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L'anecdote du jour

Dans Les frères ennemis (s8) lorsque Cecil perd l'argent contenu dans la mallette, une scène coupée montre Hans Taupeman en bas de la falaise qui récupère le tout.

Les Simpson à la TV

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Sous le signe du poisson

SEQ 1 - EXT/JOUR - Rivière
[Bart et Lisa sont en train de pêcher. Un homme s'arrête en voiture et va leur parler]
Homme : Hum, hum ! Alors, les enfants, ça mord ?
Lisa : Pas encore, monsieur.
Homme : Qu'est-ce que vous utilisez comme appât ?
Lisa : Mon frère utilise des vers, mais moi qui suis ici plus pour la tranquillité que pour l'envie d'attraper du poisson, je n'utilise rien.
Homme : Ah, je vois. Et comment tu t'appelles fiston ?
Bart : Bart Simpson. Et toi, t'es qui mec ?
Dave Shutton: Je m'appelle Dave Shutton. Je suis journaliste. Je fourre mon nez un petit peu partout. Et je dois dire qu'à mon époque, on ne parlait pas comme ça à nos aînés.
Bart : Ben, c'est plus ton époque, et on parle comme ça nous.
[La ligne de la canne à pêche de Bart se tire. Il a attrapé du poisson]
Bart : Ah ! J'en ai un ! On va manger ce soir.
[Le poisson que Bart a attrapé a trois yeux]
Dave Shutton : Fais voir un peu. Un. Deux. Et trois !
[Dave se rend compte alors que les enfants pêchent juste à côté de la centrale. D'ailleurs, c'est là où elle rejette son eau. C'est alors qu'un journal apparaît avec en une Bart et le poisson et avec en titre : « Mutation génétique au trou des pécheurs »]

SEQ 2 - INT/JOUR - Maison des Simpson - Chambre de Bart
[Bart qui a la une du journal dans sa main, le colle dans un cahier qui compte d'autres articles parlant de Bart (dont celle qui parle de la statue décapitée). Bart regarde le cahier. Une autre une apparaît avec Burns en photo et en titre : « Pêcher du poisson ou du poison ». Une autre avec une femme en couverture et le titre : « Le gouverneur demande une enquête sur la centrale »]

SEQ 3 - INT/JOUR - Maison des Simpson - Cuisine
[Marge lit le journal tandis que Bart est au téléphone et le reste de la famille, à table et mangent]
Marge : On peut faire confiance à Mary Bailey pour mettre les pieds dans le plat au sujet de cette horrible mutation génétique.
Homer : Mary Bailey ! Moi, si j'étais gouverneur, je saurais un peu mieux employer mon temps.
Marge : Et qu'est-ce que tu ferais ?
Homer : L'anniversaire de Washington et celui de Lincoln, je les ferais chômer comme avant, au lieu de cette journée du président qu'ils ont inventé. Ils nous ont bien eu les vaches. J'en ai marre de me crever le cul du matin au soir.
Marge : T'es en retard Homer.
Homer : Y'en a un qui pointera pour moi.
Lisa : Tâche de rien renverser, pa'.
Bart : Laisse les mutants tranquilles, Homer.
Homer : T'occupe.

SEQ 4 - INT/JOUR - Centrale nucléaire
[Homer arrive dans la salle de repos]
Homer : Oh merde, y'en a plus que des ordinaires !
[Homer prend un donut]
Homer : Merci d'avoir pris tous les fourrés, les gars. Pourquoi j'arrive toujours trop tard.
Burns : [au haut-parleur] Salut à vous, travailleurs anonymes ! Dans quelques instants, la commission d'enquête du gouvernement viendra visiter notre centrale.

SEQ 5 - EXT/JOUR - Centrale nucléaire
[Burns est au grillage avec Smithers]
Burns : Alors, ayez l'air occupé et fermez votre clapet ! Ce sera tout.
[Smithers regarde par ses jumelles]
Smithers : Très émouvant, monsieur. Oh, les voilà.
Burns : Retenez-moi, Smithers.
[Les inspecteurs arrivent et descendent de leur camion]
Inspecteur : Branchez votre compteur Geiger, les gars.
[Les autres inspecteurs branchent leur appareil. Celui-ci fait alors beaucoup de bruit. Tous les inspecteurs sont étonnés]
Burns : Oui, euh, j'imagine que ce fond de radioactivité est normal. C'est ce qu'on trouve dans n'importe quel centrale bien entretenu ou je dirais même dans les cours d'école ou les hôpitaux.
Inspecteur : Je regrette.
[Puis les inspecteurs voient une fissure réparée avec un chewing-gum]
Inspecteur : Fissure colmatée au malabar sur la tour de refroidissement !
Burns : Je suis aussi choqué que vous.
[Puis il voit une barre verte traînant sur le bureau]
Inspecteur : Une barre de plutonium utilisée comme presse-papier.
Burns : Oh ! Comment est-ce possible ?
[Puis du liquide vert s'échappant d'un tuyau causant faisant un trou dans le bloc de papier de l'inspecteur]
Burns : Et, bien oui, ça a été toujours comme ça.
[Puis, Homer dormant]
Homer : Je me reposais les yeux.
Burns : Vous avez bien fait. Un employé reposé est un employé vigilant.
Inspecteur : Poste de surveillance à l'abandon.
[Puis ils marchent dans de l'eau verte stagnante]
Burns : Ecoutez inspecteur, puis-je vous parler en particulier dans mon... dans mon... bureau.
[Ils vont au bureau de Burns]
Inspecteur : M. Burns, en 20 ans, je n'ai jamais rien vu d'aussi lamentable et d'aussi scandaleux...
[Il y a dans le bureau, des liasses de billets posées sur une table]
Burns : Oh, regardez, quelqu'un de très insouciant à laisser traîner des milliers et des milliers de dollars, comme ça, sur ma table, tout bêtement. Venez Smithers, quittons cette pièce voulez-vous, en espèrent que lorsque nous reviendrons, ces gros tas de billets se seront envolés.
[Burns sort de la pièce, attends un peu, puis re-rentre en voyant que les billets sont toujours là]
Burns : Oh, regardez Smithers, l'argent est toujours là et à côté de lui, un homme bien bête.
Inspecteur : Burns, si je ne vous connaissais pas, je penserais que vous essayer de me corrompre.
Burns : Vous faîtes semblant de ne pas comprendre ou quoi ? Prenez cet argent ! Allez-y, prenez-le ! Pauvre andouille !
Inspecteur : M. Burns ! Je vais fermer les yeux sur cette magouille. Mais en aucun cas, je ne fermerais les yeux sur les 352 infractions que j'ai constatées aujourd'hui, dans votre centrale. Alors, ou vous la rendez conforme à la législation, ou nous la fermons. Au revoir.
[L'inspecteur claque la porte]
Burns : Hmm. Bon, alors. Un petit coup de pinceau par-ci, un petit peu d'enduits par-là. Dites, qu'est-ce que ça pourrait bien coûter pour remettre cette centrale en état.
Smithers : Environ 56 millions de dollars.
Burns : 56 millions !
Smithers : Ne me frappez pas monsieur!
Burns : Comme si j'avais la force de m'en prendre à vous, Smithers. Allez. Sortez, je vous prie. Je... veux être seul.
[Burns sort une bouteille de son tiroir. Et se met à boire... pendant 7 heures]
Burns : [il chante] En ce temps-là, j'étais jeune. J'étais fort. L'eau ne manquait pas. Ca c'est bien fini. Je suis clochard mon petit pote. T'aurais pas un dollar. Un demi million de bottes résonnait en enfer. Et moi, j'étais l'enfant au tambour. Vidé, ah !
[Burns, qui se baladait dans la centrale, jette la bouteille quand il eut fini. Ce qui réveilla Homer]
Homer : Ah ! Je me reposais les yeux.
[Homer se rend compte qu'il n'y a plus personne. Et il téléphone]
Homer : Nom de là ! 9h30 ! Allo ! Marge, j'ai pas pu t'appeler plus tôt. C'était de la folie ici aujourd'hui. Ouais ! 12 heures à bosser sans arrêt. Je suis mort.
[Homer sort de la centrale]
Homer : Echo !
[Alors qu'il sort de la centrale, il remarque que la voiture de Burns est encore là]
Burns : [il chante] Eh, tu te rappelles, pas. Je m'appelais Johnny. Tu te rappelles ton pote Johnny. Tu me reconnais pas. C'est moi ce clochard. Mon pote. T'aurais pas un dollar.
[Burns se met à pleurer. Homer s'approche de la voiture]
Homer : Qu'est-ce que c'est que ça ? Euh, M. Burns ?
[Burns, puis Homer ont peur]
Homer : Oh, désolé monsieur. C'est que moi, Homer Simpson. Vous êtes sûr que tout va bien ?
Burns : On a travaillé tard, Simpson ?
Homer : Euh, oui monsieur !
Burns : Vous et moi, on est une race en voie d'extinction. Je vais partager un secret avec vous. Grimpez !
[Homer monte dans la voiture]
Homer : Oh, moelleux !
Burns : Homer, ils sont en train d'essayer de nous abattre. Ils disent qu'on empoisonne toute la planète.
Homer : Oh, personne n'est parfait.
Burns : Le gouvernement ne pourrait pas un peu nous ficher la paix.
Homer : Justement, hier je disais à ma bonne femme que si j'étais gouverneur, je ferais les choses autrement.
Burns : Redescendez sur terre ! Vous savez combien ça coûte de se présenter aux élections. Aucun honnête homme n'en a les moyens.
Homer : Je pensais que vous les aviez.
Burns : Hmm !
Homer : Comprenez moi bien, je sais que vous êtes un homme honnête moi. Ce que je veux dire, c'est que vous pourriez vraiment vous présenter si vous en aviez envie. Oh, je perds un peu les pédales, là, parce que vous n'arrêtez pas de me regarder. Mais c'est vrai. Si vous étiez gouverneur, vous décideriez ce qui est bien ou mal.
[Burns démarrent la voiture]
Homer : Où on va, monsieur ?
Burns : Bâtir un monde meilleur.
Homer : Si c'est sur la route, vous pourriez me déposer devant chez moi ?

SEQ 6 - INT/JOUR - Maison des Simpson - Cuisine
[La famille est autour de la table de la cuisine. Homer lit un journal avec en une la photo de Burns et a pour titre : « Burns à l'assaut du poste de gouverneur »]
Homer : En tout cas, je vote pour lui.
Marge : Homer, on soutient Mary Bailey dans notre famille.
Homer : Mais Mary Bailey ne me fichera pas à la porte si je ne vote pas pour elle. Alors je vote pour Monty Burns.
Lisa : Ouah ! Une discussion politique à notre table. On se croirait chez les Kennedy.
Marge : Franchement, je ne vois pas comment un homme aussi méprisable aurait une chance contre Mary Bailey, le aimé de tous les gouverneurs que cet Etat a connu.

SEQ 7 - INT/JOUR - Salle de réunion
[Burns est assis autour d'une table avec plein d'autres gens]
Homme : Bien. Voilà comment se présente le problème. Alors que le gouverneur Bailey est adoré de tous, 98 % des électeurs vous trouvent méprisable ou pire encore. C'est pourquoi j'ai réuni la meilleure équipe électorale que l'argent puisse offrir. Voici l'auteur de vos discours, de vos jeux de mots, votre professeur de comédie, votre maquilleur et votre professeur de gymnastique. Leur job est de faire de l'actuel M. Burns...
[On voit une photo de Burns assez méchant]
Conseiller : ...ce nouveau M. Burns.
[ON voit une photo qui est une composition d'artiste de Burns rayonnant]
Burns : Mais pourquoi est-ce qu'on voit mes dents comme ça ?
Conseiller : Parce que vous souriez.
Burns : Ah ! Excellente idée ! Oui, c'est exactement pour ce genre de ruse que je vous paie. Mais comment ferez-vous pour que l'homme de la rue se retourne contre Mary Bailey ?
Conseiller : Faîtes confiance à ces hommes de terrain : votre calomniateur...
Burns : Comment allez-vous ?
Conseiller : ...votre dénicheur de scandales...
Burns : Enchanté.
Conseiller : ...votre lanceur de tomates...
Burns : Ah !
Conseiller : ...votre fouille-merde.
Burns : Parfait !
Conseiller : Leur job c'est de faire ne sorte que Mary Bailey...
[On voit une photo normale de Bailey]
Conseiller : ...se retrouve dans cette situation.
[On voit maintenant une vision d'artiste où elle se fait conspuer par la foule]
Burns : Je comprends mieux. C'est fou ce que ça peux aider un support visuel. Merci beaucoup.
Conseiller : Mais avant, il y a un sujet brûlant qu'il faut neutraliser immédiatement.
[On voit la photo du poisson à 3 yeux]
Burns : Ah ! Je déteste ce poisson.

SEQ 8 -INT/JOUR - Maison de retraite
[Les vieux dont grand-père Simpson sont assis devant la télé]
Télé : Merci de regarder notre émission : Un film pour après-midi morose. Restez avec nous pour ce spot électoral chèrement payé parles amis de M. Burns.
Abraham : Burns ! Change de chaîne !
Jasper : T'as qu'à la changer toi !
Abraham : Non c'est à ton tour !
Jasper : Je l'ai changé la semaine dernière.
Abraham : Très bien espèce de tête de lard ! On va être obligé de se farcir ces conneries.

SEQ 9 - INT/JOUR - Bar de Moe
[Moe et Barney regardent la télé]
Barney : Oh, non, il va y avoir une élection. Quand il y a ce genre de trucs, ils ferment les bars, hein, c'est ça ?
Moe : Désolé, Barney.

SEQ 10 - INT/JOUR - Maison des Simpson - Salon
[Les Simpson sont assis devant la télé]
Marge : Je me demande s'il va dire quoi que ce soit sur cet affreux poisson.
Homer : Oh Marge, il n'y a pas de quoi en faire un plat ! Je suis sûr qu'avant que les journaux montent ça en épingle, tu savais même pas combien ça avait d'oeils, un poiscaille.

SEQ 11 - INT/JOUR - Studio
[Dans un studio de télévision, Burns est face à une caméra et tout le monde le pouponne]
Smithers : C'est à vous dans trente secondes M. Burns.
Conseiller : N'oubliez pas de sourire.
Burns : Mais je souris là.
Conseiller : Il faudra tâcher de faire mieux que ça.
Burns : Et là comment c'est ?
Conseiller : Ca vient, continuez.
Burns : Je sens que je vais avoir mal à la mâchoire demain.
Conseiller : Et bien, nous avons fait tout ce que nous pouvions, à vous de jouer maintenant.
Burns : Soyez tranquille ! Mon petit numéro de charme pour les masses laborieuses sera à peine terminé que tous les pauvres loquedus de cette petite région viendront me manger dans la main.
[Burns ne sait pas rendu compte qu'il était à l'antenne. Tout le monde devant sa télévision est offusqué]
Burns : Oh ! Bonjour mes amis. Je... je suis Montgomery Burns, votre futur gouverneur. Aujourd'hui, j'aimerais vous parler de mon petit copain Noenoeil. Nombreux sont ceux qui le considèrent comme un horrible poisson mutant. Ceux-là sont bien loin de la vérité, mais vous n'êtes pas obligé de me croire. Alors demandons à cet acteur qui campe Charles Darwin, ce qu'il en pense.
Acteur : Bonjour, M. Burns.
Burns : Bonjour, Charles. Soyez gentil, expliquez à nos téléspectateurs votre théorie de la sélection naturelle.
Acteur : Avec joie, M. Burns. Voyez vous, régulièrement, notre Mère Nature transforment ses animaux en leur donnant de plus grandes dents, des griffes acérées, des pattes plus longues, ou dans ce cas, un troisième œil. Et s'il s'avère que ces changements représentent une amélioration, le nouvel animal se développe, se reproduit et se répand bientôt à la surface de la Terre.
Burns : Ainsi, vous voulez dire que ce poisson pourrait être avantagé par son troisième œil ? Qu'on aurait affaire en quelque sorte à un super poisson ?
Acteur : J'aurais envie d'avoir un troisième œil. Et vous ?
Burns : Non. Vous voyez mes amis, si nos adversaires, les antinucléaires et écologistes de tout poil, venaient par hasard à tomber sur un éléphant en train de s'ébattre dans les eaux proches de notre centrale, ils mettraient certainement son pauvre nez ridicule sur le compte de la vilaine énergie nucléaire. Non, la vérité c'et que ce poisson au goût exceptionnelle est un miracle de la nature. Alors pour conclure, dîtes tout ce que vous voulez sur moi. Je suis en mesure d'encaisser les coups les plus rudes. Mais, je vous en prie, cessez de vous en prendre à ce pauvre Noenoeil sans défense. Bonsoir. Et Dieu vous garde.
Télé : [en chantant] Seulement un idiot refuseraient de voter pour Monty Burns.

SEQ 12 - INT/JOUR - Bar de Moe
Barney : Eh, super le poiscaille !
Moe : Et si seulement le gouvernement arrêtait de lui chercher des noises.

SEQ 13 -INT/JOUR - Maison de retraite
Abraham : Finalement, Burns, c'est exactement ce qu'il nous faudrait dans le coin ? Un souffle de jeunesse !

SEQ 14 - INT/JOUR - Maison des Simpson - Salon
Homer : J'espère que Burns et moi, on peut compter sur ton soutien.
Marge : Homer, je soutiens Bailey, moi !
Homer : Ah ouais ? Et bien moi, je soutiens Burns !
[Homer et Marge s'accroche le badge de leurs candidats respectifs]

SEQ 15 - INT/JOUR - Centrale nucléaire - Bureau de Burns
Conseiller : Félicitations, M. Burns. Vous avez grimpé de 6 points dans les derniers sondages.
Burns : Ah ! Ce qui me fait un total de...
Conseiller : 6. Nous sommes en bonne voie.

SEQ 16 - EXT/JOUR - Palais du gouverneur
[Mary Bailey parle à la presse]
Mary : Mon honorable adversaire semble considérer les électeurs de cet Etat comme des idiots irresponsable et crédule. Quoiqu'il en soit personnellement, je préfère m'en remettre à leur intelligence et à leur bon sens.
Journaliste : Stratégie intéressante. Bonne chance.

SEQ 17 - EXT/JOUR [...]
[Burns parle à la foule]
Burns : Et je dis que les imports sont trop lourds.
Foule : Yeah !
[Puis, on voit Marge distribue des tracts pour Mary Bailey devant le supermarché d'Apu. Puis Burns utiliser un marteau piqueur. Le journal titre : « Burns monte à sept pour cent ». Puis Burns dans un char. Le journal : « Le char de Burns est en marche ». Puis on le voit jouer à un jeu d'enfants]

SEQ 18 - EXT/JOUR - Maison des Simpson
[Sur le jardin, devant la maison, Marge plante un panneau disant : « Un électeur indépendant pour Mary Bailey ». Alors que Lisa porte un T-shirt marquant : « J'aimerais pouvoir voter pour Bailey ». De l'autre côté du jardin, alors que Bart porte un T-shirt marqué : « Papa dit : « Votez pour Burns ». », Homer plante un panneau pour Burns]

SEQ 19 - INT - Salle de réunion
Burns : Vous avez trouvé une saleté quelconque sur Mary Bailey ?
Homme 1 : Et bien, on a fait ses poubelle.
Homme 2 : On a interrogé sa bonne.
Homme 1 : Et pour l'instant, la seule chose négative qu'on ait trouvé, c'est un type qui était sorti avec elle quand elle avait 16 ans.
Burns : Et alors ?
Homme 3 : Il l'avait pelotée.
Burns : C'est de la gnognotte.

SEQ 20 - INT - Meeting de Burns
[Burns est en train de parler à une foule]
Burns : Nous allons envoyer un message à tous ces bureaucrates qui sont dans la capitale, loin de vos réalités quotidienne.

SEQ 21 - INT/JOUR - Maison des Simpson - Salon
[Bart et Homer regardent la télé]
Bart : Ca y est ? Il est gouverneur ton patron ?
Homer : Non. Pas encore, fiston, pas encore.

SEQ 22 - INT/JOUR - Centrale nucléaire - Bureau de Burns
[Alors que le journal titre : « Burns écrase Bailey », ses conseillers parle à Burns]
Conseiller : Maintenant les électeurs vous voient comme un Dieu tout puissant.
Burns : Formidable.
Conseiller : Mais il y a un danger. Le dernier sondage indique que vous risquez de perdre le contact avec l'homme de la rue.
Burns : Oh, nom d'une pipe, surtout pas !
Conseiller : C'est la raison pour laquelle le soir qui précède l'élection, nous tenons beaucoup à ce que vous alliez dîné chez un des vos employés.
Burns : Ah ! Je pense avoir compris votre manœuvre. Toutes les midinettes et tous les piliers de bar de ce pauvre pays me verront casser la graine, comme ils disent, avec leur semblable. Les médias ne vont pas chômer ce soir-là.
Conseiller : La question est de savoir si nous trouverons un spécimen qui soit suffisamment ordinaire.
[On voit Homer par la caméra de surveillance en train de manger et de gratter les fesses. Les conseillers alors approuvent que ce sera lui]
Burns : Et bien, je... je... je savais qu'il faudrait faire des sacrifices.

SEQ 23 - INT/JOUR - Maison des Simpson - Cuisine
[Les Simpson sont entrain de manger]
Homer : Oh ! Ils sont vachement bons tes toasts Marge ! Oh, ça me fait penser que la veille des élections M. Burns vient dîner chez nous.
Marge : Quoi ?
Homer : Y'aura des reporters de la télé. Mais eux, t'aura pas à les nourrir.
Bart : Ouah ! La télé ! C'est d'enfer ça.
Marge : C'est hors de question !
Homer : Sois sympa Marge !
Marge : Je fais du porte à porte pour Mary Bailey ce soir-là.
Homer : Ouh ! Les enfants, sortez s'il vous plait. Je veux pas que vous voyiez ça.
Bart : Oh ! Oh !
[Les enfants sortent. Homer s'agenouille]
Homer : S'il te plait ! S'il te plait ! S'il te plait ! S'il te plait !

SEQ 24 - INT/JOUR - Maison des Simpson
[La maison est re-décorée avec pleins d'affiches pour Burns]
Conseiller : Nous souhaiterions que l'un de vos enfants puissent innocemment poser une question sur les élections. Toi, ma petite-fille, crois tu pouvoir mémoriser ceci pour demain soir ?
Lisa : Monsieur Burns, votre campagne est un véritable raz-de-marée qui emporte tout sur son passage. Pourquoi êtes-vous si populaire ?
Conseiller : Oh, mais c'est très bien ça !
Lisa : Pendant que j'y serais, est-ce que je pourrais aussi lui demander d'apaiser ma crainte de le voir contaminer la planète au point de la rendre un jour inhabitable ?
Conseiller : Non, celle que je t'ai donnée suffira.
Marge : Pourtant sa question, a elle est drôlement intéressante.
Homer : Marge ! Vous en faites pas. Ma fille c'est une tête. Je suis sur qu'elle sera capable d'apprendre ça par cœur pour demain soir.
Conseiller : Et enfin, Monsieur Burns veut que vous vous montriez très affectueux envers lui. Mais n'oubliez pas qu'il déteste qu'on le touche.

SEQ 25 - INT/NUIT - Maison des Simpson - Chambre d'Homer et de Marge
[Marge et Homer sont au lit. Homer tente de se coller à Marge mais celle-ci se recule à chaque fois. Jusqu'à ce quelle tombe du lit]
Homer : Marge, remonte dans le lit.
Marge : Non merci, je suis très bien ici.
Homer : Ben qu'est-ce que t'as ? Je veux juste faire un câlin.
Marge : Je ne suis pas d'humeur à faire un câlin.
Homer : Pourquoi, qu'est-ce que ça peut faire ?
Marge : Je ne veux pas faire de câlins avec quelqu'un qui m'empêche de m'exprimer.
Homer : Mais si tu t'exprimes, t'arrêtes pas de t'exprimer : en t'occupant de la maison, en nous faisant la cuisine.
Marge : D'accord Homer. T'as raison. T'as tout compris.
[Marge remonte dans le lit]
Marge : C'est très bien. Parfait. C'est comme ça que je vais m'exprimer. Pas de problème. C'est réglé. Bonne nuit.
Homer : Hein ?

SEQ 26 - INT/NUIT - Maison des Simpson - Salon
[Alors que les caméras de télé se préparent, les Simpson se font coiffer]
Coiffeur : Alors, qu'est-ce que vous en dîtes ?
[Le coiffeur a fait des gros sourcils à Homer]
Homer : Hé ! Salut, beau brun !
Conseiller : On, non ! Enlève lui tout ce fond de teint. On est ici pour dîner avec un homme du peuple, pas avec Robert Redford.
Autre Conseiller : Voilà le dernier sondage : 50-50. Tout va se jouer maintenant.
Conseiller : Ce coup de pub avec les Simpson va nous faire grimper.
[Burns arrive dans sa limousine]
Bart : Oh, ça y'est. Le v'là.
[Burns s'avance avec un récipient dans la main. Sous les flashs de plusieurs photographes, il sonne à la porte et toute la famille lui ouvre]
Burns : Bonsoir Homer. Marge, vous êtes ravissante. Tenez, je vous ai apporté un gâteau aux nouilles.
[Le chien des Simpson court et se jette sur Burns qui tombe. Il le lèche]
Homer : Saloperie de clebs ! Saloperie de clebs du voisin ! Attendez, je vais vous aider Monsieur Burns.
[Homer relève Burns]
Burns : J'adore les chiens. Les bébés aussi.
[Le chat fait la même chose que le chien]
Burns : Minou, minou.
Homer : Tout va bien, Monsieur Burns.
Burns : Oui, bien sûr. C'est bon de chahuter avec les animaux, ça vous met en appétit.
[Tout le monde rentre y compris les journalistes. Maintenant tout le monde est à table]
Conseiller : Dernier sondage. Votre réaction très diplomate face à l'incident avec les animaux vous a propulsé en tête : 51-49. Toutes mes félicitations, monsieur le gouverneur.
Burns : Excellent.
Homer : Bart, tu veux dire le bénédicité.
Bart : Cher Dieu, c'est nous qu'on a payé toute la bouffe, alors merci de rien.
[Tout le monde est offusqué]
Burns : [en riant] Seule une âme innocente peut proférer un tel blasphème. Dieu les bénisse tous. Amen.
[Tous les journalistes rigolent]
Conseiller : Il gagne des points. Il gagne des points.
[Les Simpson se mettent à manger. Burns a un peu de réticence mais son conseiller lui dit de manger alors il le fait]
Homer : Vous savez, monsieur Burns, ma famille et moi, on trouve que les impôts sont trop élevés. Quelle est votre position sur ce sujet hautement controversé.
Burns : Oh, dieu, qui aurait pensé que ce petit dîner totalement improvisé allait se transformer en un débat politique ?
Homer : Je faisais que lire le carton que...
Burns : Euh, Homer... Je suis d'accord avec vous. Et si je suis élu gouverneur, je diminuerais les imports et les taxes, n'en déplaise aux bureaucrates de la capitale.
[Marge débarrasse les assiettes]
Burns : Lisa, y a-t-il une question que tu aimerais poser à tonton Montgomery ?
Lisa : Oui, monsieur, une question bien banale. Monsieur Burns, votre campagne est un véritable raz-de-marée qui emporte tout sur son passage. Pourquoi êtes-vous si populaire ?
Burns : Oh, oh, question difficile, mais très pertinente. En réalité Lisa, il y a plusieurs réponses. Certains électeurs parlent de mon intégrité. D'autres sont sensibles à mon désintéressement. D'autres encore, à ma volonté de diminuer les impôts. Oui, messieurs les bureaucrates, mettez-vous bien ça dans le crâne. Je les diminuerais.
[Lisa quitte la table et retrouve Marge en cuisine]
Lisa : Oh, m'man, je me sens moche, tu peux pas savoir.
Marge : Je suis désolé chéri. Ce sera bientôt fini.
Lisa : Mais, m'man, on est devenu les instrument du diable.
Marge : Lisa, tu apprendras beaucoup de choses ce soir. Et notamment, qu'il faut toujours accorder le bénéfice du doute à ta mère.
[Marge revient avec un plat]
Burns : ... qu'on lui donne sa chance, ou au moins un petit coup de pouce. Hmm, quelle délicieuse odeur !
[Marge découvre le plat et tout le monde découvre que c'est le poisson à trois yeux qui est là, cuit]
Bart : Ouais, super, un poisson à trois yeux.
Marge : Donnez moi votre assiette monsieur Burns.
[Burns, dégoûté, lui donne son assiette. Marge lui donne la tête. Tout le monde l'observe. Son conseiller lui dit de manger et fait signe de dire que c'est bon. Burns prends un bout, le met dans sa bouche, le mâche mais le recrache. Tout le monde est interloqué. Les journalistes accourent pour filmer le morceau de poisson par terre]
Journaliste 1 : C'est un strike !
Journaliste 2 : J'y crois pas !
Journaliste 3 : Il a signé son arrêt de mort !
[Les journalistes partent]
Conseiller : Il est foutu, lessivé, liquidé.
Journaliste 1 : Passe-moi le patron.
Journaliste 2 : En gros titre : « Burns n'a pas pu avaler sa propre histoire ».
[On voit alors un journaliste télévisé]
Journaliste : Ce sondage montre que la popularité de Burns a fait une chute aussi spectaculaire qu'un certain morceau de poisson.
[La famille Simpson sont devant la télé avec Burns, Smithers et les conseillers. Burns jette la télécommande par terre]
Burns : Vous devez bien avoir encore quelques tours dans votre sac. Smithers, préparez du café. On est pas encore vaincu.
Conseiller : Si on l'est. Venez les gars. Le vieux est cuit.
Burns : Attendez ! Revenez ! Vous ne pouvez pas me faire ça ! Je suis Charles Montgomery Burns.
[Burns essaye alors de tout détruire en jetant les cadres de photo par terre, puis son portrait, ce qu'il y a sur une table. Il essaye alors de renverser la table mais n'y arrive pas]
Burns : Smithers, retournez moi cette table !
Smithers : Oui, monsieur.
Marge : Oh, Homer ! Homer ! Empêche les !
Homer : Euh... Monsieur... Monsieur Burns ?
Burns : Taisez vous et bousillez quelque chose !
[Homer prend alors un vase et le casse]
Lisa : Monsieur Burns, je ne vois pas trop où ça va vous mener de détruire notre pauvre mobilier.
Burns : Elle a raison. Ramenez moi chez moi, Smithers. Nous détruirons des choses de meilleur goût.
[Burns et Smithers sortent]
Burns : Quelle ironie n'est-ce pas Smithers ! Je vais perdre les élections à cause de cette horde de primates. Et si jamais je m'étais laissé aller à les massacrer, c'est moi qui serais allé en prison. C'est ça la démocratie pour vous ?
Smithers : Vous êtes noble et poétique dans la défaite.
Burns : Simpson, je n'aurai qu'un butin qu'une obsession au cours des années qu'il me reste à vivre, tout faire pour que vos rêves ne se réalise pas.
Bart : Ouille, ouille, ouille. T'es mal barré, p'pa.

SEQ 27 - INT/NUIT - Maison des Simpson - Chambre d'Homer et de Marge
Homer : Oh, mes rêves ne se réaliseront pas. J'aime pas ça. Mais alors, pas ça du tout. J'aurais plus rien à espérer. Tu te rends compte ? Marge, fais quelque chose, fais quelque chose, s'il te plait.
Marge : Homer. Ecoute moi. Quand les plus grands rêves d'un homme, c'est de reprendre du dessert, de faire un câlin de temps en temps et de dormir jusqu'à midi le week-end, personne ne peut lui détruire ses rêves.
Homer : T'as raison. No problemo.
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