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Sujet cinéma

Démarré par stef, 3 Mar 2011, 19:35

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Dr. Nick

Edward Garlick aka Forest Whitaker. Sur le coup je l'ai pas reconnu parce qu'à chaque fois que je pense à Jacomy, je pense à sa grosse voix dans La belle et la bête de Disney. :D Le plus marrant c'est qu'il est voix régulière de Whitaker.
Ever danced with the devil in the pale moonlight ?

Dr. Nick

Sorry (cantonnais) pour le double post.

Je viens de voir La neige tombait sur les cèdres de Scott Hicks (1999). Avec Ethan Hawke, Sam Shepard et Max Von Sydow entre autres. J'ai l'impression que ce film est maudit sur Allociné parce qu'à chaque fois que je vais sur sa page Allociné, ma tablette se bloque. :D

Dans le Pacifique Nord en 1950, alors que le souvenir de l'attaque de Pearl Harbor est encore frais dans les mémoires de la population, les Américains cohabitent avec plusieurs Japonais et les tolèrent. Mais la mort mystérieuse d'un pêcheur se charge d'envenimer leur relation. En effet, le coupable désigné est Kazuo Miyamoto, un homme d'origine Japonaise. Ismahel (Ethan Hawke), jeune reporter, est chargé de couvrir le procès. Cette affaire a également un impact personnel pour lui puisque la femme de Miyamoto fut un temps son premier amour.

Moi j'aime beaucoup le pitch de base. Je trouve ça intéressant de mêler une affaire de meurtre à la relation américano-japonaise post-Pearl Harbor. En plus, en général j'aime beaucoup les histoires de procès dans les médias, ça m'a toujours passionné. Le film en lui-même est agréable à suivre. Je ne l'ai pas trouvé spécialement ennuyeux, la fin est cool (pas inattendue certes mais jolie), quelques plans ont la classe (les gros plans sur le cadavre lors de l'autopsie).

Problème : le film est assailli de flash-backs. Ils sont vraiment très nombreux et pas tous très intéressants. Un flash-back de temps en temps je suis pas contre, mais là c'est un peu l'overdose. J'ai trouvé également le schéma un peu répétitif et certaines scènes un peu longuettes. Particulièrement celles remettant en cause la relation Ismahel / Hatsue (la lettre). Ah, et je sais pas si c'est moi mais je trouve aussi les gros plans très nombreux, à force c'est un peu stressant. :D

Bref voilà, ce n'est clairement pas le drame du siècle, il y a plus touchant et mieux emballé, mais il y a de quoi trouver son compte.
Ever danced with the devil in the pale moonlight ?

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Je parlerai demain (là je suis un peu crevé) de mes analyses de certains films.

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Donc premier film : Monsieur Destinée

C'est avec James Belushi, un acteur que j'apprécie.
Il incarne un certain Larry Burrows, un adulte qui le jour de ses quinze ans croit avoir raté sa vie en ayant perdu un match de base-ball. C'était normalement lui qui devait frapper la balle, mais va savoir pourquoi au dernier moment, il a cligné des yeux. Résultat, son équipe perd, mais il a l'occasion de rencontrer celle qui deviendra plus tard sa femme (Linda Hamilton). Il l'épouse, adopte un chiot, vit avec elle dans une maison pré-fabriquée...
Vingt ans plus tard, tous deux travaillent dans une fabrique d'articles de sport où œuvrent également le meilleur ami de Larry (Jon Lovitz) ainsi que son propre père, M Burrows.

Le matin de ses 35 ans, Larry vit une journée morne. Son chiot pisse sur le tapis, son entrepreneur l'escroque, il ne peut pas manger ses céréales, au bureau il ne peut pas boire son café (il ne le pourra pas de tout le film), il semble que tout le monde ait oublié son anniversaire (sauf Clip son meilleur ami qui lui offre du vomi synthétique), se fait renvoyer pour avoir voulu dénoncer les agissements malhonnêtes de son connard de chef de service...
En rentrant chez lui, sa voiture tombe en panne et il s'arrête dans un bar où il fait la connaissance de Mike, le tenancier (Michael Caine).  La musique et les tons d'image sont parfaits , de tout le film, ils ne sont ni trop doux, ni trop violents.

Bref, Larry raconte ses mésaventures à Mike. Ce dernier lui sert un cocktail magique qu'il boit et qui le fait voyager dans le passé, précisément vingt ans plus tôt. Larry réussit sa passe et se retrouve dans le présent.

Arrive alors un changement radical. Il habite désormais dans un hôtel particulier, a épousé la fille du propriétaire de l'entreprise où il travaillait (ce qui fait de lui le président), possède désormais grandeur nature des voitures qu'il ne collectionnait qu'en modèle réduit...

On pense alors que Larry a tout ce dont il rêvait et ce dont il a toujours voulu.

Et pourtant, voici les revers de la médaille.

Son père a divorcé et vit avec une jeunette, la femme qu'il aimait vraiment le déteste en sa qualité de déléguée du personnel, Clip est très loin du farceur et boute-en-train que l'on connaît, il ne pense qu'à se suicider, et pire encore, Larry a une maîtresse qui n'est autre que Courtney Cox Arquette.

J'aime ce genre de films qui donne à réfléchir sur les choix que l'on aurait pu faire dans l'existence.

Dr. Nick

Désolé Marc, j'ai pas vu ce film.

Je ressors de Paranormal Activity premier du nom. Film qui aurait terrifié M. Spielberg en personne, eh bé ! Je peux pas vraiment dire que je sois un pétochard mais il n'est pas trop difficile de me faire peur. Et pour ce film j'ai eu la bonne idée de le voir la nuit, dans le noir, seul, dans de bonnes conditions quoi. Donc coup de flippe du jour ou grosse arnaque ?

Tout d'abord je tiens à souligner la bonne idée du film de ne pas tomber dans le jumpscare facile, c'est ce que je redoutais le plus et ce n'est pas vraiment ce que j'apprécie dans un film quand c'est en énorme dose (ça et le gore). Le film tente d'installer une ambiance et force est de reconnaître qu'il ne se débrouille pas trop mal de ce côté. On est plus dans le stress que dans la peur pure et dure mais pourquoi pas, je préfère ça à un usage abusif de jumpscare.

Bon en soi le film ne fait pas tant peur que ça. Du grincement de porte, de la couverture qui vole, etc. Des petits détails qui sont loin de foutre les pétoches mais en terme de stress, c'est efficace. Plus on approche de la fin et plus c'est cool en terme d'horreur. D'ailleurs [spoiler]j'aime bien l'idée que le démon ne se manifeste pas que la nuit, ça aurait été vraiment trop classique[/spoiler].

Le film dure 1h20 mais honnêtement je le trouve malgré tout un peu longuet. En même temps, va tenir plus d'une heure sur le même principe même si ça va crescendo, finalement c'est une bonne chose qu'ils n'aient pas fait durer le film plus longtemps. D'habitude je me plains un peu quand un film est trop court, mais là ça va.

La fin est par contre franchement surprisante ! Je ne m'attendais pas à ce que ça se termine ainsi. [spoiler]On tombe un peu dans le jumpscare mais bon, durant l'entièreté du film ils sont au nombre incroyable de deux, alors ça passe tout à fait. D'autant que ça marche, je ne m'attendais pas à ce que le démon gagne[/spoiler].

Alors, verdict ? Bon, ce film ne va pas m'empêcher de dormir sur mes deux oreilles, c'est certain. Mais de là à parler de grosse arnaque, je trouve que ça va un peu loin. Les suites le sont sûrement, mais vous le savez aussi bien que moi, le phénomène des suites à rallonge... En soi je préfère parler de grosse arnaque pour les films qui privilégient le jumpscare à la peur, la vraie. Paranormal Activity tente d'installer une bonne ambiance d'horreur tant bien que mal, et je trouve perso que c'est vraiment une bonne chose, même pour des détails basiques et simplistes. Donc même si ce n'est pas un chef-d'œuvre, c'est un honnête film d'horreur.
Ever danced with the devil in the pale moonlight ?

Lenny Bar

Trop de messages postés entre mon dernier post du 8 août et celui-ci... Comme je ne pense qu'à moi et que j'ai la flemme, je ne vais réagir à aucun de vos messages ! Ne me remerciez pas ;)

J'ai vu un paquet de films ces dernières semaines, mais je n'ai pas pris le temps d'en parler... voilà donc résumé en 14 secondes ce que j'ai pensé de ces films...  

Burns after reading (2008) :

Un film des frères Cohen sympa, sans plus.
Le début du film est un peu lent et j'avais un peu de mal à comprendre où ils voulaient en venir, mais plus on s'approche de la fin plus c'est bien... Notamment ce passage très surprenant quand l'un des personnes se cache dans la penderie... ou ce magnifique fauteuil aux 1000 plaisirs :D

James bond : Opération tonnerre (1965) :

Eh bien malheureusement je ne partage pas ton enthousiasme pour ce 007 Régis, c'est même celui que j'ai le moins aimé des 4 premiers films de la saga. Certes le début est bien kitch et assez marrant avec la bagarre contre l'homme déguisé en femme, le jet-pack, tout ça... mais la suite m'a vraiment ennuyé. J'ai eu l'impression qu'il ne se passait rien.
Je vais d'ailleurs m'arrêter là pour les James Bond.... pour l'instaaaant.

La folle journée de Ferris Bueller (1986) :

Un film plutôt marrant. Je l'aurai à mon avis adoré si je l'avais vu étant plus jeune, mais j'ai quand même bien aimé. Un truc tout bête m'a fait hurler de rire, c'est quand Ferris joue de la musique qui reproduit des bruits de toux sur son synthé... oui ça m'a fait marrer !
Ce qui m'a le plus étonné c'est le ton du film, très léger et pas du tout moralisateur. Et ça, ça c'est bien.

Eyes Wide shut (1999) :

Un film de Cul-brique... pas le pire, mais pas le meilleur. Comme dans ses films les plus récents, il y a des scènes inutiles ou à rallonge, le film fait 2h30 mais aurait facilement pu être réduit à 2h...  
On voit souvent des femmes à poil. C'est sympa :) mais ce n'était pas toujours utile. il s'est fait plaisir ce vieux Cul-brique...

La première heure de film m'a bien ennuyé... puis on découvre cette sorte de secte, et là ça devient intéressant... et ensuite euh... ben c'est fini, et on n'apprend rien.... voilà ce que j'ai ressenti. Quand ça devient vraiment intéressant le film se termine.

Mad Max Fury road (2015) :

Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un excellent film, mais c'est un très bon divertissement. Et c'est probablement le Mad Max que j'ai préféré.

Certes, le scénario n'est pas très épais mais le film parvient à créer un univers, des personnages et nous en mettre plein la vue avec ses scènes d'action. Ca aurait pu être lourd mais ce n'est point le cas.
Plusieurs choses m'ont fascinés, comme le look du méchant et surtout le véhicule avec les musiciens. C'est complètement surréaliste mais dans le film ça semble presque normal. Et même si je ne suis pas fan du genre de musique que joue ces musiciens, et bien je me suis laissé emporté.
J'avais entendu dire que Max n'était pas très important dans cette suite... Boh, c'est clair que Charlize a beaucoup d'importance, mais de là à dire que Max n'en a pas...

Blow out (1981) :

Je n'ai pas grand chose à dire sur ce film, si ce n'est que le concept de base est assez original. On ne met pas assez souvent le son et les ingénieurs du son en vedette ! C'est scandalant !
Sinon, c'est un film très sympa... voilà... ah oui, et la dernière scène m'a un peu refroidit, j'ai trouvé que c'était assez glauque :D

The killer (1989) :

Un film Hongkongais de John Woo... C'est un film culte parait-il... Ok, moi je n'ai vu que des mecs qui se tiraient dessus pendant 1h30 mais bon, pourquoi pas...
Je suis assez fan de ce genre de scènes, mais à trop grande dose ça devient indigeste. Il doit bien y avoir 150 morts dans ce film... imaginez la scène finale de Kill Bill mais pendant 1h30 et avec des flingues... ben voilà, vous avez The Killer.
Et en plus de ça, les scènes plus calmes ne sont pas toujours réussies. En particulier ceux qui mettent en scène la femme malvoyante qui est parfaitement ridicule :D
Au moins, le titre est en adéquation avec le contenu du film ;)

After hours (1986) :

J'avais vu ce film il y a trèèèèès longtemps. Je ne me souvenais de rien à part que le mec passait une nuit épouvantable et qu'il était question de sculptures en papier journal... Du coup, c'est comme si je découvrais le film pour la première fois.
Et je l'ai vraiment adoré. Le film a une ambiance très particulière, à la fois glauque et légère. Les événements n'arrêtent pas d'empirer d'heures en heures au point d'en devenir complètement surréaliste.
Le rythme est parfait, les personnages aussi. Je n'ai pas vu le temps passer.

L'échange (2008) :

Encore un excellent film. J'ai été très agréablement surpris. Tout est parfait, le début tragique, le passage à l'asile, le mystère autour de l'enfant retrouvé... Et certaines scènes sont assez dures, comme le passage de la pendaison ou l'enfant qui raconte ce qu'il a vécu.

La ligne rouge (1998) :

Non, non, pas la verte, la rouge.

Un film de guerre sur la seconde guerre mondiale... vous me direz il y en a plein... mais combien parlent de la guerre en asie contre les japonais ? HEIN !? Combien !!??...moi je ne sais pas :)

C'était sympa, mais sans plus. Comme presque tous les films du genre, il est très long (presque 3h), il y a des morts, des scènes un peu émouvantes, quelques pensées philosophiques... mais rien de vachement transcendant pour moi.

Arizona junior (1987) :

Encore un film des frères coen, un de leur premier, et celui-ci m'a vraiment bien plu... comme les autres en fait, mais celui-ci pit-être un peu plus.... c'est tellement dingue... et drôle surtout.

Ce n'est pas marrant du début à la fin, mais quelque scènes  m'ont fait rire à gorge déployée, comme les 2 prisonniers qui s'échappent en sortant de.... de la boue (?!) et ces 2 même gars qui hurlent pendant plusieurs minutes quand ils découvrent que le bébé n'est plus là.

Ah, et puis je comprend mieux d'où vient la scène où Marge traverse la ville en courant dans Info sans gros mots - s18 "iiiiiiiiiihIIIIIIH HouuuuuuuuuHOUUU"

Bref, un très bon cru des Coen.

Le jour des morts vivants (1985) :

Vu que les 2 premiers films de zombies de Romero m'avaient un peu déçu, j'ai mis du temps à regarder ce 3ème volet. Eh bien tu avais vu juste H_2_B, j'ai préféré cette suite aux 2 précédents films.
Des personnages plus sympa, pas de scènes à rallonge, pas de musique qui passe en boucle, de meilleurs maquillages... Je n'ai pas trouvé que c'était le film du siècle mais un film de zombie bien sympa.
Ah, et maintenant je sais d'où vient le gif de la signature de Sam... SAAAM, OU ES-TU !?

Zelig (1983) :

Un film de Woody Allen. C'est un faux documentaire sur un mec qui change d'apparence.

Je me suis ennuyé. Voilà.......................... Enfin, c'est original quand même, hein et... non, c'est vraiment ennuyeux.

Dr. Nick

Boooooon, au moins je peux pas dire que je n'ai rien vu de ce quoi tu parles. :D

Mad Max Fury Road j'en ai déjà parlé. Très bon film selon moi, j'aime beaucoup le contexte, les véhicules pètent le style (ah oui j'en avais pas parlé mais j'ai adoré le fou dangereux guitariste sur le véhicule, ça m'a bien fait marrer :D), les personnages aussi... Quelques clichés mais rien de gênant.

Eyes Wide Shut par contre CHIAAAAAAANT !!! J'ai eu du mal à aller jusqu'au bout (malgré les filles à poil :)), l'explication finale tordue, la VF de Kidman qui me donnait envie de me tirer une balle dans la tête, et puis dieu que c'est looooooong... J'ai rien contre Kubrick, vraiment, mais je n'ai pas aimé ce film.

Voilà, c'est tout ce que j'ai vu...

Ah oui, dernière chose, le projet Batman que j'ai lâchement abandonné devrait reprendre à partir de septembre avec l'arrivée de mon nouvel ordinateur portable. Voilà, vous vous en fichez peut-être mais au moins c'est dit.
Ever danced with the devil in the pale moonlight ?

The Reg

Et bien j'ai vu pas mal de ces films Lenny.

Concernant James Bond j'ai l'impression que dans l'ensemble on est raccords quand même sur un truc : Même si on apprécie (ou non) pas forcément les mêmes, ce n'est pas une saga ni pour toi ni pour toi. Même les meilleurs (selon moi) j'ai pas surkiffé. Wesh je parle djeunz zyva ta vu, yo.

La folle journée de Ferris Bueller j'ai vu y'a pas longtemps moi aussi et j'ai bien aimé. Fort peu crédible (en même temps on ne lui demande pas spécialement) il n'en reste pas moins très fun à regarder. Comment conclure autrement qu'avec la réplique la plus marquante de la carrière de Matthew Broderick : That's a lot of fish.

Eyes Wide shut n'est pas le pire de Kubrick comme avoir le cancer ce n'est pas pire que d'avoir le SIDA selon moi.

Ceux des frères Coen Arizona Junior et Montgomery Burns after Reading j'avais modérément aimé.

L'échange est selon moi dans la bonne moyenne de la qualité des films de Clint Eastwood.

Mais non, pas celui-là...

Dernièrement j'ai découvert deux films :

Take Shelter (2011) Je suis surpris qu'il ait eu d'aussi bonnes critiques. Attention, qu'on se comprenne bien, j'ai apprécié, je trouve que c'est un bon film, mais il repose beaucoup sur les cauchemars et quelques lieux communs. Bien qu'il ait le bon goût de ne pas tomber dans les jumpscare à outrance et privilégie l'ambiance, et le gros plan sur la dégradation de la santé mentale du personnage principal, je suis surpris qu'il n'y ait pas eu plus de cinéphiles bobos et qui n'aiment presque aucun film pour dire "il y a des facilités et blablabla, je retourne lire les Inrocks moi." L'histoire de cet homme qui est persuadé à cause de rêves prémonitoires qu'une tempête menace sa ville est plaisante à suivre à mon goût.

Et Une merveilleuse histoire du temps (2014) sur la vie de Stephen Hawking.

Si, selon moi, ce film marche si bien, c'est grâce à Eddie Redmayne et le travail que lui, le réal et les autres gens qui ont bossé sur ce film : La dégradation physique de Stephen Hawking est très, très bien faite. Bien sûr il n'y a pas que ça qui soit important mais le film tourne tout de même autour de la perte d'autonomie pour Hawking alors que progressivement, son intellect explose de plus en plus à la face du monde alors qu'il expose des théories scientifiques audacieuses. Je n'ai pas trouvé qu'il y avait de longueurs, le film n'est pas que tragique, il peut être drôle, et a un casting secondaire formidable, avec notamment Alan Rickman.

Dr. Nick

Quant à moi je ressors de Mad Max (la ferme Léo) premier du nom. C'est quand même bizarre de découvrir ce film après Fury Road quand même, parce que en terme d'univers, on est à des kilomètres l'un de l'autre. Parce que dans Fury Road, on est dans un futur très apocalyptique qui pète le style, alors qu'ici, l'univers m'a paru plus kitsch qu'autre chose. :D Je veux bien que ça date de 1979, mais quand même.

J'ai été très surpris que la "véritable" intrigue débute très tardivement (à 1h10, soit environ 16 ou 17 minutes avant la fin !), et c'est dommage parce que jusqu'à ce moment-là, soit c'est lent, soit c'est un peu trop barge pour moi. On peut reprocher à Fury Road d'avoir un univers complètement barge mais là ça avait un sens, un objectif. Ici pendant un moment, je me suis demandé où le film voulait en venir.

C'est mieux au moment où Max cherche à se venger, mais comme c'est à un quart d'heure de la fin, c'est dommage... Surtout que la fin, bien que brusque, est vraiment cool.

Voilà, le film m'a un peu laissé sur ma faim mais il reste potable. J'attends plus de la suite, j'espère pas à tort.
Ever danced with the devil in the pale moonlight ?

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J'ai vu l'Invité, c'est plaisant, si tu veux te marrer un bon coup avec Thierry Lhermitte et Daniel Auteuil

Dr. Nick

#8800
Ce soir j'ai vu pour la première fois Terminator 3 : Le soulèvement des machines. J'avais des doutes au sujet de ce 3e film. Déjà parce que James Cameron n'est pas attaché à ce projet (ni réalisateur, ni scénariste, ni producteur, que dalle). Ensuite parce que les "on-dit" ne sont pas très favorables. Mais ce film ne peut pas être si mauvais que ça, pas vrai ? ... Pas vrai ? :(

Bon, méchant robot encore plus perfectionné arriver du futur pour supprimer John Connor, résistance envoyer gentil robot pour neutraliser menace, rien de neuf. Le scénario de cet opus est très similaire à celui du deuxième, autant dans les bases que dans les rebondissements. Reste alors l'action, l'ambiance, l'humour... Tiens, parlons de l'humour...



Voilà, c'est à ce moment où j'ai eu l'impression que l'esprit du Terminator s'est fait sauvagement mutilé par des scénaristes shootés. (Oui Régis j'ai piqué ton image, qu'est-ce que tu vas faire ? Avancer vers moi ?) Y a t-il possible de faire gag plus crétin ? "Oui, le moment où le T-X gonfle sa poitrine pour détourner l'attention des poli..." TA GUEULE !!!

Et ça marche même jusque dans les répliques. "Tu es terminée" Ah ah, c'est marrant parce que c'est Terminator donc c'est... euh... rigolo ? :(

Et les scènes d'action alors ? Euh... Ça vaut celles de Die Hard 5. :) ... Non ce n'est pas un compliment. On peut reprocher au premier d'avoir un peu vieilli au moment où le T-800 avance en "image par image" certes... Là on est en 2003 et bon dieu, ça se voit trop que c'est du numérique, gâchant le plaisir de scènes d'action qui avaient de bonnes intentions. (N'empêche, ce n'est que dans ce film qu'on peut voir [spoiler]un robot tenter de mettre la tête d'un autre dans les chiottes[/spoiler], c'est... original :D)

En plus c'est incohérent. Par exemple Katerine qui passe en deux minutes de la jeune fille timorée à la super woman warrior... Cette évolution est bien moins crédible que celle de Sarah Connor. Ou alors le T-800 qui semble avoir des expressions humaines... Il y a un fort contraste après sa totale neutralité des deux premiers films.

Bon sinon, le twist final qui m'a donné l'impression d'avoir perdu mon temps pour des prunes... Du fan-service ridicule ("Elle reviendra")... Des scènes abrutissantes en pagaille... Ce Terminator 3 accumule les défauts des productions Hollywoodiennes de base des années 2000. Et quand c'est aussi mal fait, ça donne un très mauvais film d'action.
Ever danced with the devil in the pale moonlight ?

The Phenom

Je voulait ajouter ça sur Wes Craven mais je ne voulais pas avoir un double post dans le sujet d'ils nous ont quitté cette année.

Ce qui distinguait Craven, c'est qu'il a touché au genre en tentant toujours de l'aborder d'une façon différente aux tendances actuelles. Il a tellement clashé avec certains films qu'il a littéralement créer des genres (Last House on the Left, Hills Have Eyes, Nightmare on Elm Street et Scream évidemment, que l'on aime ou pas).

C'était un réalisateur qui avait un gigantesque soucis du détail et qui avait un excellent sens de la tension. Mais c'est vrai par contre, que certains de ses films se sont avérés de fausses bonnes idées, exploités par Craven de façons parfois très décevantes (Vampire in Brooklyn, Deadly Friend, Cursed, Chiller), mais Craven n'avait pas peur de prendre des risques et d'innover et ça mérite certainement le respect.

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Je regarde J'invente Rien avec Kad Merad, le rigolo.

The Phenom

The Room - 2003 - Tommy Wiseau

Johnny c'est un bon gars, un banquier talentueux et amoureux comme un fou de sa succulente fiancée Lisa. Cette salope manipulatrice profite de Johnny, restant avec lui plus pour sa situation financière que pour notre héros. Vipère détestable, elle profite du jeune Mark, meilleur ami de Johnny et tisse sa toile autour de lui dans ses plans aussi obscurs que dangereux. Puis il y a la maman de Lisa qui veut voir sa fille sa marier et Denny, confu, adolescent qui se pose des questions sur son avenir et sur la vie en général. C'est l'histoire de l'amour, de la trahison, de la confiance.

Vous savez, on a tous un jour cette fameuse impression qu'on a vu le pire film du monde. Je l'attendais ce moment avec beaucoup d'impatience car malgré que j'aille vu beaucoup de bouses et de navets dans ma vie, je n'avais encore jamais eu l'impression d'avoir vécu une expérience totale du mauvais. THE ROOM est définitivement une expérience inoubliable et absolument hilarante, mettant devant les projecteurs un certain Tommy Wiseau, figure devenu maintenant culte, qui agit ici tout en retenu comme réalisateur, producteur, scénariste et évidemment rôle principal dans ce festival du n'importe quoi, de dialogues nuls et d'interprétations absolument médiocres.

Ce qui est le plus troublant là-dedans, ce n'est pas de savoir qu'un mec d'une telle incompétence puisse avoir eu l'argent pour faire un film aussi mal chié, mais qu'un scénario aussi débile et des dialogues qui ne peuvent pas s'empêcher de partir autant en couilles puisse sortir de l'esprit d'un individu qui prenait la chose au sérieux. Car c'est foutrement sérieux THE ROOM, on pète des crises, on n'hésite pas à montrer du nichon et à même sortir un flingue quand il le faut. On commence le tout rapidement avec une scène de baise, et tant qu'à vouloir montrer du cul aussi bien en montrer longtemps, 2 minutes, 5 minutes? Pourquoi pas 10 minutes? Ensuite, l'action avance un brin et, OH OUI GÉNIAL! LA MÊME SCÈNE DE CUL! Il faut dire que le soft sex dans une image poudrée, c'est toujours efficace. Mais c'est par la suite que le film va littéralement devenir l'archétype dominant de ce génie si délicieux à voir évoluer que celui de l'incompétence.

Quand ça parle avec Tommy Wiseau, c'est toujours dans la plus grande subtilité et dans la finesse des grands. Comme dans cette scène où Johnny parle avec Mark, son meilleur pote.

Mark: How was work today?
Johnny: Oh pretty good. We got a new client... at the bank. We make a lot of money.
Mark: What client?
Johnny: I can not tell you, its confidential.
Mark: Oh come on. Why not?
Johnny: No I can't. Anyway, how is your sex life?

Plus tard dans une discussion tout aussi inspirée.

Mark: I used to know a girl, she had a dozen guys. One of them found out about it... beat her up so bad she ended up at a hospital on Guerrero Street.
Johnny: Ha ha ha. What a story, Mark.

Il faut vraiment l'entendre pour le croire. Je n'ai jamais entendu des dialogues aussi minables de ma vie et l'intérêt se transforme dans un plaisir un peu malsain de voir jusqu'où Wiseau repoussera les limites du dialogue qui part totalement en couilles. Selon moi, le meilleur moment est définitivement quand Wiseau apprend que sa douce l'accuse de l'avoir battu et qu'il laisse libre cours à son talent de comédien.

Johnny: I did not hit her, it's not true! It's bullshit! I did not hit her! I did naaaht. Oh hi Mark.

Voilà, un parfait exemple du virage 360 que prend plusieurs¸des scènes du film, passant du tragique forcé à la discussion décontracté avec le meilleur pote. C'est de faire du sens dans toute cette histoire, dans les motivations profondes de personnages complètement vides et qui apparaissent souvent de nulle part pour n'offrir rien de consistant à l'histoire. Pourquoi avoir ajouté une scène de flingue dans cette histoire qui n'est pas du tout dans le ton? Pourquoi tous les dialogues démarrent par ''Oh Hi''? Pourquoi on rentre dans l'appartement de Johnny comme dans une grange, c'est une commune? Qu'est ce qui est arrivé au visage charcuté de monsieur Wiseau? Je ne saurais répondre à aucune de ces questions ni continuer d'avantage sur ce film. Tout ce que je veux rajouter, c'est que Wiseau fait encore de la promotion avec THE ROOM qui est devenu un phénomène et désormais vend le tout à son public comme une comédie, j'imagine que c'est mieux pour lui.

The Reg

Je n'ai pas eu envie de le voir ce film, j'en ai beaucoup entendu parler, et ta critique ne me donne pas plus envie, bizarrement. ;D

Perso, je continue à me mater en moyenne 2 films par jour que je n'ai pas vu depuis pas mal de temps et ce soir je vais découvrir Fou d'Irène, un film qui à la fois me tentait et à la fois... non. Disons que ce que j'en voyais me semblait à la fois attirant sur certains aspects, et à la fois semblait contenir les aspects déplaisants (pour moi) des films de Jim Carrey. Mais au final depuis un an je découvre les quelques films du bonhomme qu'il me manque, du relativement peu connu jusqu'à ses cartons commerciaux. Ce dernier film étant un des derniers gros succès au box-office avec lui que je n'ai pas vu, allons-y.