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Le Cinéma de Steven Spielberg

Démarré par HomerJ-Simpson, 28 Fév 2012, 14:00

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HomerJ-Simpson


Reçu aujourd'hui! Coffret Collector Limité contenant le Blu-Ray - qui n'est point une surprise, je l'avais déjà. Même contenu. Sauf que en France il s'agît un coffret Blu-Ray classique avec un fourreau en carton, et le titre sur la tranche. Bien plus pratique et moins fragile que le steelbox belge. Seul élément de ce Collector Limité, la statue de Milou est superbe, très détaillée et fait vraiment objet de collection! :D 50€ bien dépensés!

Maintenant il me manque l'Edition Ultime à 264,00€... ::)

AlexandreLeblanc

Et il y a quoi dans l'édition ultime ? :D

Statham17

#17
Pour moi se serait

Real Steel
La guerre des mondes
Retour vers le futur
Retour vers le futur II
Retour vers le futur III
Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal

Sam Szlack

Steven Spielberg est pour moi une personne qui, si elle n'avait pas été "créée", l'aurrait du.

Même très jeune, je regardais ses films (il a produit "le petit dinosaure" et je me passais en boucle "Jurrasik Park" alors que les autres regardaient les Teletubbies -j'avais 5 ans et je pleurais quand les dinos mourraient et me marrait quand les humains crevaient-)

J'ai adorés tout les films que j'ai vu de lui : Rencontres du 3ème type; E.T, Hook, Jurrasik Park, les Goonies, etc....


Un Dieu.

HomerJ-Simpson

En mode rien a foutre que mon topic ait coulé tel le Titanic après mon départ, c'est mon rêve et je vais continuer à le bâtir tant que je le peux.

Vous le savez peut-être, Universal Home Video a re-édité Jaws en Blu-Ray pour le 100ème anniversaire du studio, et quelle édition! Redécouverte en haute définition au poil qui mérite une critique sur le premier Blockbuster de l'histoire du cinéma.

Et en guise d'introduction, je vais parler de l'édition Blu-Ray, sortie le 16 août 2012. J'avais bon espoir pour cette édition, après le travail remarquable sur la trilogie Back to the Future et Scarface. Et Universal ne m'a pas déçu; son 7.1 au top, image étonnante de netteté, grain présent (40 ans au compteur quand même), c'est étonnant pour un film de cet époque quand on sait ce qu'il a traversé. Bref collectionneurs au amoureux du cinéma, n'hésitez pas! Jaws en Blu-Ray est un must have!

Jaws (1975)

Film à suspense américain réalisé par Steven Spielberg, sorti en 1975.

Deuxième long-métrage du jeune metteur en scène alors âgé de vingt-huit ans, il est adapté du roman homonyme de Peter Benchley, publié en 1974 aux éditions Doubleday. Le roman et le film ont connu un succès critique et commercial mondial. Doté d'un budget de 4 000 000 de dollars pour finalement en utiliser 9 000 000, le film en a rapporté 470 000 000 de dollars dans le monde.


Premier blockbuster de l'histoire du cinéma, c'est à dire premier film a avoir fait plus de 100 Millions de $ de recettes, il faut vraiment s'appeler Steven Spielberg pour avoir réussi un tel coup ! A seulement 29 ans, le jeune Spielberg devient une valeur sure d'Hollywood avec un film qui près de 40 ans plus tard est toujours aussi efficace.

Inutile de vous faire une bref synopsis j'imagine, tout le monde a vu Jaws, ou au moins, en a entendu parler. Il s'agît presque simplement d'une chasse au poisson. En effet, un requin d'une taille assew inhabituelle est arrivé dans les eaux d'Amity, une ville balnéaire, et se nourrit des touristes.

Adapté du livre de Peter Benchley, Jaws était à l'origine destiné à un réalisateur dont j'ai honnêtement oublié le nom, appellons-le "dude". Spielberg apprend que Dick Zanuck et Dave Brown mettent en chantier un film appelé "Jaws" et réalisé par dude. Rappelons que à cette époque là, Spielberg vient de connaitre un succès retentissant avec Duel, mais aussi un échec monumental avec The Sugarland Express, produit par les même Dick Zanuck et Dave Brown. Il décide de leur téléphoner pour leur demander de le réaliser. Zanuck et Brown refusent puisque dude va le réaliser. Il leur demande de lire le livre. Ils acceptent. Spielberg lit le livre et y voit tellement de similitudes avec Duel qu'il insiste auprès des deux producteurs de le laisser le réaliser. Dude finit par disparaitre (mangé par le requin ?) et Spielberg hérite du projet.

Une aubaine pour nous, c'est sûr. Car Jaws est une version gros budget du terrible Duel. 4 lettres, un homme terrifié par quelque chose qui le dépasse, le jeu du chat et de la sourris. Duel et Jaws sont aussi identiques que Jurassic Park et Schindler's List. A ce propos faites moi penser de parler de l'esthétique Spielberg.

Jaws signe la deuxième d'une longue collaboration entre Steven Spielberg et John Williams, donnant naisance à l'un des theme les plus marquant de l'histoire du cinéma. Lorsque John Williams a invité Spielberg chez lui pour lui faire écouter le fruit de son travail, Spielberg a cru à une blague après que John Williams lui ait joué les 4 notes mythiques du theme de Jaws. Après ce film, Spielberg recommandera John Williams à George Lucas pour un film dont vous avez peut-être entendu parler et qui sortira deux ans plus tard.

Pour la petite annecdote, parce que oui je préfère parler du film que de le critiquer, Jaws est un film terrible, un film culte. Donc l'anecdote. Le requin était un requin articulé mécaniquement et baptisé "Bruce" en référence au banquier de Spielberg a l'époque. Spielberg a alors invité Lucas, Coppola et DePlama sur le plateau de Jaws pour montrer le grand requin a ses amis. George Lucas a passé sa tête dans l'énorme machoire pendant que Spielberg jouait avec. Ils ont coincé le mécanisme d'articulation de la machoire et George Lucas s'est trouvé la tête coincée. Ils ont réussi a le sortir et à s'enfuir sans que personne les remarque.

Donc Jaws est constitué d'un scénario relativement classique. Démarrant en trombe par le meurtre atroce d'une jolie fille de Amity. A l'origine le requin devait être montré beaucoup plus tôt dans le film. Si vous vous souvenez on ne le voit que vraiment à la fin avant la réplique culte "We're gonna need a bigger boat". Le requin articulé donnait des résultats pitoyables et les pannes incenssantes ne cessaient de retarder le tournage. De plus un accident de plateau a mis les caméras 35 mm à l'eau. Les labos ont su réccupérer la pellicule et éviter un retard supplémentaire. Rajoutons que Spielberg était sur le point de se faire lincher par son équipe et que lors du tournage du dernier plan, il a légué plein pouvoir a son assistant réalisateur pour finir le film et éviter le linchage qui lui était du.

Le montage donc, Verna Field, en dépit du vouloir de Spielberg, n'a fait apparaitre le requin que bien plus tard dans le film et c'est, je trouves, ce qui donne cet aspect encore plus effrayant dans le film. Les scènes de dévorages sont encore aujourd'hui très marquantes.

Désolé d'être un peu brouillon, il est presque une heure du matin et j'ai pas tous mes esprits dernièrement. En espérant que cette critique (?) vous aie plu, même si Jaws n'est plus un film à critiquer.

Ma note: ★★★★★★★★★★ 9/10.


HomerJ-Simpson

#20
Petit critique aujourd'hui du pire film jamais réalisé par Steven Spielberg, selon moi (j'y reviendrai lors de la critique de 1941).

Always (1989)

Film de comédie dramatique américain réalisé par Steven Spielberg et sorti en 1989.

Le film est un remake de A Guy Name Joe, réalisé par Victor Fleming en 1943. Ce dernier était d'ailleurs diffusé à la télévision dans une scène de Poltergeist, film co-écrit par Steven Spielberg et réalisé par Tobe Hooper en 1982.


Film méconnu du public puisqu'il a connu un cuisant échec lors de sa sortie en 1989, signant une entrée dans les 90s assez moyenne pour le réalisateur de E.T. the Extra-Terrestrial, alors plus grand succès de tous les temps. Always est une comédie romantique dramatique avec Richard Dreyfuss (qui a déjà travaillé avec Spielberg sur deux de ses plus grands succès), John Goodman et Holly Hunter.

Always sonne un peu comme une commande expédiée. Spielberg avait le droit de faire le remake du film de Victor Fleming, et l'obligation de le réaliser pour Universal Studios. Malgré un très bon casting et une équipe technique au top (composée des habituels John Williams a la musique et Michaël Kahn au montage), Always témoigne de peu d'intérêt de la part de son réalisateur.

A commencer par le scénario, un peu nunuche. Certes je n'ai jamais vu l'original, mais si l'histoire d'Always est belle, elle n'a presque pas d'intérêt de se joue dans un univers très mal connu (celui des pompiers de l'air).

Les acteurs, même si ils sont convaincants, sont cantonnés dans des rôles clichés et les blagues de John Goodman peineront à vraiment convaincre.

Malgré ces points négatifs, n'oublions pas qu'il est réalisé par une main de maître, un peu molle ici. Je me rappelle avoir passé un agréable moment à le regarder, mais n'ai point envie de le revoir aujourd'hui.

Always est un film sympathique mais qui n'arrive pas à toucher le coeur du spectateur et c'est ce qui fait qu'il est très vite oubliable.

Ma note: ★★★★★★★★★★ 5/10.


Sam Szlack

J'ai vu l'annonce de la sortie en BluRay d'un de mes films préferés par mon réalisateur préferé.
Malheureusement, ne disposant pas d'un lecteur BluRay DISC où d'une PS3, je ne pourrais apprécier de nouveau cette oeuvre.

J'ai vu les images restaurées... Et ma 1ere réflexion est "Dieu que c'est beau !! :o"...
C'est magnifique, très bien restauré tout en gardant un petit style 70's.

J'aurrais aimé voir Bruce le requin en HD.

Je vois que l'on partage le même avis sur le film. :) Un film terrible mais au scénario assez vide. Ce qui est le seul point faible du film.

Je ne savais pas pour l'anecdote des parents respectifs de "le Parrain", "Obsession" et "THX 1138". :) Elle m'a bien fais rien en imagniant Lucas coincé. :D


Bref, dommage que je ne pourrais le voir en BluRay. Mais j'ai toujours le DVD. :) ;)

The Reg

Je dois bien admettre que je n'ai jamais été un grand fan de Jaws. Comme vous le savez, je n'ai rien contre les films assez anciens mais je ne sais pas, je n'ai pas accroché, ça m'ennuie de ne pas pouvoir spécialement l'expliquer mais c'est ainsi. Je peux dire par contre que ma mère avait super peur la première fois qu'elle l'a vu. ;D

HomerJ-Simpson

Accrochez-vous bien parce que à l'approche de la sortie Blu-Ray Disc de la saga Indiana Jones, vous n'aurez pas droit à une, ni deux, ni trois, mais quatre critiques aujourd'hui. Musique !


Raiders of the Lost Ark (1981)

Film d'aventure fantastique américain réalisé par Steven Spielberg et sorti en 1981.

La création d'Indiana Jones a lieu sur une plage d'Hawaï. George Lucas avait alors pour habitude, lorsqu'un de ses films s'apprêtait à sortir, de passer quelques jours au soleil de Hawaï. Il est rejoint cette année-là par Steven Spielberg. Certains du succès de leurs prochains films (Star Wars et Close Encounters of the Third Kind), ils envisagent d'autres projets. Spielberg révèle à Lucas qu'il était envieux de réaliser un film de la licence James Bond. Lucas indique alors qu'il a une bien meilleure idée; Indiana Jones.


Grandement inspiré par les serials que regardaient Lucas et Spielberg étant plus jeune, Indiana Jones est un aventurier en quête de trésor. Rien de très original vous me direz, pourtant Raiders of the Lost Ark marquera le début d'une des plus grand saga de l'histoire du cinéma.

Scène d'ouverture aux Amériques du Sud, en 1936, ou nous découvrons notre héro stéréotypé par son fedora et son lasso à la recherche d'une idole en or. En quelques minutes Spielberg installe tous les éléments qui feront le succès de son film; aventure, action et humour. La scène de la boule qui poursuit Indy dans le couloir reste un des scènes les plus culte de l'histoire du cinéma.

Indiana Jones va nous présenter 3 personnages que nous allons retrouver dans ses prochaines aventures. Marcus Brody, doyen du Marshall College ou Indy enseigne, Sallah, qui va aider Indiana Jones dans sa quête et Marion Ravenwood, le grand amour de notre héro et nous emmenes à travers le monde (Peru, Nepal, Egypte, Angleterre) dans une aventure sans temps mort pour trouver l'Arche Perdue avant les nazis. Première fois que nous trouvons notre héro face aux soldats d'Hitler d'ailleurs, puisque nous retrovuerons ces petits merdeux quand Indiana Jones and the Last Crusade.

Pour l'anecdote, la fameuse scène ou Indiana Jones se trouve en Egypte, après que Marion soit capturée par les soldats nazis et qu'il doit faire face à un homme habillé tout en noir et jouant avec ses sabres, à l'origine Indiana Jones devait entamer un combat sans merci pour vaincre son ennemi, mais Harrisson Ford étant malade suite à une intoxication alimentaire, il proposa à Spielberg de simplement dégainer son arme et tuer son ennemi. Spielberg adora l'idée.

L'action est soutenue par l'inoubliable musique de John Williams, déjà collaborateur depuis 8 ans de Steven Spielberg, et le theme "The Raiders March" que l'on retrouvera dans les 3 prochains films et que seuls les ignorants ne connaissent pas.

Et enfin je terminerai par dire que Raiders of the Lost Ark, ainsi que ses suites ont marqués les esprits, comme Star Wars l'a fait 4 ans plus tôt. Pour celà, il ne mérite que la note maximale.

Ma note: ★★★★★★★★★★ 10/10.


HomerJ-Simpson

En avant pour l'épisode favori de Regis ! :D

Indiana Jones and the Temple of Doom (1984)

Film d'aventure américain de Steven Spielberg sorti en 1984 et mettant en vedette l'acteur Harrison Ford. C'est le deuxième volet de la série de quatre films centrés sur le personnage d'Indiana Jones. Toutefois, il est une préquelle du premier volet Raiders of the Lost Ark, dont l'action se situe en 1936.


Suite de Raiders of the Lost Ark, se déroulant une année plus tôt. George Lucas oblige, Indiana Jones and the Temple of Doom set un film beaucoup plus sombre que son prédécesseur, à l'image de Star Wars Episode V: The Empire Strike Back. Nous retrouvons Indiana Jones, et que lui, à Shangai pour une ouverture musicale réalisée avec brio. Steven Spielberg ayant déjà réalisé des scènes musicales dans le film 1941.

Arrivé en Inde, Indiana Jones et ses nouveaux compagnons vont devoir sauver les enfants kidnappés d'un village désolé, au temple de Pankot. Et là petit avis personnel. Le dîner offert au Palais de Pankot est mythique. Les yeux dans la soupe j'en suis mort de rire à chaque fois !

Nous trouvons dans cet épisode d'Indiana Jones, l'actrice Kate Capshaw. Pour ceux qui ne le savent pas elle deviendra plus tard la femme de Steven Spielberg. D'ailleurs ce dernier a dit dans une interview que Indiana Jones and the Temple of Doom est l'Indy qu'il préfère le moins, mais aussi celui qui lui a le plus apporté, puisqu'il a recontré sa femme.

Petite anecdote, la robe que Kate Capshaw portait dans le film (celle du début jusqu'à ce qu'elle arrive en Inde) a été dévorée par l'éléphant qu'elle montait. Dans le contrat d'assurance, il était mentionné "Eaten by an elephant"

Musique mémorable néanmoins, John Williams compose une musique plus sombre avec de nouveaux thèmes spécifique à cet épisode. Dont "Slave Children's Crusade" et la chanson d'entrée "Anything Goes".

Cet épisode sera clairement moins apprécié du public, c'est d'ailleurs également celui que je préfère le moins dans la trilogie. Se voulant sombre et plus mature, mais aussi plus gourmant en effets spéciaux, il a moins bien vieilli que son prédécesseur. Ca reste un excellent film d'aventure dont je ne me lasse pas. Bourré d'humour et avec un Harrisson Ford qui n'a rien perdu de sa pêche, au contraire il s'assume dans le rôle de l'aventurier !

Ma note: ★★★★★★★★★★ 9/10.


HomerJ-Simpson

Re-musique !


Indiana Jones and the Last Crusade (1989)

Film d'aventure fantastique américain de 1989 réalisé par Steven Spielberg et mettant en vedette l'acteur Harrison Ford. Il est le troisième volet de la série de quatre films centrés sur le personnage d'Indiana Jones.


Qui a dit que les suites étaient toujours moins bonnes que les originaux ? Francis Ford Coppola nous avait prouvé le contraire en 1974 avec The Godfather Part II, maintenant c'est au tout de Steven Spielberg avec Indiana Jones and the Last Crusade qui restera l'Indiana Jones favori des fans!

Dans cet épisode nous retrouvons Indiana Jones, mais aussi Sallah et Marcus Brody déjà présent dans Raiders of the Lost Ark. Et même si Spielberg n'a pas vraiment chercher a creuser ces personnages secondaires, il leur a trouvé une utilité dans l'histoire de la dernière croisade. par contre, le personnage marquant qui apparait dans ce film est Henry Jones, papa de Indiana Jones. Campé par un Sean Connery (surement) dans son meilleur rôle, pour le plus grand plaisir des fans.

Indiana Jones and the Last Crusade est l'épisode le plus drôle de la saga. Humour apporté par le père d'Indiana Jones. Excusez moi, d'Henry Jones Junior ! Indiana c'est le nom du chien. Pfiou je ne sais plus ou je voulais en venir... Bref, Indy se retrouve face a son premier ennemi; Hitler et les nazis, dans la quête d'un nouvel artefact religieux; le Saint Graal.

A l'origine, George Lucas avait imaginé une histoire de chateau hanté par des fantômes dans lequel Indiana Jones débarquerait. Mais après Poltergeist, Spielberg refusa de se lancer dans un film avec des fantômes et insistera pour avoir une aventure plus proche du premier film. Et dans lequel, on présenterait les "origines" d'Indiana Jones et de la raison de la cicatrice d'Harrisson Ford. Ce dernier ayant une cicatrice au menton suite à un accident de voiture.

The Last Crusade signe la fin d'une trilogie, après un ending sublime ou Indiana Jones, son père et ses amis s'éloignent sur un couché de soleil (voir musique plus haut). Musique toujours composée par John Williams, reprenant le theme "The Raiders March" a plusieures reprises et en ajoutant de nouveau thèmes plus doux. Le film en lui même est meilleur que l'original, plus drôle, plus maintenu, plus assumé.

Ma note: ★★★★★★★★★★ 10/10.


HomerJ-Simpson

Et pour terminer, la critique du quatrième épisode de la trilogie Indiana Jones. What ?

Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull (2008)

Film d'aventure américain réalisé par Steven Spielberg, sorti en 2008. Il s'agit du quatrième long-métrage de la série des Indiana Jones.

Pour une grande majorité des fans de la tétralogie, cet épisode est considéré comme étant le moins réussi. Beaucoup d'éléments incorporés au film ont été jugés inadaptés à l'esprit de la série, les principales critiques étant le recours massif aux effets spéciaux numériques, des gags peu subtils, une histoire rocambolesque de science-fiction et un jeu d'acteurs limité.


"Si les fans ont fini par cesser de me demander quand je réaliserai une suite à E.T. the Extra-Terrestrial, ils n'ont amais cessés de me demander un nouvel Indiana Jones". Tels sont les mots de Steven Spielberg a l'annonce officielle de Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull. Quatrième et dernier (?) film sur le personnage de George Lucas, près de 20 ans après le précédent film.

Quel plaisir de retrouver un Indiana Jones après tant d'années, et sur grand écran ! L'univers, la musique, l'humour si caractéristique ! Avant Tintin, Indiana Jones 4 incarnait ma plus longue attente dans l'histoire du cinéma. Et comme j'en ai l'habitude avec Spielberg, je n'ai pas été déçu !

Nous retrouvons Marion Ravenwood, présente dans Raiders of the Lost Ark, après des années de séparations avec Indy, et Mutt Williams, nouveau personnage, fils d'Indiana Jones. Harrisson Ford prend la place de Sean Connery 20 ans plus tôt dans le rôle du père de l'aventurier. Mais le film s'appelle toujours Indiana Jones et non Mutt Williams ! Même si George Lucas voudrait faire des films sur le personnage de Mutt Williams en guise de suite à Indiana Jones. Mais Spielberg ne l'entendait pas de cette oreille et Indy reprend son chapeau a la fin du film!

Le film nous emmène dans une aventure différente des trois premiers, loin des artefacts religieux enviés par les nazis, loin de la noirceur du Temple Maudit. Indiana Jones va se trouvé confronté à des êtres interdimentionnaux. Et non des etra-terrestres comme tout le monde semble l'affirmer. Après War of the Worlds, Spielberg ne voulait plus d'extra-terrestes dans un film.

Le film fait référence à Raiders of the Lost Ark dans sa scène d'ouverture. Indiana Jones arrive dans un hangar portant le numéro "51" qui contient la fameuse Arche Perdue. On retrouvera rapidement le theme de l'Arche. Musique composée par l'éternel John Williams, qui avoue avoir été ravis de retravailler sur un Indiana Jones. Spielberg lui a offert le Fedora iconique a la fin de la composition du film en affirmant "tu es le seul que je connaisse à pouvoir le porter !".

J'ai envie de lui donner un 9, parce qu'en sois j'ai vraiment adorer Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull. J'ai adoré retrouver l'univers Indiana Jones au cinéma et j'adore le redécouvrir en Blu-Ray à la maison. Il fait partie intégrante de la saga et c'est une franche réussite. Mais comme les 3 premiers m'ont plus marqués dans ma vie et qu'ils ont un aspect plus "cultes" avec les années, et aussi que certains scènes dans le dernier film gâchent un poil le film (Tarzan Mutt Williams), je lui donne un point de moins.

Ma note: ★★★★★★★★★★ 8/10.


En espérant que cette série de critiques vous ai plue. Désolé je suis moins inspiré que habituellement, mais très envieux de les faire. J'ai d'ailleurs mis un certains temps à les préparer avec les images et tout et tout :) Suivrons comme demandé par certains sur Skype une série de "bonus" à ces quatres critiques avec une floppée d'anecdotes sur la saga Indiana Jones. Celà prendra un certain temps car je tiens à en mettre un maximum et à vérifier qu'elles sont authentiques. Jusque là j'ose espérer avoir un certain retour sur mes avis, je comptes sur vous !

Charles Montgomery Burns

Je suis assez d'accord dans l'ensemble, même si j'aurais mis une note légèrement moins haute pour le premier et le deuxième. Le seul truc qui m'étonne, c'est cet argument qui m'agace un peu quand je vois des critiques, c'est que si tu élèves les trois premiers au rang de cultes, ce n'est pas le cas du dernier, et pour cette simple raison tu lui enlèves des point.s Ce que je trouve dommage puisque ce n'est pas vraiment un jugement équivoque. C'est comme si tu mettais des films sur un piédestal avant même de les avoir vu.

Et d'ailleurs quand je vois la note que tu accordes à Tintin (justifiée, ceci dit), je me dis que tu n'es pas assez indulgent avec ce quatrième volet qui a tout de même un sacré potentiel. A part quelques cabrioles grand-guignolesques, choses que l'on voit fréquemment dans la saga, il n'y a rien de bien violent.
Je suis vide avant d'être plein, et on me jette dès que je le suis. Que suis-je ?

Gizmo

Rien de bien violent ?
J'ai beaucoup grincé des dents devant ce quatrième opus.
Pourtant, j'adore la première demi-heure, l'ambiance est la même que dans la trilogie d'origine, on retrouve de nombreuses références, les scènes d'action too much me plaisent (le village en plastique et le frigo, j'aime  ;D). Mais la suite du métrage ne m'a pas du tout convaincu, et n'a cessé de me décevoir jusqu'au climax que je qualifierais d'affligeant.

Qu'est-ce qui cloche dans ce film ? Sur à peu près tous les points, le film se plante. Ainsi, il multiplie les séquences humoristiques, mais sans le talent d'un Indy 3 (le gag du serpent avec Indy dans les sables  ::)). A ce titre, le retour de Marion est d'une rare inutilité : elle arrive au bout de 1h30 de film pour nous offrir quelques scènes de vaudevilles lourdingues (botox inside) et conclure le film sur une scène digne d'une mauvaise fanfiction.

Les scènes d'action sont toujours correctement filmées et efficaces, mais Spielberg ne tient pas vraiment ses promesses. Il parlait d'un retour aux bonnes vieilles scènes d'action d'antan, et on se retrouve avec du CGI à tout va, des fonds verts plus que douteux, et des choix scénaristiques ... surprenants (la poursuite en liane ... WTF ??).

En plus de ça, le film manque clairement de tension et de suspens. A ce titre, le crâne de cristal est relégué au stade de vulgaire McGuffin durant toute la seconde partie du film. Pour l'Arche d'Alliance ou bien le Graal, on sentait le pouvoir de la relique et la convoitise qu'elles attisaient . Ici, on ne comprend jamais réellement les enjeux des personnages, et le crâne de cristal n'est qu'un vague prétexte à une course-poursuite dans la jungle.

Il y aurait encore beaucoup à dire, notamment sur le traitement des personnages de Spalko et Guff, 2 gâchis à l'échelle olympiques (Spalko a des pouvoirs psychiques ... le temps d'une scène). Bizarrement, seul Shia Labeouf (que je n'apprécie pas trop) s'en sort honorablement. On pourrait aussi s'interroger sur l'amateurisme du scénario (Indy passe les 3/4 du film en spectateur) et les détours pris par l'intrigue pour tenter de remplir laborieusement les 2h (le cimetière cheap avec les indigènes qui disparaissent/apparaissent comme par magie, le personnage de John Hurt fait vraiment pitié, en plus d'être incohérent,, le climax est ... ).

Ce qui m'a le plus agacé dans ce film, c'est ce refus de traiter de thématiques intéressantes (en une ligne, on parle de la mort de Marcus, on sent qu'un truc intéressant pointe le bout de son nez et ... Plus rien), mais Tonton Spielby préfère laisser tomber son héros au profit d'un bon gros blockbuster des familles. Dommage, car on sent bien que le grand Steven n'a pas perdu la main, l'espace de quelques scènes. Néanmoins, le seul véritable plaisir que m'aura procuré ce quatrième opus, c'est le plaisir d'entendre le thème le plus emblématique de l'histoire du cinéma d'aventure résonner dans une salle de cinéma ...

Charles Montgomery Burns

Tous ces noms et ces scènes... j'ai l'impression que je vais avoir besoin d'un revisionnage au plus vite, ce n'est absolument pas ce que j'ai gardé en souvenir du film. Je te répondrais quand je l'aurai revu, parce qu'au point où j'en suis, je peux pas me permettre de pondre des arguments qui en plus risqueraient de n'avoir aucune valeur.
Je suis vide avant d'être plein, et on me jette dès que je le suis. Que suis-je ?