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Sujet cinéma

Démarré par stef, 3 Mar 2011, 19:35

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Statham17

Franchement elle claque je viens de voir sa sur facebook toi aussi non ?

Sinon ce soir je part voir SAFE avec Statham ;)

Charles Montgomery Burns

Je l'ai vu sur Allociné, mais c'est du pareil au même.
Je suis vide avant d'être plein, et on me jette dès que je le suis. Que suis-je ?

Lenny Bar

Bigre de saperlipopette !

J'ai un peu peur pour ce Die Hard 5, c'est vrai que le synopsis est vraiment moyen... et puis un peu facile le coup du "McClane va secourir son fils" vu que dans le précédent il secours sa fille... Avec un peu de chance dans le 6 il ira secourir Holly... avec pas de chance il ira secourir son chien.

Un bon point quand même pour ces quelques petites images : Mcclane retrouve ses chemises à carreau et son marcel  ;D

The Reg

Après la discussion d'hier j'ai eu envie de revoir The cable guy pour la première fois depuis une bonne dizaine d'années. Contrairement à ce que je fais souvent je ne ferais pas de longue critique car, que dire après le post de H_2_B qui va à l'essentiel.

J'ai pris beaucoup de plaisir à le suivre alors que ce film est limite oppressant, pour contrebalancer la normalité de Matthew Broderick (je l'ai vu là, je l'ai vu dans Godzilla, mais je ne l'ai plus vu depuis Inspecteur Gadget, je me demande pourq... ah ben non en fait, j'ai ma réponse :D) Jimmy Carrey est parfait en cinglé qui a besoin d'un ami pour trouver un certain équilibre. Comme le dirait le chef dans Speed, il est "fou mais pas con", il sait être sournois et manipulateur et la deuxième partie du film où il est le pire ennemi de Steven est, à mons ens, plus intéressante encore que la première.

Maintenant j'avoue qu'après 1h30 j'ai quand même éprouvé un chouïa de soulagement car il en fait des caisses comme dans 40 de ses 45 films, j'ai constaté qu'il n'avait pas des masses renouvelé son répertoire de cabotinage excessif dans ses films suivants. J'apprécie toujours ce film quoi qu'il en soit.

H_2_B

Content de voir que tu as une appréciation positive de film ;)

Citation de: Regismo le 27 Juin 2012, 20:59

Maintenant j'avoue qu'après 1h30 j'ai quand même éprouvé un chouïa de soulagement car il en fait des caisses comme dans 40 de ses 45 films, j'ai constaté qu'il n'avait pas des masses renouvelé son répertoire de cabotinage excessif dans ses films suivants. J'apprécie toujours ce film quoi qu'il en soit.

C'est vrai que Jim Carrey est connu pour cabotiner à mort mais il faut dire que ses personnages sont écrits pour lui permettre de se lâcher à fond dans son rôle. Par opposition, quand il doit interpréter des personnages plus sérieux, sont jeux est nettement plus calme et pas une seule grimace n'apparait à l'horizon.

Ce qui n'est pas le cas du film que j'ai visionné ce soir, à savoir Menteur, Menteur. Petite comédie américaine familiale fort sympathique qui mange pas de pan et qui marque un nouveau tournant dans la carrière de Jim Carrey. Je pense qu'après le petit échec de The Cable Guy, il lui fallait un film qui ne pouvait pas se planter et Menteur, Menteur répond aux critères demandés. C'est une comédie gentillette et plein de bons sentiments avec une belle petite morale comme l'Amérique bien pensante les adore. Voir le psychopathe installateur de câble se transformer en avocat qui cherche à regagner l'amour de son fils, ça fait un choc. Surtout quand on enchaîne les films.

J'ai l'impression que Menteur, Menteur est le film qu'on ne peut pas ne pas aimer. Même moi qui trouve que c'est un film plutôt faible, je l'aime bien parce que malgré un pitch facile, les quiproquos dus au fait de ne pas pouvoir mentir et le jeu de Jim Carrey permet de faire passer la pilule. Le fait d'avoir choisi comme personnage principal un avocat, métier du mensonge par excellence, est encore une facilité pour laisser la porte aux gags mais justement, c'était quasiment impossible de se planter avec autant de bonnes cartes en mains. Et c'est pour ça que mes moments préférés sont ceux durant le procès où Fletcher essaye de se débrouiller tant bien que mal pour faire gagner une cliente qui ne le mérite pas. Et c'est véritablement drôle de voir Jim Carrey malmener son propre témoin, se casser a gueule pour reporter le procès et autres tentatives de mentir sans le pouvoir. Les scènes à l'extérieur du procès sont bonnes également, Fletcher se retrouvant toujours à dire la vérité aux plus mauvais moments. Comme je l'ai dit, c'est simple mais efficace.

Malheureusement, comme dit pus haut, ce film marque le début d'un tournant pour Jim Carrey dans la comédie. Si avant, elles étaient tout simplement burlesque, cartoonesques et complètement dingues, ses prochaines comédies seront à l'image de menteur, Menteur : sans prise de risque. Parfois avec succès comme Bruce tout-puissant ou Yes Man et des fois moins comme Les pingouins de M. Popper. Des comédies familiales pleines de bons sentiments qui doivent beaucoup à Jim Carrey, l'homme qui sortait nu des fesses d'un rhinocéros et qui deviendra une sorte de loser qui tentera de regagner l'amour de ses proches (Jennifer anniston pour l'un, Zooey Deschanel pour l'autre ou encore de ses enfants pour le troisième). J'aime bien ces films, mais ils sont très différents de ce qu'il avait l'habitude de faire. J'y reviendrais une fois que je les aurais revus.

The Reg

Concernant Menteur Menteur, il y a plusieurs moments qui me font bien marrer, trop pour tous les citer à vrai dire (un minuscule passage qu'on cite très souvent mon frère et moi est lorsqu'il se marre sur "l'honorable" juge :D) Ce qui n'empêche qu'il m'agace également à certains moments...

CitationFletcher se retrouvant toujours à dire la vérité aux plus mauvais moments. Comme je l'ai dit, c'est simple mais efficace.
Absolument.

Sinon, tu en parles, et justement j'ai pour projet de regarder Yes Man ces jours prochains, je constate que tu l'as apprécié, je suis curieux de le voir. :)

Statham17

Je viens de voir SAFE avec Jason Statham donc comme d'habitude très bon film avec de l'action , des bagarres époustouflante car elles sont vraiment belle , je doit dire aussi que l'histoire est bien j'ai trouver malgrer que je n'aime pas ( car c'est un film avec des chinois ) quand les chinois parle chinois presque tout le temps  :-\ mais un très bon film que je conseille ;) Même si le début parait peut-être un peu long il vaut le coup ;) 17/20


Jσнη Đoгıαπ

C'est fait, c'est dit, il y aura Chronicle 2

Il y aura 60 secondes chronos 2, il s'appellera... 120 secondes chronos :D Bon ok là c'est un fake, c'était pour rire, ça va pas faire plaisir à S-C17 ;D


                             

H_2_B

#3008
Citation de: Regismo le 27 Juin 2012, 21:47

Sinon, tu en parles, et justement j'ai pour projet de regarder Yes Man ces jours prochains, je constate que tu l'as apprécié, je suis curieux de le voir. :)

Le principe de ce film est le même que Menteur, Menteur. Sauf que là, au lieu de ne pouvoir dire que la vérité, Jim Carrey doit dire "Oui" à tout ce qu'on lui demande. C'est une comédie très sympathique et j'espère qu'elle te plaira.

Aujourd'hui, j'ai regardé un film qui mériterait des pages et des pages d'analyses. Un film presque parfait en tous points et dont il sera difficile pour moi, et je peux même dire carrément impossible, de rendre justice en écrivant à son sujet. Je parle de The Truman Show. Le premier vrai drame de Jim Carrey, celui qui nous prouve qu'il peut jouer bien plus que des personnages déjantés et loufoques. Qui nous montre qu'il est capable de jouer la mélancolie, la tristesse, le désarroi, le désespoir. Un film au scénario très ambitieux et qui ne pouvait pas se permettre de se planter dans le choix de ses acteurs. Je trouve d'ailleurs vachement couillu de la part de Peter Weir d'avoir choisi Jim Carrey pour porter un tel film sur ses épaules. Car s'il avait fait ses preuves dans la comédie, il lui restait encore énormément à prouver dans le drame. Et le pari est réussi tant pour le réalisateur qui a réussi à rendre son histoire totalement crédible mais aussi pour Jim Carrey qui rajoute une arc à son jeu d'acteur (et dont Man on the moon en sera l'apothéose)

Truman (ce nom, dans un décor où tout est faux ne peut pas être dû au hasard) vit dans sa parfaite petite routine à Sea Heaven. Véritable paradis sur Terre, cette ville est le théâtre delà vie bien monotone de Truman qui répète jour après jour les mêmes phrases clichées et les mêmes blagues pas drôles. Une vie au final assez ennuyeuse car il n'y s'y passe jamais rien de bien passionnant pour Truman qui, pour s'occuper, tente de reconstituer à l'aide de magazines, le visage d'une femme qu'il a connu des années de cela. Ennuyeuse au point où il est capable de tout laisser tomber pour aller à l'autre bout de la Terre et retrouver cette femme. Tellement ennuyeuse que ses seuls moments de fantaisies sont ceux qu'il passe devant le miroir de sa salle de bain et où il rêve d'évasion. Truman se sent prisonnier et ce même avant de comprendre quel est la véritable raison de son emprisonnement.

Car Truman est surtout la star d'un show télévisé suivi par plus d'un milliard de téléspectateurs à travers le monde. Quelques 5 000 caméras suivent ses péripéties, toutes organisées par le producteur/scénariste/réalisateur Christof. Ses réussites, ses échecs, ses amours, ses peurs tout est orchestré. Rien n'est vrai, quoiqu'en disent les acteurs dans la fausse interview du début, excellent moyen de mettre tout de suite les spectateurs que nous sommes dans le bain afin de mieux comprendre les quiproquos et situations cocasses qui découleront tout au long du métrage. Situation cocasse qui commence dès le début avec ce spot qui tombe du ciel à quelques mètres de Truman. Par une pirouette, l'incident trouve une explication qui parviendra subtilement aux oreilles de Truman pour ensuite rapidement passer à autre chose. En quelques minutes à peine, on a déjà compris à quel point la mécanique du show, et par extension du film, est extrêmement bien huilée. La vie de Truman et même les aléas de "la vraie vie" sont sous le contrôle de Christof.

Même si ce film n'est pas une comédie, on rit de ces moments où les acteurs se retrouvent fort dépourvus lorsque leurs rôles sortent de la simple figuration. Que ce soit un médecin qui ne sait pas comment pratiquer une opération, un chauffeur de bus qui ne sait pas utiliser une boite de vitesse ou un policier qui, par maladresse, utilise le nom de Truman alors qu'il n'est pas sensé le connaître, sont à la fois des moments drôles mais également des indices fournis à Truman pour qu'il puisse comprendre que le monde qui l'entoure est bidon. De même que les situations surréalistes comme un embouteillage qui se crée en 5 secondes, des passants qui sortent de nulle part pour empêcher Truman de s'adresser à son "père", des figurants qui tournent en rond devant la maison de Truman. Tout cela est drôle et purement génial. À cela, rajoutons la publicité, source de revenu du show et qui apparait de la manière la moins subtile imaginable. Et là, on a droit à Merryl qui parle de chocolat ou d'une tondeuse à gazon sur un ton absolument pas naturel ou encore les jumeaux qui, tous les matins, tapent la converse à Truman en le poussant devant un panneau publicitaire.

Ce film est une véritable machine aux écrous parfaitement imbriqués les uns dans les autres, où tout est calculé et où le moindre dérèglement se trouve réparer dans la minute. Un véritable coup de maître. Mais dans ce monde trop parfait, Truman ne se sent plus chez lui. Il a fait le tour de la question et maintenant, il veut partir. Comme le dit Christof, s'il voulait vraiment partir, il l'aurait déjà fait. Et c'est vrai que Truman se laissait abattre jusqu'à ce qu'il reçoive le coup de pied aux fesses nécessaire pour soulever des montagnes et quitter définitivement le studio. Et ce coup de pied aux fesses, c'est la production elle-même qui le lui fournit. Comme tout mécanisme, si une pièce ne fonctionne pas, c'est la totalité qui tombe en panne. Là, c'est pareil. C'est en multipliant les faux-pas et les erreurs techniques que Truman comprendra le manège dans lequel il est embarqué et c'est à partir de ce moment là qu'il accomplira ce qu'il n'avait jamais accompli pour pouvoir quitter Sea Heaven. Le rêveur doit maintenant se réveiller et passer à l'action, Truman devient l'acteur de sa propre histoire dont lui seul est le scénariste. Comme il le dira, il n'y a pas de caméras dans sa tête et du coup, son plan pour s'échapper se fera à l'abri de tous, même de nous alors que jusque là, on était dans la moindre des confidences, usant même de flash-back pour nous parler du père de Truman ou de Sylvia. Ce dernier quart d'heure fort en tension où même nous ne savons pas ce que fait Truman ni à quoi il se risque. Que d'émotions durant ces minutes passées sur bateau salvateur qui mènera définitivement Truman à la liberté. Tout cela enrobé d'une musique magnifique aux tons héroïques, jouée deux-trois fois dans le film dans les moments où Truman a la situation en main.

Vous l'aurez compris, The Truman Show est un film magnifique et je me suis contenu en parlant de lui car je pourrais facilement vous faire une analyse scène par scène de ce chef-d'œuvre. L'essentiel à retenir c'est que le scénario est béton, la réalisation également, la B.O. magnifique et le jeu d'acteur parfait. Un des meilleurs films avec Jim Carrey et sans doute un des meilleurs films tout court.

Statham17

Citation de: Jσнη Dσr¡αп le 28 Juin 2012, 21:57
C'est fait, c'est dit, il y aura Chronicle 2

Il y aura 60 secondes chronos 2, il s'appellera... 120 secondes chronos :D Bon ok là c'est un fake, c'était pour rire, ça va pas faire plaisir à S-C17 ;D

Chronicle sa fait longtemps qu'on le sait en tout cas moi  ;)

Pour 60 secondes sa ma parut bizarre quand même  :D

The Reg

Très bonne critique H2B, ça me donne envie de le revoir. Je me souviens, je l'avais vu au cinoche en 98 et ça m'avait fait drôle, je sortais de films plus débiles de sa part et surtout, les deux films précédents que j'avais vu dans une salle obscure étaient quand même Godzilla et Armageddon, tu parles d'une surprise de voir un beau film après ça ! :D

Citation de: H2Bon droit à Merryl qui parle de chocolat ou d'une tondeuse à gazon sur un ton absolument pas naturel ou encore les jumeaux qui tous les matins tapent la converse à Truman en le poussant devant un panneaux publicitaire.
Les passages dont tu parles sur les sponsors m'avaient carrément échappés à l'époque, il avait fallu que mon frère ainé, dans la salle avec moi, me fasse un dessin pour que je pige. J'avais à peine 11 ans et la vilaine société de consommation américaine m'échappait un peu.

Citation de: H2BQuelques 5 000 caméras suivent ses péripéties, toutes organisées par le producteur/scénariste/réalisateur Christof. Ses réussites, ses échecs, ses amours, ses peurs tout est orchestré. Rien n'est vrai quoiqu'en disent les acteurs dans la fausse interview du début, excellent moyen de mettre tout de suite les spectateurs que nous sommes dans le bain afin de mieux comprendre les quiproquos et situations cocasses qui découleront tout au long du métrage.
J'adore la prestation de Jim Carrey dans ce film, mais les passages où on voit le monde "réel", la technique, les décors, la production, les interviews, le passage au milieu du film avec les coulisses du tournage, tous ces passages là sont véritablement mes favoris.

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Sinon, sans rapport, le mois dernier quand j'ai fait mes 6 critiques sur Star Wars, tu avais dit que tu préparais une petite review des Star Wars après tes exams pour donner un avis plus net, c'est toujours prévu ? :)

H_2_B

Citation de: Regismo le 28 Juin 2012, 22:28
les deux films précédents que j'avais vu dans une salle obscure étaient quand même Godzilla et Armageddon, tu parles d'une surprise de voir un beau film après ça ! :D

Ha ha :D En effet, c'est pas du tout le même registre.

Citation de: Regismo le 28 Juin 2012, 22:28
J'adore la prestation de Jim Carrey dans ce film, mais les passages où on voit le monde "réel", la technique, les décors, la production, les interviews, le passage au milieu du film avec les coulisses du tournage, tous ces passages là sont véritablement mes favoris.

Ce que j'adore particulièrement dans ces passages, c'est que le réalisateur aurait très bien pu les éviter pour se faciliter la tâche. En effet, justifier l'injustifiable, c'est une énorme prise de risque. Et pourtant, Peter Weir arrive à nous illustrer le fait qu'il y ait 5 000 mini-caméras un peu partout contrôlées dans une régie lunaire et dont le studio se trouve sur la montagne de Hollywood. Ça ressemble à un conte fantastique tellement tout ça semble irréel et magique.

Citation de: Regismo le 28 Juin 2012, 22:28

Sinon, sans rapport, le mois dernier quand j'ai fait mes 6 critiques sur Star Wars, tu avais dit que tu préparais une petite review des Star Wars après tes exams pour donner un avis plus net, c'est toujours prévu ? :)

C'est toujours prévu. Vu la vitesse à laquelle j'avance pour les Jim Carrey (j'en ai regardé sept, il m'en reste tout de même douze), je dirais que je commencerai les Star Wars vers la mi-juillet au rythme d'un par jour avec bien sûr à chaque fois une petite critique pour accompagner le tout ;) Encore que, six films, si j'en regarde un le matin et un le soir, je peux faire la donne en trois jours ;D

Au passage, je ne sais pas si demain je regarderais un film. Je ne suis chez moi que le matin et comme le prochain film c'est Man on the Moon, je sens que j'aurais beaucoup de choses à dire dessus. Ça plus la durée du métrage, ça risque d'être trop short pour moi. Je reviendrai donc dimanche ou lundi pour ce prochain film.

Charles Montgomery Burns

Analyse absolument irréprochable, H_2_B. Le seul truc que j'aurais à « redire », c'est que je trouve que tu passes justement plus de temps à l'analyser plutôt qu'à donner ton avis sur le film. Y'a bien quelques "c'est magnifique" ou "c'est très bien orchestré" en somme ici et là, mais j'aurais, je pense, voulu en savoir plus sur ton avis personnel.  :)

Mais c'est aussi pour moi l'un des plus beaux films jamais réalisés, aussi bien technique que dans l'histoire si singulière.
Je suis vide avant d'être plein, et on me jette dès que je le suis. Que suis-je ?

H_2_B

C'est pas faux CMB. Pour tout t'avouer, j'avais peur de partir dans une simple appréciation dans laquelle j'aurais très rapidement tourner en rond. Je crois que tu as lu ce que j'ai écrit pour Ace Ventura et The Mask et tu as pu constater que c'était très court. J'aime énormément The Truman show et pour moi, ce n'était pas lui rendre justice d'écrire un ou deux petits paragraphes. Du coup, je me suis emballé et je me suis lancé dans une rapide analyse pour éviter d'offrir un simple message de fanboy en manque d'arguments tellement il aime tel ou tel film.

Si je devais résumer très rapidement et en allant à l'essentiel mon avis sur ce film, je dirais que j'ai été transporté tout du long par cette histoire touchante d'un être enfermé dans un monde défini comme parfait car scénarisé et donc sans surprise. Que ce postulat de départ est, je trouve, une excellente critique de la télévision américaine et plus particulièrement de la télé-réalité qui, à l'époque du film, en était à ses débuts et donc cible de toutes les attentions. Et je trouve que l'angle choisi par Peter Weir pour parler d'un sujet aussi... ordurier que la télé-réalité permet la création d'une œuvre touchante et forte émotion qui m'a fait chaud au cœur. Cela, plus la caractérisation de Truman duquel on se prend forcément d'affection. Un personnage bien écrit qu'il est impossible de détester. Je suis donc admiratif tant du scénario que du jeu d'acteur et de la caractérisation mais aussi de la musique et de la réalisation qui passe intelligemment des caméras du show à celles du film en tant que telle. Du coup, je trouve amusant notamment le passage du cache-cache Truman/Sylvia avec les spectateurs que nous sommes.
Le seul petit défaut que je pourrais lui reprocher, c'est que durant plus de 10 000 jours, la production a été parfaite au point que Truman n'a jamais compris qu'il était la star d'un show télévisé. Et tout à coup, ils accumulent les bourdes et les gaffes dans un laps de temps réduit (ça doit pas prendre plus d'une semaine) permettant enfin à Truman d'ouvrir les yeux. Il faut bien ça pour que le film arrive à un point final, mais il faut avouer que c'est un peu facile. Voilà, c'est tout ce que j'aurais à dire en point négatif.

Lenny Bar

#3014
The Truman Show, Voilà ma critique :

Ce film est génial.

... voilà... C'est tout ce que j'ai à dire à propos de ça.



Pinaise, je suis moins doué que toi H_2_B  :D
Excellente critique évidement. Rien à ajouter votre horreur.
Quand je vois des critiques si longues généralement j'ai la flemme de les lire, mais là j'avais vraiment envie de savoir ce que tu en pensais et je l'ai lue d'une traite.
J'avais l'intention de parler du seul point négatif du film... mais je vois que tu en a parlé dans le post précédent, à savoir le fait qu'il ne remarque absolument rien pendant si longtemps, et là tout fout l'camp en quelque jours.
Un autre pitit point négatif, je trouve un peu gros le coup de la coupole géante qui abrite la ville... Ils ont tout pompé sur Les Simpson le film 10 ans plus tôt, c'est un scandale !!!

Citation de: Regismo le 28 Juin 2012, 22:28
Très bonne critique H2B, ça me donne envie de le revoir. Je me souviens, je l'avais vu au cinoche en 98 et ça m'avait fait drôle, je sortais de films plus débiles de sa part et surtout, les deux films précédents que j'avais vu dans une salle obscure étaient quand même Godzilla et Armageddon, tu parles d'une surprise de voir un beau film après ça ! :D

Je vais faire mon Simpson-Collection mais je trouve que se ne sont pas de mauvais films :s Évidemment moins bon que The Truman Show mais ce n'est pas du tout le même registre. Je prend toujours autant de plaisir en revoyant ces 3 films.