jeune homme en le faisant douter des véritables intentions de ses maîtres Jedi. Le Chancelier sait bien qu'Anakin est ambitieux, qu'il souhaite être le Jedi le plus puissant de la galaxie et il va exploiter cette envie. Comme le dit Yoda, la convoitise mène à la jalousie, la jalousie à la colère et là colère au côté obscure. Palpatine demande ainsi l'entré d'Anakin dans le Conseil Jedi. Le Conseil accepte sans pour autant lui donner le titre tant convoité de "Maître Jedi." Première ridiculisation d'Anakin. Ensuite, Obi-Wan lui avoue que si le Conseil a accepté, c'est pour qu'Anakin devienne un espion qui reporterait les agissements de Palpatine. Deuxième ridiculisation. Anakin a déjà perdu une parti de la confiance qu'il avait envers ses maîtres puisqu'il présume que ceux-ci non plus ne lui font pas confiance. Palpatine savait bien qu'Anakin ne serait pas nommé Maître et que ce dernier ne le supporterait pas. Un vrai vicieux celui-là, il a réussi à semer le douter chez le jeune Skywalker. Mais ce ne sont que les prémices de son plan. Il va par la suite corrompre l'esprit d'Anakin et faire naitre en lui une convoitise d'une toute autre nature.

Mais entre temps, du côté des Jedi, ça se bouscule. La guerre fait des ravages et rien ne doit être laissé aux moins de la République corrompue. Yoda part pour Kashyyyk où, sur la dizaine de milliers de Wookies présent, il parvient à faire connaissance avec Chewbacca. Comme pour l'épisode I qui introduisait R2 et C3PO, la subtilité a été oubliée. Obi-Wan de son côté doit en finir une bonne fois pour toute avec Grievous. Le Jedi se rend sur Utapau, sans Anankin renforçant encore une fois la colère de celui-ci. Grievous est impressionnant de même que sa maîtrise des sabres laser pour un combat qui se révèle au final de courte durée vu qu'entre, une sorte de course poursuite s'organise entre le droïde et Obi-Wan. La mort de Grievous permet de lever un léger coin d'ombre du personnage qui reste tout de même fort mystérieux. Il aurait mérité un meilleur traitement scénaristique. Mais contrairement à l'épisode II, les scènes d'actions molasses ont été remplacées par de vraies séquences dynamiques.

On en revient à la partie que je préfère du film, Palpatine qui corrompt Anakin. Après lui avoir parlé de tout ce que le côté obscur peut apporté, Anakin ouvre enfin les yeux sur la vraie nature du Chancelier et prévient Windu du danger. Et là, on arrive au tournant majeur du film. On peut se poser des questions sur le comportement d'Anakin qui dénonce le Chancelier après tous les lavage de cerveau dont il a été victime. Et bien, ceux-ci ont payé. Lorsque Palpatine et Windu se battent, Anakin a été tellement aveuglé par l'aspect séduisant du côté obscure qu'il a finit par croire la mauvaise personne. En croyant aider un République corrompue depuis bien longtemps, Anakin n'a fait que basculer définitivement dans le mauvais camp. Les Jedis sont bels et biens des ennemis de la République, mais c'est justement elle la vraie menace. Seulement Anakin ne croit plus que Palpatine et ne sera animé que par cette fausse croyance qu'il est celui qui amènera la paix en détruisant les ennemis de la République.
J'ai beaucoup aimé la confrontation Windu/Palpatine où on voit ce dernier utiliser ses fameux éclairs qu'il réutilisera contre Luke. La déception venant surtout de la genèse de son visage. C'est un problème de ce film, Lucas sait que c'est le dernier et qu'il y a des détails à expliquer comme le visage de Palpatine, l'exil de Yoda sur Dagobah où le fait que C3PO ne se souvienne de rien dans les épisode IV à VI. Tout est expliqué, où plutôt rapidement expédié donnant un sentiment de bâclé.

Quoiqu'il en soit, on en arrive au moment clef de la saga : Anakin est devenu Dark Vador. Et à partir de ce moment là jusqu'à la fin ,le film se montrera époustouflant. On assiste à la mise à mort de tous les Jedis, Maîtres comme Padawans par la révolte des clones. Un enchaînement de morts cruels qui montre bien qu'on ne rigole plus, c'est finit le côté grotesque de Jar-Jar. On est dans du sérieux. J'adore ce virage que la saga a pris, assument totalement la gravité des enjeux sans plus vouloir alléger le tout. Sans surprise, Yoda et Obi-Wan survivent au massacre pour pouvoir accomplir chacun e leur côté leur grande bataille finale. Yoda se battra contre un Dark Sidious plus puissant que jamais pour un combat légèrement décevant mais tout de même fort plaisant. De son côté, Obi-Wan n'a d'autre choix que de tuer celui qui était autre fois son apprenti. Une véritable tragédie grecque dont le paroxysme sera atteint dans les derniers dialogues entre Obi-Wan et Vador.

On passe rapidement chez Padmé pour dire de pas l'oublier, bien qu'elle ait été fort transparente pendant tout le film, pour s'en servir d’appât jusqu’à Mustaphar où Anakin est présent pour tuer ceux qui était les alliés du fraîchement nommé Empereur Sidious. Plus personne n'est à l’abri de la mort. pas même Padmé qui subira es foudres de son mari aveuglé au point de perdre tout espoir au moment de son accouchement préférant se laisser mourir. Le meilleur moment du film arrive, le combat entre Obi-Wan et Dark Vador. Le lieu a déjà des airs d'Apocalypse, la musique orchestrale appuie ce combat épique, les chorégraphies sont parfaites de même que la violence qui ressort de Vador. L'ensemble flirte avec le parfait et la "victoire" d'Obi-Wan ne permet pas de se réjouir tant ce qu'il reste d'Anakin fait peine à voir. De même, les échanges entre ceux qui étaient comme des frères est un vrai déchirement.

Il faut conclure tout ça pour laisser place à l'épisode IV. Padmé donne naissance à ses enfants avant de mourir. ceux-ci sont confiés selon une logique qui m'échappe légèrement pour Leïa à des parents d'accueil. Les droïdes emblématiques de la sage sont confiés aux rebelles. Yoda s'exile sur Dagobah, Obi-Wan part en ermite sur Tatooïne. Mais la séquence forte est celle où on assiste à la conception de l'armure de Dark Vador, à ce qui est son image de marque depuis près de quarante ans. Un côté triste et à la fois fascinant s'en dégage. Le cruel Vador est un être fort mélancolique qui n'est que l’instrument du véritable méchant de la saga: L’Empereur Sidious.

Au final, si la prélogie s'est avérée décevante par rapport à ce qu'on pouvait s'attendre, ce troisième opus permet de réparer les pots cassés et offre une bonne explication aux événements des épisodes IV à VI. Je suis content d'avoir revu ce film que j'avais mal considéré, je le classe maintenant comme le meilleur de ces trois premiers films en lui donnant une note certes élevée mais qui est je trouve à l'image de l'ampleur qu'ont eu les événements de ce film sur la suite des aventures de Star Wars. 17/20