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[Fic] Dial « Z » for zombies

Démarré par KrustyLeClown, 19 Mai 2012, 20:26

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Aimez-vous les zombies ?

Oui
Non
Je sais pas
J'ai peur d'eux
Je préfère les clowns

KrustyLeClown

Bonjour tout le monde.
J'ai une fic a vous proposer : si vous trouvez bien dites-le moi et soyez indulgents c'est ma première...

Chapitre 1: Prudence

Ca devait être une journée normale, dans ma vie normale, comme à chaque fois... Mais pas aujourd'hui. Pas cette fois. Cette fois, elle devait basculer dans l'horreur.
J'avais 14 ans quand le cataclysme est arrivé. À la rentrée des vacances de Pâques. J'avais préparé mon sac, et j'étais à la bourre. J'enfilai en une minute un jean chopé au passage, un t-shirt quiksilver gris-marron et blanc (bande blanche horizontale au niveau du torse et tout le reste en gris) et mes baskets noires. Je descendis en trombe les deux escaliers pour aller au rez-de-chaussée, attrapai mon sac dans ma chambre et fonçai dehors. Je bondis sur mon vélo, ouvris et refermai la porte et pédalai comme un fou jusqu'au collège.
Sur la route, une personne attira mon attention. Un homme d'à peu près 30 ans, à l'air fou, bava en me voyant. En passant à quelques mètres de lui, j'eus l'impression de voir une lueur jaune orangée dans ses yeux, ce qui me glaça le sang. Cette rencontre me fit accélérer encore plus.
Au bout de 2 minutes de vélo en pente, je pénétrai dans l'enceinte de mon collège, où régnait un silence de mort. Je n'avais pas de montre, et présumai que j'étais arrivé trop tard... Les portes étaient encore ouvertes, aussi entrai-je et garai-je mon vélo le plus vite possible avant d'entrer. Personne dans la salle des pions.

<_Tant pis. Ces couillons ne me mettront pas de mot de retard, c'est tout, bien fait pour leur gueule !>

Je sprintai vers la salle de français où je devais aller avant de voir, à travers les fenêtres, un type de ma classe, no-life ringard, pâlot et aussi musclé qu'une allumette en train de mastiquer un bout de chair provenant du cadavre d'un surveillant. Ne comprenant pas ce qui se passait, j'ouvris la porte vitrée et me dirigeai vers lui. Je me remémorai tous les films, toutes les histoires de zombies que j'avais vu, mais pensai que c'était ridicule, que ça ne pouvait pas être ça. Mais quand je vis la même lueur jaune dans les yeux de ce mec, Axel... Je fus paralysé. Poussant un grognement se rapprochant de celui d'un loup, il se releva et s'approcha lentement de moi. Il m'agrippa et tenta de me mordre au cou. Je le repoussai vivement, reculai mon bras droit,et lui collai le plus puissant direct possible dans la gueule. Il tomba à la renverse et s'écroula à terre, avant de se relever lentement, comme s'il n'avait rien subi. Je me retournai, et courus comme un fou. Retourné dans le bâtiment, je refermai et verrouillai rapidement la porte sur un type avec qui j'avais pourtant vécu de bons moments. Je ne savais plus où aller, j'étais terrorisé, je pensais savoir ce qui se passait, et pourtant je me disais que c'était ridicule, impossible... Mais les faits étaient là. Je décidai de foncer dans la salle où je devais avoir cours. Arrivé dans la salle, j'ouvris violemment la porte. Stupéfaction de toute la classe, qui semblait n'avoir pas compris ce qui se passait. Ils me regardaient tous avec un air interrogatif. Tous, sauf un. Un wesh de ma classe, Maxime, qui était blanc comme un linge et transpirait. Ma prof posa son feutre et me regarda d'un air furieux.

<_C'est comme ça que tu entres, Michel ? Montre ton carnet, que je voie ton mot de retard !
_Je n'ai pas de mot de retard, et si vous ne m'écoutez pas très rapidement, une bonne partie d'entre vous va mourir.>

Toute la classe éclata de rire. Ils se moquaient de moi. Ils ne comprenaient pas, j'étais le seul à savoir.

<_Ecoutez-moi, nom de dieu ! Je sais, ça paraît fou, mais il y a des ZOMBIES en ville ! Moi aussi, je n'arrive pas à y croire, mais c'est vrai ! Axel est déjà comme eux ! C'est pour ça qu'il n'est pas en cours ! Je l'ai surpris bouffant le cadavre d'un surveillant !
_Assez ! Tu t'assieds, tu te tais, et tu arrêtes tes mensonges. 5 heures de colle !
_Vous verrez, vous verrez... Il y a une porte qui n'est pas verrouillée, il va arriver...>

KrustyLeClown

Bon, surement un mauvais départ...
Allez,la suite,si vous aimez j'écrirais une suite ^^

Chapitre 2 : Chaque horreur a un début...

Ma prof se retourna et fis son cours comme si de rien n'était. Quentin, un ami assis à côté de moi, se tourna vers moi :

<_Tu pouvais pas trouver un truc plus crédible ? Regarde à quoi ça t'a amené.
_Toi non plus, tu ne me crois pas ?
_Admets que c'est impossible.>

La porte subit alors de violents coups. On essayait de la défoncer, alors qu'elle était déverouillée, ce qui ne manqua pas d'étonner ma prof de français.

<_En-entrez ?> dit-elle.

La poignée vola en éclat et ce qui restait d'Axel, accompagné du surveillant-repas, entra dans la pièce. Ils étaient tous terrorisés, ils avaient compris, en voyant les deux cadavres, dont un, celui du surveillant, avait la tête à moitié arrachée. Ils se levèrent tous et s'agglutinèrent de l'autre côté de la salle de classe. Seule ma prof avança, incrédule.

<_Sortez de ma classe, tout de suite, ou vous aurez chaud au cul !>

Elle eut pour toute réponse un grognement, suivi de sa chute sur le sol. Les deux macchabées ambulants se jetèrent sur elle et la dévorèrent. Elle poussait des cris horribles, qui résonnaient dans ma tête. J'avançai à pas lents, les deux zombies m'ignorant, bouffant ma prof qui hurlait. J'attrapai une paire de ciseaux pointus dans son sac et la plantai dans la nuque du cadavre du surveillant. Il poussa un râle et s'écroula. J'avais touché un point sensible. L'autre zombie se releva, nous regarda, ma paire de ciseaux et moi, et tenta de me renverser, alors que les autres ne foutaient rien, paralysés par la peur !
Je le poussai à nouveau (eh oui, muscles atrophiés, bagarre ratée !) et lui agrippai la tête, cherchant un moyen de me débarasser de lui. Repensant à ces navets remplis d'hémoglobine que sont pour la plupart les films de zombies, je la tournai violemment vers la droite, et entendis un craquement sinistre. Je lui avais broyé la colonne.
Le mort-vivant tomba à son tour. Toute la classe me regarda, bouche bée, yeux grand ouverts.

<_Et là, vous me croyez ?>

C'est à ce moment que je remarquai à nouveau Maxime. Il tomba à terre, mort. Je remarquai une trace de morsure sur son bras droit.

<_Oh merde...>


KrustyLeClown

Allez, répondez si vous lisez^^



Chapitre 3 : Une horreur a aussi une suite !


<_Il faut se dépêcher. Pour lui, il est trop tard. C'est cruel, mais il faut vite trouver un moyen de le neutraliser. Si on attend qu'il se réveille, on risque encore plus de morts. Je ne sais pas combien de temps il leur faut pour se réanimer, ni comment ces trucs ont été créés. Ce que je sais, c'est qu'ils sont dangereux.>

Un autre wesh de ma classe, Ilias, sortit du rang et prit la parole.

<_On fait quoi, maintenant ?On a déjà deux morts, deux autres bientôt.
_Ah, parce que tu crois que ce sont des cas isolés ? J'en ai vu un autre dans la rue en arrivant. Il faut s'organiser vite, avec tous les gens rassemblés ici, je parie qu'ils vont rappliquer rapidement. Faut trouver de quoi se défendre, dans le meilleur des cas, à distance. Au corps-à-corps, vous êtes touchés une fois : vous êtes mort. Quelqu'un a quelque chose à proposer ?>

Aucune réponse, seul le vent. Il fallait pourtant agir vite.

<_Quentin : Tu sais bien qu'Ilias et moi, on n'habite pas dans cette ville, on est à 40 minutes de marche de chez nous, 30 si on va vite.
_Pas forcément chez vous. On peut trouver des trucs, même ici. Prends quelques mecs avec toi et va à la cantine, il doit y avoir des ustensiles comme des couteaux,... Si vous en voyez d'autre, frappez-les à la tête ou à la nuque. Pas dans le ventre, ils résisteront. Je vais prendre mon vélo et retourner chez moi, je t'avais déjà dit qu'il y avait une carabine de chasse dans ma famille depuis 3 générations (véridique, mais je ne pourrais pas prendre de photo, désolé). Je la prendrai, ainsi que le plus de plombs possible. Les autres, répartissez-vous et prévenez ceux qui sont dans les autres classes. S'ils ne vous croient pas, amenez-les ici. Allez, go !>

Un pseudo-sportif de ma classe, wesh également (je sais, j'utilise tous les mecs réellement présents dans ma classe, et j'ai une classe remplie de pas loin de 10 wesh-wesh...), David, s'avança vers moi et me menaça du regard, à quelques centimètres de mon visage.

<_Pourquoi on t'obéirait ? Qui t'a promu chef ?>

Je le bousculai pour qu'il recule.

<_Si tu tiens à ta peau, petit con, tu me suis, sinon, fais comme tu veux. Mais sache-le : t'as deux fois plus de chances de mourir. On se connaît depuis plusieurs mois déjà, et je pense pas que ce soit toi le plus apte ici à diriger la classe. Tu pourrais même pas donner des ordres à un caniche, pauvre couillon !>

Je me retournai et quittai la salle d'un pas décidé, prêt à me battre pour ma vie.

<_Au boulot, et vous sauverez peut-être votre cul !>

KrustyLeClown

...Je poste quens même,je pense que vous la liser la ?


Chapitre 4 : Prédilictions zombiesques


Je courus dans les couloirs du collège, préférant quitter rapidement cet endroit où plusieurs centaines de zombies potentiels pouvaient facilement m'entourer et me dévorer en moins de 30 secondes... Aussi passai-je par la cour et pas par les bâtiments intérieurs, par mesure de précaution pure. Une fois arrivé dans le hall, j'ouvrai la porte d'entrée, bientôt surpris par une voix grave. Je me retournai, c'était mon principal.

<_Pourquoi sors-tu, toi ? On n'a pas fini la première heure de la journée et tu veux déjà partir ?
_Bon, on va faire rapide. Si vous tenez à la vie, vous DEVEZ me laisser passer. Ce n'est pas moi qui vous menace, c'est ce qui se ballade à la fois dans votre collège et en-dehors.
_Tu oses me menacer ?dit-il en m'attrapant par la manche. Viens avec moi, tu vas t'expliquer dans mon bureau.>

Finalement, ça m'arrangeait. Dans son bureau, il y avait d'une part la sonnerie d'alarme, pratique si je voulais réunir tout le collège rapidement, et l'ouverture manuelle des grilles. C'est surtout l'ouverture qui m'intéressait, ma priorité étant d'aller chercher de quoi me défendre avant de revenir au bahut. Il me tira comme une brute jusqu'à la pièce qu'il occupait presque toute la journée, et claqua la porte, qu'il verrouilla ensuite, avant de m'obliger à m'asseoir en face de son bureau. J'étais entre lui et les fenêtres, mon vélo à maximum 10 mètres de moi, non attaché pour pouvoir rentrer rapidement au collège sans me faire remarquer.

<_Comme ça, tu ne sortiras pas. Alors, c'est quoi, cette histoire ? Une excuse pour te barrer du collège ? Tu m'as dit que je risquais la mort. Qu'est-ce qu'il se passe, exactement, que je me marre ?
_À quoi bon ? Vous me croirez pas. Mais il y a au moins une partie de la ville qui est attaquée par des zombies.>

Il me fit des yeux ronds puis éclata de rire avant de me donner mon carnet pour me mettre plusieurs heures de colle. Décidément, les adultes de mon bahut détestaient les « mensonges »... La porte de son bureau, verrouillée, subit alors le même type de coups que pendant la classe. Le principal se retourna et alla déverrouiller la porte, qui s'ouvrit violemment sur lui et l'écrasa sur le mur. Trois zombies entrèrent, deux qui se précipitèrent sur lui pour le bouffer et le troisième qui s'approcha lentement vers moi. Je me penchai rapidement sur le bureau, appuyai sur le bouton d'ouverture des grilles. Alors que le troisième zombie continuait à venir vers moi, je me précipitai vers la fenêtre. Verrouillée.

<_Ah mais merde ! Hurlai-je, rageur.
_Ne me laisse... Pas... Aaaaarggghhhhhhh
_Désolé...>

Je mis un coup de coude dans la fenêtre. Une partie du verre vola en éclat, mais l'ouverture n'était pas assez large pour que même un anorexique puisse passer... Le zombie allait me sauter dessus... Mon adrénaline monta d'un cran, je le saisis rapidement, une main sur la taille, une autre sur le col de ce qui restait d'une sorte de chemise en charpie, et le projetai contre la fenêtre. Il passa à travers, ce que je fis ensuite, mais plus élégamment. Alors qu'il tentait de se relever, j'atterris sur sa tête, qui explosa sous l'impact. Je me précipitai sur mon VTT, la porte enfin ouverte. Je sortis et commençai à pédaler, les zombies se rassemblant en face du collège. Heureusement, la porte allait se refermer une à deux minutes plus tard.

KrustyLeClown

Coucou Simpson-Collection17 ^^
Allez une petite suite ^^ :
Chapitre 5 : Home, sweet home ?


Je traversais les rues à à peu près 30-40 km/h, priant pour que ma grand-mère, vivant chez moi (encore véridique !) soit encore en vie. La maison était pourvue d'un épais portail, d'environ 5 cm de bois (encore), mais rien ne pouvait encore prouver sa survie. Était-elle seulement au courant de la situation ?
Lorsque j'arrivai chez moi, je vis que la petite porte, aussi épaisse que le portail, mais beaucoup moins grande, était ouverte. Toute la ville, tout le département, s'ils en avaient envie, pouvait entrer chez moi ! Je redoublai de vitesse et pénétrai rapidement dans la cour de ma maison. Je lâchai le vélo, refermai la porte après avoir vérifié que la rue était vide, et me dirigeai vers ma maison à proprement parler. J'ouvris la porte vitrée de la véranda (toute la véranda est en verre, elle ne peut donc pas constituer de défense convenable en cas d'attaque des trucs, là, dehors  ) puis une autre porte en bois, celle-ci moins épaisse, environ 3cm. Je posai mon sac au rez-de-chaussée, avant de monter l'escalier jusqu'au 1er étage. Je me dirigeai alors dans la chambre de ma grand-mère et de feu mon grand-père, où se trouvait une horloge qui, je le savais, cachait la carabine familiale, ainsi que ses munitions. J'ouvris la fameuse horloge, pour trouver l'arme à feu. Longue à recharger, mais toujours plus utile que mes poings si je dois frapper à distance. Puis toutes les boîtes contenant chacune 50 plombs, 15 boîtes au total. Pas de trace de qui que ce soit de vivant, ou même de mort, à cet étage. Mon chat, mon frère de 5 ans, avaient disparu. Je montai au 2ème étage, espérant trouver quelqu'un. Arrivé dans le salon, carabine chargée, je m'assurai qu'aucun zombie n'était présent. Un aboiement me glaça le sang. C'était mon chien, un labrador femelle de 3 ans. Je me tournai vers le bruit : elle était normale, et ne portait aucune trace de morsure, de griffure, ou de n'importe quel coup. Mais un autre bruit attira mon attention. Un cri de douleur, je reconnus la voix de mon frère. Suivi de plusieurs craquements et de sortes de gargouillis. Je craignais le pire. Après avoir vérifié que la carabine était chargée, je courus vers la pièce du 1er étage d'où venait le bruit. Arrivé dans la salle à manger, je vis une large trace de sang, venant visiblement d'un corps assez petit, tiré vers le bureau qui est juste à côté, ne communiquant avec aucune autre pièce. J'entendis à nouveau les gargouillis et des bruits de mastiquation. J'entrai, fusil en joue, et me tournai vers les bruits. Ce que je vis me détruisit. Mon frère avait la tête arrachée, et ce qui restait de ma grand-mère était en train de le bouffer. Elle se tourna vers moi et poussa un grognement avant de courir sur moi. Instinctivement, et de haine pour elle d'avoir tué mon frère, je pressai la détente. Coup de chance, le plomb partit sur son front. Dans son élan, elle tomba et fit tomber une chaise avec elle. Mon frère et elle étaient morts. Je ne les reverrais plus jamais. Je lâchai la carabine à terre, et d'un pas titubant, je retournai dans la salle à manger, le regard vide. La scène était gravée dans ma mémoire. Je vomis dans la salle. Mes parents avaient probablement subi le même sort, chacun à son travail.

Je ne les revis plus jamais.

KrustyLeClown

Je suis dégouté d'écrire pour rien...personne....


Chapitre 6 : Home is hell.


Je rampai jusqu'au lavabo, complètement détruit par ce que je venais de voir, et par l'idée de devoir revenir dans cette pièce traumatisante pour récupérer la carabine. Une fois arrivé dans la salle de bain, je me relevai en m'appuyant contre la baignoire et tournai le robinet. Une sorte de boue grisâtre, visqueuse et produisant un bruit d'outre-tombe en coulant sortit. Dégoûté, je refermai le robinet et me dirigeai lentement vers la cuisine, pour prendre une bouteille d'eau. Une fois attrapée, je l'ouvris et fit couler toute l'eau dans ma bouche, avant de recracher dans l'évier de la cuisine pour me passer le goût du vomi, puis m'en passai sur la tête pour me calmer. La moitié de ma famille était déjà morte. Et je comptais bien me battre pour ne pas subir le même sort, jusqu'au dernier instant. Pour eux. Pour découvrir ce qui a provoqué cette catastrophe.
Réunissant tout ce qu'il me restait de courage, je repris la carabine, enlevai la douille du compartiment à munitions et plaçai un autre plomb de chasse. Partant vite de cette salle de l'horreur, je me dirigeai vers mon sac à dos, que je vidai intégralement de toutes mes affaires, excepté mon porte-feuilles (qu'on puisse me reconnaître, si jamais je meurs), ma trousse (contenant des choses qui pourraient être utiles style feutre, stylos pour écrire des messages (voyez la scène des messages par pancarte lus aux jumelles dans je ne sais plus quel film de Romero, que je n'ai jamais pu voir en entier, ce film est intégralement sur Dailymotion...), compas, ciseaux pour le combat au corps-à-corps, c'est tout ce que j'avais. Puis je fourrai toutes les boîtes de munitions dans le sac avant de retourner dans la cuisine. Je pris tous les couteaux de cuisine que je trouvais (5 grand couteaux de boucher et une quinzaine de petits couteaux qu'on utilise habituellement pour bouffer), ainsi qu'une photo de ma famille au grand complet, mes oncles, mes tantes, mes cousins, et surtout mon chien, mon frère, mes deux grand-parents (à l'époque, mon grand-père était encore en vie...) et mes parents.
Ayant pris tout ce qui aurait pu m'être utile, je refermai mon sac à dos et repartit dehors, sur mon vélo. Alors que j'allais partir, je vis un autre zombie dans la cour, qui tenait dans la main un collier que portait toujours ma grand-mère de son vivant. Je compris vite qu'il était responsable des deux morts. Lâchant mon vélo, mon sac à dos et la carabine, ne prenant qu'un des grand couteaux, je me dirigeai calmement vers lui. Lorsqu'il poussa un grognement qu'eux seuls savent produire, je lui agrippai la tête et lui plantai le couteau dans la tempe, qui traversa sa tête et ressortit par l'autre. La créature mort-vivante tomba à genoux. Je retirai mon couteau, et alors qu'il refusait obstinément de tomber à terre, je pris ce qui restait de cheveux sur sa tête et l'égorgeai violemment avec le couteau. Sa tête était à moitié retirée du reste du corps, et il me suffit de mettre un coup de pied dedans pour qu'elle se détache définitivement, laissant enfin le corps tomber. Sans même prendre la peine d'essuyer le couteau, je le remis dans mon sac à dos et repartis dans la rue en direction du collège, un peu plus apaisé. Ici, tout le monde était mort, plus aucun espoir. Là-bas, il existait encore, des survivants devaient compter sur moi pour leur survie. Puis je repensai à ce que m'avait dit David. Pourquoi moi le chef et pas un autre ? Parce que j'avais vu quelques navets parlant du zombie ? Parce que je pensais savoir comment les tuer ? Parce que j'avais une pseudo-expérience ? Non... Avant, je n'en avais pas, j'avais juste la confiance en moi, peut-être infondée. Maintenant, j'avais une réelle raison de les diriger. La haine. Une haine infinie envers ces choses et surtout envers ceux qui avaient provoqué cette horreur.

Maurry Christmas!

Je lis t'inquiète pas, je posterais ma note quand ça sera fini  ;)

En tout cas pour l'instant je trouve ça moyen, c'est pas mon genre.

Statham17

#7
Pour l'instant j'ai envie de dire certains chapitres sont mieux que les autres le 5 et le 6 sont les mieux pour le moment ;) Après l'histoire on peu dire que sa va même si c'est un peu du deja vu les histoires de zombies mais pour l'instant sa peu aller . Et les tites sont pas toujours bien .

KrustyLeClown

Chapitre 7 : Invasion at school

Les rues commençaient à se remplir à nouveau, ce qui était étrange. Habituellement, à cette heure, personne n'était là, tout le monde était au boulot, ou chez elles pour les ménagères. Mais là, on n'était plus dans les habitudes. Je l'avais compris depuis un certain temps : Maintenant, pour survivre, il faut vivre dans l'instant présent, et ne jamais regarder derrière soi. Sauf pour sauver une personne qui peut encore l'être. De toutes façons, ce remplissement s'expliquait aisément. Il y avait actuellement TROIS endroits où trouver de la chair fraîche, pour ces créatures horribles : l'école primaire et la maternelle, qui sont regroupées ensemble, le lycée, et le collège. Les attaques allaient logiquement se concentrer sur ces zones. Au lycée, ils pouvaient vraissemblablement se défendre seuls. Aux écoles primaire et maternelle, ils devaient déjà avoir compris, étant donné le nombre d'adultes et d'enfants y passant le matin. De plus, les maîtresses de ces gosses n'étaient pas bêtes, je les connaissais bien pour la plupart : soit elles étaient allées réfugier les gosses au commissariat, soit au lycée. Je penchais surtout pour la 2nde hypothèse, à vrai dire, en tout cas pour un moment. Ils auraient été plus en sûreté avec des flics bien armés et entraînés au tir, mais le trajet était plus long. Elles avaient dû donc au moins faire étape dans un endroit pouvant comporter bon nombre de survivants. De toute façon, je devais me concentrer sur le collège. Je connaissais pas mal de personnes qui pouvaient être utiles. En particulier trois personnes :
-Léo, rockeur loin d'être con, qui voulait, avec moi, composer un groupe, ce que nous avions presque réussi à faire...
-Louis, tout comme Léo, relativement intelligent et surtout, encore comme ce premier, de taille et de musculature imposante. Au corps-à-corps, ils pouvaient très bien se défendre.
-Maël, ami d'Axel, musclé mais loin de ressembler à un Marcus Phoenix, capable en revanche de faire preuve d'une agilité, d'une rapidité d'action très impressionnantes.
Un autre type, un ami sur qui je pouvais compter, aurait pu nous être très utile, mais je ne pouvais pas le contacter pour le moment. Je n'avais pas son n° de portable, et je n'en avais pas moi-même, les seuls téléphones utilisables étant ceux du collège et ceux chez moi, en plus probablement de certains portables des mecs du collège. Si quelqu'un était capable de s'en tirer, même seul, c'était bien lui.
Mais au lieu de penser au futur, je devais me concentrer sur la rue. Les zombies, de plus en plus présents, commençaient à vouloir me courir après. Jugeant préférable de jouer sur la prudence, et supposant que peu de voitures, sinon aucune, ne se balladerait sur la route, je me tournai vers la route, en contresens car il y avait moins de ces horreurs du côté gauche. Quelques frayeurs, mais une arrivée sans encombre en face du collège. C'est à ce niveau que les choses ce sont corsées. Je m'en doutais bien, les morts-vivant s'étaient agglutinés aux grilles du collège, heureusement fermées. J'aurais voulu passer par derrière, mais je préférais garder mon vélo, au cas où je devrais faire un déplacement rapide, ce que je jugeais probable. Lorsque j'arrivai aux portes du collège, une horde de zombies, une quarantaine au moins, me fondit dessus. Certains étaient capables de courir, malgré une vitesse apparemment moins rapide que la moyenne humaine.

<_Et merde ! Comment je passe, moi ? Bon, tant pis, je risque de perdre mon vélo, mais bon...>

Je fonçai dans le tas, allant dans les zones où les zombies étaient le moins présents. Bonne nouvelle pour moi, la plupart étaient complètement amorphes et visiblement, qu'on pourrait qualifier de trouillards, car ils reculaient en voyant mon vélo avancer vers eux. Une fois arrivé au niveau des grilles, je freinai en dérapant sur le côté et bondit en grimpant sur les grilles. À mi-hauteur, j'attrapai mon vélo, appuyé contre elles, et le soulevai avant de sauter du côté intérieur et de le poser. (vous me direz, holala il se prend pour Superman, il soulève son vélo comme ça, HOP ! Mais en fait mon VTT ne pèse vraiment RIEN, 10kg tout au plus...). Je posai mon vélo sans même l'appuyer sur les places prévues, mis une boîte de 50 plombs dans ma poche, accrochai un couteau de boucher à ma ceinture et pris ma carabine en main. Deux plombs de rechange en main, je m'avançai vers le bâtiment.

KrustyLeClown

Chapitre 8 : Maiiiis,je maaaannnge .


J'ouvris la porte vitrée menant dans le hall du collège, carabine prête à tirer. Personne. La cantine étant l'endroit le plus proche où j'avais conseillé aux autres d'aller, c'est le premier lieu où j'eus l'idée de m'aventurer. J'examinai l'entrée à travers la porte par la serrure : Rien apparemment. J'ouvris discrètement la porte pour la refermer aussitôt, afin d'éviter de me faire avoir par derrière. J'avançai calmement, accroupi, prêt à tirer sur ces mochetés. Lorsque j'arrivai dans l'espace où les élèves déjeunaient, je vis une fille de ma classe, que je connaissais bien (et je voulais plus que ça encore !), visiblement terrorisée. Lorsqu'elle m'aperçut, plaquée contre pilier apparemment pour se cacher de quelqu'un ou plutôt de... quelque chose, elle me fit signe de regarder derrière elle. Me déplaçant plus rapidement, je vis alors qu'un zombie ressemblant à Maxime la cherchait. Il la trouva et s'approcha alors d'elle. Alors qu'elle poussait un cri d'horreur, le zombie à quelques centimètres d'elle, la tête de ce dernier fut percée. À cette distance, à peu près 10m, je n'avais eu aucun mal à le toucher. Son corps sans vie marcha pendant encore quelques secondes avant de s'écrouler à terre. Elle accourut vers moi.

<_Qu'est-ce qui s'est passé ? Demandai-je en rechargeant l'arme.
_J'étais avec Quentin, Ilias, Yvan et Mélanie, mais je cherchais de quoi nous défendre dans la cuisine de la cantine et il... enfin ce truc m'a coursé jusqu'ici.
_Tu penses que tu serais capable d'utiliser une carabine ? C'est pas comme un pistolet à billes, je te préviens.
_Je serais peut-être meilleure avec ton couteau, là...
_S'ils t'attrapent, tu n'auras pas la force de les repousser. Moi, j'aurais plus de chance d'y arriver.>

Je lui tendis la boîte de plombs que j'avais dans la poche lorsque ce qu'il restait de Maxime se releva. Je repris le fusil et lui ordonnai :

<_Couche-toi !>

Elle se plaqua à terre et attendit, yeux fermés, oreilles bouchées.

Maxime, encore vivant, enfin... si l'on peut dire, avait tenté de l'agripper, mais surpris par son esquive, il douta pendant quelques dixièmes de seconde avant de décider de m'attaquer moi. Grossière erreur. L'explosion de sa tête en témoigna. Deux balles qui perçaient la boîte cranienne, elle n'a pas résisté à la pression. Alors qu'il tombait, définitivement neutralisé, je tendis la main à Léa pour qu'elle se relève, main qu'elle accepta sans hésiter. J'en profitai pour lui montrer comment charger la carabine, puis lui donnai l'arme familiale, espérant qu'elle ne fairait pas une fausse manoeuvre, m'explosant la tête à mon tour.

<_Tu ne sais pas du tout où les autres sont ?
_Je crois qu'ils se dirigeaient vers la salle des profs, en coupant par la cour.
_Pas con. Ils ont moins de chances d'être surpris. On les rejoint.>

Je dégainai mon couteau de ma ceinture et lui intimai l'ordre de me suivre de près. J'ouvris la porte donnant directement sur la cour et nous sortîmes en direction de la fameuse salle.

KrustyLeClown

Savourez les suites ^^^


Chapitre 9 : Amitié éphémère.


Léa et moi avancions prudemment dans la cour, rejoignant peu à peu la salle des professeurs. Arrivés de l'autre côté, à nouveau à l'endroit où j'avais frappé Axel, un peu plus d'une heure auparavant. La porte était toujours verrouillée, les autres avaient du faire le tour. Ils étaient probablement en danger et je ne pouvais pas attendre.

<_On fait le tour ? Me demanda Léa.
_Faut faire vite, pas le temps.
_Mais qu'est-ce que tu fais ?
_Je nous ouvre un chemin !>

Je mis un violent coup de coude dans la porte, une partie du verre explosa. J'entrai mon bras à travers et la déverrouillai. Malgré tout, la porte n'ouvrait pas. Je reculai alors et mis un grand coup de pied dans la partie en aluminium. Elle s'ouvrit à la volée, me laissant voir l'obstacle. Un couteau était planté devant la porte, bloquant l'ouverture. Mon coup de pied avait arraché la lame du manche, qui avait volé quelques mètres plus loin. Nous entrâmes et ouvrîmes discrètement la porte. Deux mains nous aggripèrent et nous tirèrent à l'intérieur si fort que je chutai, perdant l'équilibre. Lorsque je me relevai, je vis que ce n'était pas un zombie qui nous avaient emmenés avant de fermer la porte, mais Ilias. Quentin et Yvan étaient également là, armés chacun d'un couteau de cuisine. Ilias, lui s'était battu, mais aux poings, comme le montraient les tâches de sang qu'il avait sur les mains et sur la tête.

<_Tu as été mordu ? Demandai-je.
_Non, non, mais il y a une de ces horreurs qui m'a foutu à terre. J'ai quand même réussi à lui mettre un coup de boule pour qu'elle me lâche et je lui ai tordu le cou comme tu l'avais fait à Axel. C'est pour ça que j'ai du sang sur le front et sur le dos de mes mains. Me répondit-il en fermant la porte à clef.>

Léa observa toute la pièce et demanda d'un air anxieux :

<_Où est Mélanie ?>

Mes trois amis baissèrent les yeux d'un air gêné.

<_Elle est...?
_On a essayé de la sauver. Mais ils étaient 5, on a rien pu faire. D'autres arrivaient, on devait partir.>

Des larmes lui vinrent aux yeux. Ce qui était parfaitement compréhensible, j'ai dû pleurer aussi sans m'en rendre compte, lorsque ma grand-mère et mon frère sont morts.

<_Vous avez trouvé quoi ? Demanda à son tour Yvan.
_Moi, j'ai trouvé la carabine dont j'avais parlé. J'ai aussi un certain nombre de munitions, et je crois qu'il en reste chez moi, mon père disait qu'il les planquait à plusieurs endroits, que c'était plus prudent. Mais il y a une horde qui s'est formée aux grilles, impossible de sortir.
_On peut toujours sortir par derrière, non ? Proposa Quentin.
_Ca va pas être possible... grogna Ilias
_Qu'est-ce qu'il y a ?
_Regardez aux fenêtres.>

Nous nous ruâmes aux fenêtres et remontâmes les stores, toujours fermés. D'autres groupes épais de contaminés s'amassaient au grillage arrière. Nous étions encerclés.

<_On est dans la merde...> Soupirai-je, désespéré.

KrustyLeClown

Chapitre 10 : Encerclés


<_On fait quoi, maintenant ? Demanda Yvan.
_On fait au mieux ! Il faut trouver des gens pour se battre. Proposai-je. À l'heure qu'il est, tous ceux qui ne sont pas morts ici doivent avoir compris la situation, ou du moins qu'ils risquent leur peau, ici comme ailleurs. Qui sait ici se servir d'un fusil ?>

Quentin leva la main.

<_Je t'ai déjà dit que mon oncle avait une collection d'armes à feu. Quand j'allais chez lui, souvent, il m'entraînait au tir. Pistolets, fusils, ok. Par contre, me demande pas d'utiliser des armes lourdes.
_Qu'est-ce que tu appelles une arme lourde ? Mitraillette, grenades, mitrailleuse ?
_Un fusil mitrailleur, ça va, encore, mais mitrailleuse, explosifs,... Non, ça j'essaie même pas.
_T'inquiète, ce que j'ai là, c'est qu'un fusil à chargeur une balle. Prends toutes les munitions. Ce sont des plombs de chasse, ça va à 80m maximum et plus tu vas loin, et moins de chance t'as de toucher ta cible. Léa, tu restes avec lui, on vous laisse un couteau chacun en plus du fusils et des plombs.
_Ok.
_Yvan, Ilias, vous venez avec moi. Faut qu'on retrouve le plus de monde possible.
_On commence par où ?
_On va commencer par les salles d'histoire-géo, ce sont les plus proches, et Léo doit y être.
_Léo ? S'étonna Ilias.
_Quentin le connaît, c'est un pote à moi. Il se bat super bien, on s'est déjà bagarrés, et en plus si on peut aller chez lui, il a une collection de katanas.
_Pour aller chez lui, faudrait déjà trouver un moyen de sortir...
_Ca, on avisera après. Allez, on y va.>

Yvan déverrouilla la porte et regarda dans le couloir si quelqu'un était là, zombie ou humain. Le couloir était apparemment vide. Chacun armé d'un couteau, moi avec mon sac à dos délesté des munitions de la carabine, nous nous dirigeâmes vers la gauche, vers les salles de cours. La 1ère porte affichait "Histoire-Géographie 2" (il n'y a pas de salle 1, j'ai jamais compris pourquoi). Yvan se mit sur le côté droit de la porte, Ilias à gauche et moi à un mètre derrière. Lorsque je lui fis signe, Yvan tourna la poignée et poussa la porte qui claqua contre le mur. Personne. Nous entrâmes, la pièce était vide. Mais il y avait plusieurs traces de sang, menant à la salle suivante, dont la porte était fermée, et qui avait pour nom "Histoire-Géo 3". Nous refermâmes la porte du couloir et fîmes de même pour la deuxième porte, celle entre les deux salles étant trop dangereuse, à cause de l'espace exigu. La porte étant verrouillée, je l'ouvris d'un coup de pied violent dans la poignée. Un zombie était visiblement derrière et s'est pris la porte en pleine gueule, qui l'a projeté contre le mur où il s'est brisé la nuque. Et là, nous avons compris le sens du mot horreur. Toute la classe était remplie d'une quarantaine d'élèves, tous morts, et d'un adulte. Le seul problème est que vu le nombre d'élèves, il y avait deux classes, et seulement UN corps adulte. Où était le deuxième ? J'eus bientôt ma réponse. La porte du local de nettoyage s'ouvrit à la volée, et j'avais seulement eu le temps de me retourner avant que le deuxième prof ne me tombe dessus. Une prof que j'avais eu en 5ème, qui m'avait fait chier comme pas deux. Elle manqua de me faire tomber, mais elle fut repoussée. Alors qu'elle plongeait à nouveau sur moi, je me déplaçai sur le côté et lui mis une balayette. Elle s'écrasa au sol comme une pauvre merde et c'est avec grand plaisir que je saisis mon couteau à pleine main et que je lui plantai dans la nuque. Je remis deux coups pour m'assurer qu'elle ne se relèverait pas, et la laissai se vider de ce qui lui restait de sang dans le couloir. Après m'être acharné sur elle, je retirai mon couteau, l'essuyai contre un pan de sa robe et commençai à inspecter la salle avec les autres. Au bout de 5 minutes, nous étions sûr d'une chose... Plus rien de vivant ici. Et avec tous les zombies potentiels, nous devions bouger rapidement. Nous sortîmes alors en refermant la porte du mieux que nous pouvions. Nous allions repartir quand nous entendîmes un bruit de craquement venant des toilettes pour garçons, au bout du couloir, qui faisait encore approximativement 5 mètres. J'entrai dans la pièce, vite suivi par mes deux survivants d'amis et nous aperçûmes une mare de sang couler depuis l'un des WC, ouvert. Une fois la lumière allumée, je poussai lentement la porte, redoutant ce que je verrais...

KrustyLeClown

Chapitre 11 : Une aide bienvenue


Poussant la porte, j'ai pensé un temps voir un autre cauchemar, digne de celui que j'ai vécu chez moi, heureusement c'est une vision sympathique que j'aperçus. Maël, un des trois types actuellement dans le collège que je cherchais. Athlétique, courageux, capable de choses sympathiques pendant une invasion zombie... En effet, j'ai vu toute une partie de la scène qui venait de se dérouler. Les mains accrochées aux bords du WC central, il s'était soulevé en faisant une traction, avait attrapé la tête d'un zombie entre ses genoux et venait de lui briser la nuque en les tournant violemment. Le premier craquement, étant donné que le bras du contaminé était plié en arrière (un bras normal peut se plier jusqu'à 180°. Pliez le vôtre jusqu'à 90°. Bien, eh bien imaginez son bras droit, plié de la même façon, mais dans l'autre sens.  ), devait être du au bris de son articulation. Le corps était déjà tombé, le sang qui coulait du WC était celui produit par la fracture ouverte du bras. Maël retomba alors en douceur sur la tête du zombie qui explosa sous la pression.

<_T'es encore vivant, toi ? Je te croyais mort.
_J'en suis pas loin, t'inquiète pas. Mais si tu veux l'être encore pendant un certain temps, viens avec nous.
_Ah parce que tu crois sérieusement que je t'aurais laissé partir seul dans ce bahut rempli de ces monstres ?
_Toute ta classe est morte ?
_Oui. Enfin je suppose. Sept de ces horreurs ont bousillé la porte et nous sont tombés dessus. Quand je suis sorti par la porte de derrière, il y avait déjà 6 morts dans la classe, dont le prof avec qui on était. Et toi ?
_J'en sais rien. Y a au moins 5 survivants dans ma classe, moi inclus. Louis doit encore être en vie, il sait bien se battre.
_Et on fait quoi maintenant ?
_On cherche les types comme toi. Seuls, mais vivants, c'est ça l'important. On voit ça après. Ne sors dans la cour sous aucun prétexte. Le bahut est encerclé.>

Je pris mon sac et le posai à ses pieds.

<_Prends un couteau dedans, et viens avec nous.
_Faudrait peut-être voir à verrouiller les portes, si on est pris en étau, non ? Proposa-t-il.
_Les grillages devraient les retenir un certain temps, mais va savoir avec ces trucs... T'as raison. Yvan et Ilias, partez dans les couloirs de sciences, puis dans ceux du pôle langues. Fermez toutes les portes menant à l'extérieur à clef. Maël et moi, on fait pareil, mais du côté des salles de français et de maths. On en profitera pour passer par la salle 10, voir s'il y a encore des mecs de notre classe.>

Maël referma mon sac et me le redonna, le dernier couteau de boucher dans les mains. Pour d'éventuels survivants, il ne me restait que la vingtaine de petits couteaux de repas que j'avais avec moi. J'en confiai 10 à Yvan et Ilias, pour qu'ils puissent armer les survivants qu'ils trouveraient, ou les lancer sur les zombies à distance. Nous sortîmes alors des toilettes et nous séparâmes dans le carrefour des 3 pôles et du hall du collège. Nous descendîmes les escaliers quatre à quatre pour fermer deux portes extérieures. Nous descendîmes la deuxième partie de l'escalier et nous plaquâmes contre le mur devant la salle 10, dont la porte était refermée. J'ouvris la porte et Maël se précipita dans la pièce, rapidement suivi par moi-même. Un type de ma classe, Nicolas, un con fini, gisait, mort, assis contre la deuxième porte. Son coeur était arraché et était à terre à quelques centimètres de lui, à moitié dévoré. Il avait dû essayer de ranimer Maxime. Heureusement pour nous, sans coeur, il ne pouvait au moins pas se réveiller lui-même. Mais personne de vivant, ce qui ne nous arrangeait pas du tout. De plus, si il y avait d'autres survivants dans la classe, ce qui était possible, et même probable, on n'avait plus de lieu de rassemblement où nous aurions été presque sûrs qu'ils viendraient. Je soupirai et sortis, suivi de mon ami, et refermai la porte sur les trois morts malheureux de la pièce. Rien non plus dans les toilettes, que ce soient celles des garçons ou des filles, de cet étage. Nous continuâmes vers la salle 6, salle de français au bout du couloir. Et comme je l'espérais, un survivant était là. Et pas des moindres : Louis, que l'on voyait de dos, un autre gars que je cherchais. 1,85m, capable de broyer une main rien qu'en tapant dessus. Il cherchait quelque chose dans la salle, mais quoi ? Une chose m'interpella alors. Sa démarche, sa façon de se tourner. Pour regarder autour de lui, il ne tournait pas simplement la tête, mais tout son corps. Je compris vite. Maël fit mine de s'approcher de lui, ce que j'arrêtai en plaquant mon bras gauche contre lui.

<_Pourquoi tu m'arrêtes ?
_Ne t'approche surtout pas. Il est avec eux.
_C'est ridicule, il...>

Il se tourna alors complètement vers nous. L'image de son regard orange me glaça le sang, comme avec tous les autres. Il poussa une plainte terrorisante et fondit sur nous en sprintant. Alors qu'il sautait sur moi, j'eus le temps et le réflexe, heureusement pour moi, d'attraper un couteau léger et de le lancer vers lui. Il le reçut en pleine gorge mais continua dans son élan et s'abattit sur moi de tout son poids. Il plaqua mes bras contre le sol, sur les côtés, et approcha sa mâchoire de mon cou. Je lui assénai un coup de genou dans les parties génitales, puis un coup de tête. Sonné, il relâcha mes bras, et j'en profitai pour attraper le couteau, planté dans son cou. Je le tournai dans tous les sens, je l'enfonçais de toutes mes forces, j'étais enragé. La rage de vivre, l'instinct de survie ! Mais rien n'y faisait, il replaqua mes bras. Maël se ressaisit alors, attrapa sa tête par les cheveux et lui planta son couteau de boucher dans la bouche. La lame traversa le palais, puis le crâne, hachant le cerveau au passage. Il le tourna, le retourna, espérant qu'il ne refermerait pas sa mâchoire sur lui. Il ne comprenait pas qu'il ne risquait plus rien. Au bout de quelques courtes secondes qui me parurent des heures entières, il retira le couteau. Ce qui restait d'un de mes amis s'écroula sur moi. Je le repoussais, dégoûté par l'odeur de putréfaction qu'il dégageait, et roulai sur le côté pour respirer une grande bouffée d'air frais, avant de me relever, aidé par Maël qui m'avait tendu la main. Je récupérai le couteau que je lui avais lancé dans la gorge et l'essuyai sur sa chemise avant de le remettre en ceinture. Un survivant de moins... Et une chance de survie pour les vivants avec.

KrustyLeClown

Après avoir furtivement fouillé la salle de cours, nous nous résignâmes : il n'y avait rien, à part le cadavre d'un ami. Nous refermâmes la porte sur lui et partîmes dans la salle d'en face. Même type d'ouverture, mais quand nous entrâmes, nous trouvâmes enfin un survivant ! Également une des personnes que je cherchais, et lui n'était pas zombifié. C'est d'ailleurs pour cette raison que la pièce était un bordel parfait. Lorsque j'entrai, un objet pointu fila dans ma direction, j'eus exactement assez de temps pour pencher ma tête en arrière, évitant le projectile. Un zombie n'aurait pas pu faire ça, c'était donc logiquement quelqu'un de vivant. La pièce était remplie de chaises et de tables renversées, apparemment de façon à se barricader pour ne pas que les zombies puissent passer. J'ignore si on avait pu avoir la preuve de l'efficacité de ces barricades réellement rudimentaires. Lorsque je m'approchai de la seule table n'étant pas visiblement utilisée comme barrière, je vis Léo, mon meilleur ami, planqué derrière la table. Il me sauta dessus et me renversa, et me reconnus enfin, voyant que j'étais normal. Il me lâcha alors le col et m'aida à me relever.

<_Content de voir un visage normal. Vous êtes les deux seuls encore vivants ou il y en a d'autres ?
_Avec toi et moi, on est maintenant 7. Les autres, on sait pas. Je suis seulement sûr que Louis et Axel sont morts. Axel, j'en suis vraiment sûr puisque c'est moi qui l'ai déglingué.
_Alors on est vraiment dans la merde. J'étais deux salles plus loin quand ils ont attaqué. J'ai été le seul à être assez rapide pour courir et les éviter. J'ai du défoncer les deux portes pour entrer ici rapidement, et j'ai tout renversé pour me protéger, j'avais juste récupéré la paire de ciseaux que je t'ai lancé pour me défendre...
_Récupère-la, mais je te file 3 couteaux. Je savais pas que tu lançais aussi bien, je te savais juste bon au corps-à-corps !
_J'ai des katanas, mais j'ai AUSSI des couteaux de lancer, chez moi ! On devrait aller les chercher pour se battre.
_Hola hombre, calme ta joie, y a des dizaines de ces horreurs qui ont encerclé le collège, ils frappent les grilles, et je me demande quand ils arriveront à passer. D'ailleurs, Maël, va fermer la porte au bout du couloir.
_Ok. Dépêchez-vous, on a peut-être pas beaucoup de temps.
_Vous avez un endroit où vous regrouper ?
_La salle des profs. On a une vue sur toute la cour, excepté la partie ouest. On a une carabine, des couteaux de boucher et des petits couteaux, qu'on utilise au lancer. Pour toi, y a plus de couteau de boucher, désolé.
_J'ai toujours mes ciseaux.>

Maël arriva alors, la porte déjà verrouillée.

<_On se magne !>

Nous traversâmes les barrières de meubles et sortîmes de la salle, une fois que Léo eût récupéré ses ciseaux. Nous retournâmes au centre du pôle français-maths, et ouvrâmes la porte de la salle 8. Rien, à part une porte défoncée, probablement celle qu'avait ouverte Léo.
<_Entrez par la porte cassée, quand je vous le dirai. Moi je rentrerai par la porte du couloir. S'il y en a, ils seront pris en étau.>

Ils entrâmes dans la pièce, je continuai dans le couloir jusqu'au niveau de la porte 9, puis après avoir pris une grande inspiration, j'ouvris la porte en grand en hurlant «Maintenant !». Deux zombies étaient encore présents dans la salle, déchiquetant des corps. Ils se tournèrent vers eux et s'approchèrent. Je me précipitai sur l'un d'eux et lui enfonçai mon couteau à travers la tempe. Léo, lui lança un couteau dans la bouche du deuxième alors qu'il poussait un grognement de faim. La lame transperça la tête et il tomba en arrière. J'arrachai le mien de la tête du premier, qui tomba, mais lui en avant.

<_Il y en avait combien, quand ils ont attaqué ? Demandai-je à Léo.
_Trois, pourqu...? Oh putain !>

Il saisit un deuxième couteau et le lança dans ma direction. Je ne bougeai même pas. Le couteau fila juste à côté de ma tête et j'entendis un bruit de coupe. Le troisième mort-vivant venait d'avoir la tête percée. Je me retournai, et d'un regard haineux, lui crachai à la gueule tout en retirant le couteau et en lui mettant un coup de pied dans le ventre pour le faire tomber. Je lançai le couteau à Léo qui le réceptionna et repris le premier, avant de les remettre à la ceinture.
Nous fouillâmes en quatrième vitesse : rien. Juste trois zombies et une classe entière qui risquait de se réveiller d'un moment à l'autre. J'eus l'impression que le troisième mort-vivant avait eu, l'espace d'un instant, le regard rouge, et non plus jaune. J'avais dû rêver...
Découragés par le peu de survivants et le quasi-néant de matériel trouvés, c'est d'un air morose que nous entrâmes dans la salle 11, la salle où j'avais toujours cours d'allemand. Et justement, la seule chose que nous trouvâmes était cette prof, mais comment dire... Seulement à moitié vivante. Elle avait la moitié du visage dont la peau était arrachée, les muscles à l'air libre... Une vision d'horreur. Avec un plaisir énorme, je lançai un premier couteau sur son front, puis un deuxième dans le haut de sa gorge. La vieille carne continua à marcher en titubant pendant quelques secondes avant de tomber comme une merde au sol. Je récupérai mes couteaux de lancer et les essuyai sur ses vêtements alors que Léo fouillait le bureau et Maël l'armoire. Tout ce que nous trouvâmes d'intéressant, c'était le magnétophone à la con avec lequel elle nous faisait tous les cours maudits que j'avais plusieurs heures par semaine.

<_Voyons les choses du bon côté, j'aurai plus à me taper ses cours de merde... Mais je crois que j'aurais préféré continuer...
_Tu crois qu'on devrait prendre le magnéto ? Me demanda Léo.
_Ca va pas, la tête ? Pour faire quoi ? Et puis il est bien trop lourd, on bouge, et c'est tout.>

Je sortis de cette salle que je détestais, aujourd'hui encore plus que d'habitude, et verrouillai la porte présente juste en face de la pièce.
Le reste est totalement inintéressant, comme pas mal de choses dans les deux derniers chapitres... Nous avons verrouillé les deux autres portes restantes et toujours rien de trouvé, que ce soit matériel ou vivants... Il restait le pôle Technologie à fouiller, mais il fallait passer par la cour, ce qui était trop dangereux, car il aurait suffi que les zombies passent à ce moment et nous étions totalement isolés, armés seulement d'une paire de ciseaux, de 10 couteaux légers et 2 de boucher. Nous retournâmes vers la salle des professeurs, terrorisés par l'idée de ce qui nous arriverait peut-être avant même la fin de la journée, lorsque, au niveau des deux premières portes que nous avions fermées, nous entendîmes un coup de feu. Quentin avait tiré. Mais sur quoi ? Facile à deviner. Les zombies avaient dû défoncer les grilles, ce qui signifiait qu'ils étaient très nombreux. Probablement trop pour que nous puissions survivre. Définitivement apeurés, nous nous mîmes à courir jusqu'au carrefour où nous rejoignirent Ilias et Yvan, venant du pôle sciences, accompagnés d'un survivant, que je n'avais jamais vu auparavant. Un deuxième tir partit.

<_Enfin on voit quelqu'un de vivant, qu'est-ce qui...? Commença Yvan.
_Pas le temps, on se bouge, Quentin et Léa ont tiré ! Répondis-je avant de repartir en courant vers la salle des profs.>

Arrivés à la porte, je tentai de l'ouvrir rapidement en fonçant dans la porte après avoir tourné la poignée, mais la porte resta close, et je la pris en pleine gueule.

<_Ouvrez, c'est nous ! Magnez-vous, putain, je tiens pas à rester dehors avec tous ces macchabées qui courent !>

Léa nous ouvrit alors que Quentin tirait pour la 3ème fois avant de recharger le plus vite qu'il pouvait. Nous nous précipitâmes à l'intérieur, avant de refermer à clef la porte. Je courus vers la fenêtre : Les grillages étaient tombés à plusieurs endroits, des dizaines de zombie fondaient sur nous.

<_Oh putain... J'espère que vous savez vous battre, les gars...> Soupirai-je.
Les zombies avaient fait tomber les grillages de la cour à plusieurs endroits, et si les grilles devant le hall n'étaient pas brisées à leur tour, on avait du pot ! Il fallait agir, et vite. Et j'eus un flash.

<_Merde, on a pas fermé les portes du hall et de la cantoche !
_J'y vais. Annonça Ilias comme s'il s'agissait d'une promenade au clair de lune avec une bonnasse.
_Tu es fou ? Répondis-je. Le temps qu'ils arrivent, tu seras encerclé, isolé. Non, on a plus le temps pour fermer les portes vitrées une par une.
_Tu proposes quoi ?
_Une idée que j'aurais dû avoir depuis un certain temps déjà ! Il y a des portes coupe-feu à travers tout le bahut. Et à chaque fois, une planche pour barricader la porte, évitant ainsi qu'elles s'ouvrent à cause du souffle d'un feu ou d'une explosion. Je vais aller fermer la porte vitrée qui est juste à l'entrée du couloir histoire-géo, puis je vais aller fermer celui qui mène au hall, en prenant à chaque fois une planche. On les mettra ensuite pour bloquer la porte de la salle des profs.
_Ca nous mènera à quoi, tout ça ? De toute façon, ils finiront tous par nous bouffer ! Gueula Yvan, les larmes aux yeux.
_Ne commence pas à penser comme ça, ou est tous morts ! Si tu fais comme tout le groupe décide, on peut TOUS survivre !
_Réfléchis, putain, y a des dizaines, probablement des centaines de zombies, dehors ! Ils ricanent, ils se foutent de nos gueules ! Ils savent très bien qu'ils finiront par nous avoir, tous ! Ils savent, comme moi, que c'est juste une question de temps ! Que plus on va se défendre, plus ça va durer longtemps, et plus on va souffrir, c'est tout !
_Yvan, tu deviens taré, là, calme-toi.
_Ta gueule !>

Il attrapa un couteau de lancer qu'il me lança à la poire, avant de poser toutes les autres armes qu'il avait à terre et de sortir en courant. Je le poursuivis aussi vite que je le pus, mais arrivé aux portes, il fit ce qu'il pouvait faire de pire pour nous plomber nos chances : Il ouvrit la porte en grand et sortit en courant, avant de se poster à 20 mètres d'eux, tout en haut des escaliers au milieu de la cour. Quentin avait visiblement lâché sa, non MA carabine et m'avait suivi jusqu'à la porte, que j'avais refermé à clef.

<_Mais ouvre, putain, je vais le chercher !>

Je lui mets une claque.

<_Réveille-toi, vieux, il le voulait ! On peut plus rien pour lui ! Il l'a dit, il y a des dizaines de ces saloperies qui n'attendent que ça, qu'on sorte un par un !
_Mais on peut pas le laisser dehors, merde !
_C'est comme ça ! C'est cruel, je sais... Je le sais mieux que toi, j'ai abattu ma grand-mère ce matin !>

Il baissa les yeux, sans bouger, en tremblant.

<_Je sais, c'était un de tes meilleurs amis. Ca nous arrivera souvent, je pense... Commence à gérer. Retourne tirer sur ces ordures, qu'on puisse peut-être le sauver... Au moins quelques instants, peut-être assez pour qu'il reprenne ses esprits.>

Je savais que c'était faux. Yvan était devenu fou. On ne pouvait plus RIEN faire. Mais j'avais dû trouver un truc rapidement, pour que Quentin continue à tirer, pour qu'il continue à pouvoir nous défendre.

Sam Szlack

Pas mal pour un premier essai !! Vraiment pas mal ! Par contre, tu devrais réfléchir plus pour tes scénarios, bien que c'est pas mal...


Mais trouve un autre titre, C'est déjà chez les Simpson ! ^^