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Sujet cinéma

Démarré par stef, 3 Mar 2011, 19:35

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Charles Montgomery Burns

J'suis d'accord pour le générique, ça faisait kitch, c'est le mot.

Et oui, il y avait une scène post-générique, comme dans tous les Marvels. C'est Tony qui se confie à Hulk en mode thérapie, et Hulk s'endort.  :D (genre le personnage qui joue Hulk, pas le gros bonhomme vert, hein).

Je préfère le III aussi pour répondre ta question, Springfield6534354. Plus profond, plus recherché, les scènes d'actions sont bien meilleures. Le seul truc que j'ai vraiment pas aimé dans le film, c'est l'esthétique qui est bien dégueulasse, la plupart du temps, on voit pas grand chose dans les combats. Shane Black est un bien meilleur scénariste que réal. De toute façon, ça se voit immédiatement, la narration du film est pas du tout la même que dans les deux précédents. On reconnaît bien le dialoguiste de Kiss Kiss Bang Bang, aussi bien pour l'humour que les répliques qui fusent. On dirait qu'il adore RDJ.
Je suis vide avant d'être plein, et on me jette dès que je le suis. Que suis-je ?

Sam Szyslack

#5146
Citation de: Charles Montgomery Burns le 29 Avr 2013, 17:24
J'suis d'accord pour le générique, ça faisait kitch, c'est le mot.

Et oui, il y avait une scène post-générique, comme dans tous les Marvels. C'est Tony qui se confie à Hulk en mode thérapie, et Hulk s'endort.  :D (genre le personnage qui joue Hulk, pas le gros bonhomme vert, hein).

Je préfère le III aussi pour répondre ta question, Springfield6534354. Plus profond, plus recherché, les scènes d'actions sont bien meilleures. Le seul truc que j'ai vraiment pas aimé dans le film, c'est l'esthétique qui est bien dégueulasse, la plupart du temps, on voit pas grand chose dans les combats. Shane Black est un bien meilleur scénariste que réal. De toute façon, ça se voit immédiatement, la narration du film est pas du tout la même que dans les deux précédents. On reconnaît bien le dialoguiste de Kiss Kiss Bang Bang, aussi bien pour l'humour que les répliques qui fusent. On dirait qu'il adore RDJ.

Ben le personnage de Hulk, c'est Hulk hein. :D Tu veux dire Bruce Banner, qui est maintenat incarné par Mark Ruffalo.


Je trouve l'illisibilité des scènes d'actions juste présente dans celle où Tony appelle la Mark 42 et que 2 gardes rigolent (où ensuite il s'enchaine un combat).



SP83 : Franchement, faudrait revoir le 1 car ça fait bien longtemps que je ne l'ai plus vu. C'est peutre  le meilleur ce 3e volet, mais je devrais vraiment revoir le 1er. Le truc qui m'a le plus accroché c'est surement l'aspect du film quasi calqué sur le dénouement d'un comics... Franchement, c'était vraiment comme en lire un. C'est ça le plus fort que je trouve.


   Le reportage gonzo allie la plume d'un maître-reporter, le talent d'un photographe de renom et les couilles en bronze d'un acteur.

Charles Montgomery Burns



J'en connais un qui va aimer cette bande-annonce.
Je suis vide avant d'être plein, et on me jette dès que je le suis. Que suis-je ?

Statham17

Tu parle de moi ?

Si oui et bien oui j'ai adoré :) je l'ai vu hier ;)

The Reg

J'ai vu Le projet Blair Witch (1999) aujourd'hui, qui a lancé la mode du found footage et.... bon sang que c'est frustrant... C'était pas mal, ça montait en puissance, c'était de plus stressant (je peux pas dire que ce soit effrayant, d'autant moins que je l'ai regardé en pleine journée avec beau temps) et là... BLAM, le générique en pleine scène de suspense qui ne règle rien ! ??? ??? J'ai rien capté ! J'ai rien capté à cette fin et c'est vraiment dommage.

J'ai vu aussi La leçon de piano (1993) avec Holly Hunter, Sam Neil et Harvey Keitel. Bon film, je pense en faire une critique détaillée un de ces jours.

H_2_B

The Avengers : Nous voici arrivés au chapitre final de la Phase 1, le grand projet de Marvel. On pourrait comparer ce projet à une série, mis à part qu'au lieu d'être diffusée à la télé, elle est destinée au grand écran. Chacun des films constituant un épisode avec des histoires indépendantes mais tout de même reliés par un fil rouge. The Avengers serait alors comparable au season finale, le dernier épisode d'une saison qui est censé nous couper le souffle et offrir la plus grande dose possible de spectacle pour nous prouver qu'on n'a pas suivi cette série pour rien. Si une série mise beaucoup sur le dernier épisode d'une saison, il en est de même ici avec Marvel qui a mis le paquet pour que The Avengers soit le plus grand film de super-héros jamais réalisé.  On peut dire que de ce côté-là, le pari est plus que réussi parce que sur les 2 h 20 que dure le film,  nous assistons à un véritable feu d'artifice de joyeusetés. Réunir les forces brutes, les qualités, les attractions de chaque film en un seul avait de quoi laisser rêveur et dubitatif à la fois. Et pourtant, le résultat est à la hauteur de l'entreprise.

Pour que cela soit rendu possible, il a fallu créer une certaine cohérence dans chacun des films indépendants. Il s'agissait parfois uniquement de clins d'œil montrant que les héros évoluaient dans le même univers, soit carrément par l'évocation du projet Avengers. Les choses n'ont donc pas été faites à moitié et Marvel n'a voulu sauter aucune étape pour familiariser le public avec des personnages et des intrigues qui allaient avoir leur importance dans un seul et unique film mais dont les explications auraient trainé le film vers le bas ratant ainsi son objectif premier : être un divertissement pur et dur. Bien sûr, on peut regarder The Avengers sans avoir vu aucun autre film Marvel mais dans ce cas là, ça risque de prendre un peu plus de temps pour rentrer dans l'action. Un comble alors que justement,le film commence directement en mettant les deux pieds dans l'action. Pas le temps de trainer en explications, on commence le film avec des éléments venus tout droit des deux Iron Man, de Captain America et de Thor. Le film commence donc dans les locaux du S.H.I.E.L.D. où l'on voit des visages connus (Nick Fury, l'agent Coulson et le Dr. Selvig) parler du Tesseract, lui aussi connu. La première fois que j'ai vu The Avengers, je n'avais pas vu les autres films Marvel et donc, tout cela était un peu confus. Déjà en ce qui concerne les personnages mais aussi sur la nature du cube cosmique. Plus le film avance et plus on peut tenter de relier les éléments entre eux mais comme je l'ai dit plus haut, c'était avant tout le but de chacun des cinq autres films sortis pour ne pas être déboussolé dans ce sixième film. Ce serait comme voir le dernier épisode d'une série sans avoir vu les autres, on serait totalement perdus. Ici, le sentiment n'est pas aussi fort mais il est bel et bien présent. Cela dit, Joss Whedon a la bonne idée de placer par ci, par là, dans la bouche des personnages, des petites phrases explicatives pour ne pas perdre totalement le spectateur qui commencerait par ce film là. Ces spectateurs rentreront un peu plus tard dans l'action du film que ceux qui ont vu les cinq autres mais au final, ils ne sont pas laissés pour compte. Bref, tout est fait pour que n'importe qui puisse profiter du voyage et ça, c'est un des gros points positifs du film.

Le film nous introduit directement au méchant de l'histoire, le même que dans le film Thor. Il s'agit donc de Loki, le frère de Thor, toujours interprété avec beaucoup de talent par Tom Hiddleston. Même si c'est lui qui sera la menace principale des Avengers, on apprend rapidement que c'est un être plus puissant qui tire les ficelles et dont l'identité restera mystérieuse pendant la totalité du film. Pas besoin d'embrouiller plus que ça le spectateur, le film se concentrera exclusivement sur Loki, sans doute pour que la transition entre les films indépendants et celui-ci ne soit pas trop violente. C'est vrai que c'est plus facile de se situer par rapport à un visage connu quand on a déjà tellement d'informations à garder en tête pour le déroulement de l'histoire. Et puis, offrir comme premier ennemi à cette nouvelle équipe de super-héros un dieu de la mythologie nordique dont les pouvoir sont décuplés par un cube cosmique, rien que de prononcer cette phrase on voit à quel point l'affrontement va être épique.

On aurait pu craindre d'assister alors avec ce choix de méchant à une simple resucée de ce qu'on a pu voir dans Thor et pourtant, ce n'est absolument pas le cas. Loki reste Loki, avec ses troubles et ses aspirations mais l'univers dans lequel il évolue est sensiblement différent. Ici, il ne fait pas régner la terreur sur Asgard mais sur la Terre. Il n'est plus seul contre tous mais aidé par un être encore plus puissant que lui et qui lui confie une armée. En plus de ses pouvoirs, il est en possession d'un sceptre formé du Tesseract. Enfin, et surtout, il ne se bat plus face à Thor et aux dieux d'Asgard mais face à une équipe de super-héros qui ont chacun un background qui sera pris en compte. La dynamique du méchant face à ceux qui le combat n'est pas la même. Thor n'est pas Tony Stark ou Steve Rogers et donc leurs face-à-face avec Loki n'auront pas la même portée. C'est pourquoi le choix de Loki n'est pas une simple ficelle scénaristique un peu simpliste qui tente de recycler un personnage, mais bien d'offrir une menace aux proportions aussi épique que le film lui-même.

Bien que nous soyons censés connaître les personnages, The Avengers n'échappe pas à la règle du premier acte introductif. Et ce pour la simple et bonne raison qu'il y a tout de même eu une sacrée évolution pour chacun des personnages et donc, remette les pendules à l'heure n'est pas une mauvaise idée. On va commencer par les laissés pour compte, ceux qui n'ont pas eu droit à leur film indépendant. Hawkeye, qu'on a pu voir très brièvement dans Thor n'est pas un super-héros comme les autres. Il n'a pas de pouvoir mais compense avec son incroyable don d'archer. Il ne rate jamais sa cible. Je peux comprendre qu'il n'ait pas eu droit à son propre film car il ne s'inscrit pas vraiment dans l'optique Marvel, à savoir qu'il est plus un espion, un agent de terrain qu'un super-héros. Un film indépendant ressemblerait alors plus à un film d'espionnage à la James Bond ou à la Jason Bourne (d'ailleurs, Jeremy Renner est le nouveau Jason Bourne) qu'à un film Marvel. Il est cela dit un personnage central des Avengers et ne pouvait donc pas être évincé du film. D'autant plus que nous avons droit à un très bon personnage dont les capacités sont très impressionnantes et passent très bien à l'écran. Ce n'est peut-être pas un super-héros, mais le potentiel est tout aussi énorme. Même si le personnage est rapidement réduit en esclavage par Loki, Joss Whedon ne le sous-traite pas et lui donne autant de matériel qu'à n'importe quel autre de ses personnages. Un très bon point.

On peut d'ailleurs dire la même chose de Black Widow, interprétée par la pulpeuse Scarlett Johansson. Si elle a déjà eu droit à une exposition dans Iron Man 2, elle n'a pas eu droit à son film à elle pour les même raisons que Hawkeye. Elle est plus une espionne qu'une super-héroïne. Mais pour elle aussi, si son rôle était au final très réduit dans Iron Man 2 n'ayant à son actif qu'une seule vraie scène où les talents de son personnage ont pu briller, dans The Avengers, Joss Whedon lui offre la possibilité de se dévoiler un peu plus. De nouveau, comme pour Hawkeye, le développement de ce personnage n'est pas aussi profond que ce que les autres ont pu avoir dans chacun de leur film. Déjà, parce que ça aurait écarté le film de sa tramer principale et puis, leur traitement n'aurait pas été équitable par rapport aux autres Avengers. Il s'agit bien d'un film sur l'équipe et donc chaque personnage doit être traité avec plus ou moins d'égalité pour ne pas basculer dans une sorte de Iron Man 3 ou Thor 2. Je regrette alors que ces personnages n'aient pas eu droit aux même privilèges que leurs camarades qui ont chacun eu leur propre film mais ça, ce n'est pas de la faute de Joss Whedon qui aura eu le mérite de ne pas les délaisser au profit des autres.

Les autres donc, nous les connaissons mais leur traitement sera différent dans ce film. Encore une fois, The Avengers a pour but principal de divertir et n'ont pas d'explorer ses personnages. C'est aux films indépendants qu'incombe cette tâche. Ce qui aurait pu être un problème, mais qui ne l'est pas ici, c'est que les troubles des personnages sont effacés pour profiter au mieux de l'action. Prenons le plus évident, à savoir Bruce Banner. Dans The Incredible Hulk, il était interprété par Edward Norton et était avant tout un être torturé cherchant à se débarrasser de cet hôte gênant qu'est Hulk. Le côté humain était très important dans ce film et Edward Norton était dès lors parfait pour retranscrire cet état d'esprit. Le hic, c'est que cette optique ne s'imbrique pas vraiment dans le concept de The Avengers qui est un spectacle grand public qui donne plus la part belle aux super-héros qu'à leur alter-égo. Transposer simplement le Hulk de Louis Leterrier dans The Avengers n'aurait pas été cohérent. Tout le côté sombre de The Incredible Hulk n'aurait pas eu sa place dans le ton plus léger et bling-bling de The Avengers. C'est aussi pourquoi je pense que Edward Norton aurait été trop sage pour ce film et que le remplacer par Mark Ruffalo, qui propose un Banner un peu plus espiègle, est au final une bonne décision. J'ai par exemple du mal à imaginer les échanges verbaux entre Tony et Banner si ça avait été Edward Norton. Avec ce changement radical de ton, c'est également Hulk lui-même qui change. Comme je l'avais dit dans une précédente critique, Hulk est un personnage avec lequel il est difficile de s'attacher car il s'agit plus d'une bête que d'un super-héros et que le fait de construire un film uniquement sur son nom était pratiquement impossible. Ici, bien qu'étant toujours une montagne de muscles, Hulk conserve toujours une part d'humanité le rendant alors plus attachant. Joss Whedon se permet également de l'utiliser pour de scènes comiques, chose qu'on n'aurait pas vue dans The Incredible Hulk. Le fait de cohabiter avec d'autres et de le rendre plus sympathique fait que du coup, le personnage trouve enfin toute son utilité et ne semble pas être uniquement un fardeau dont on veut se délester à tout prix. Tant Banner pour le S.H.I.E.L.D. que Hulk pour Loki et ensuite pour les Avengers, servent réellement à quelque chose et du coup, gagnent enfin leur label de super-héros. Je préfère donc cette version de Hulk même si du coup, ça rend le personnage du Dr. Banner moins intéressant.

Concernant maintenant Tony, lui aussi a droit à un développement moins profond que dans les films Iron Man. C'est surtout l'aspect comique du personnage qui est retenu ici, ce qui faisait déjà le charme du personnage dans ses films. On évite de parler le plus possible de son problème cardiaque, son histoire d'amour avec Pepper est réduite au minimum pour tout miser sur le philanthrope blagueur et, surtout, sur Iron Man. Encore une fois, et c'est valable pour tous les personnages, je ne m'intéresse pas à une exploration profonde de leur psychologie. Ça a sa place dans les films indépendants mais pas dans The Avengers. Alors, c'est vrai, ça confère au film un côté extrêmement superficiel mais Marvel n'a jamais eu la prétention de vouloir calquer le modèle des Batman de Nolan. Le but est de proposer du spectacle et le résultat est plutôt jouissif. Les tracas de tous les personnages n'aurait fait qu'alourdir le récit et le film aurait alors raté sa mission première. Quoiqu'il en soit, ça ne me gêne alors aucunement que la personnalité de Tony soit réduite à son côté marrant même si parfois, il faut l'avouer ça rend le personnage un peu lourd. Quand au traitement offert à Iron Man lui-même, il a le mérite de rester fidèle au super-héros et ne le ridiculise jamais.

Ma bête noire, Captain America, trouve comme Hulk grâce à mes yeux lorsqu'il est entouré de ses camarades. Tout ce que je n'aimais pas dans son film a été balayé dans The Avengers. Le cadre de la seconde guerre mondiale, le patriotisme exacerbé du personnage, son allure kitsch... tout a été fait pour que le personnage colle enfin à son époque et ça ne pouvait lui faire que du bien. De plus, le mettre au centre de scènes d'action plus valeureuses que dans Captain America permet enfin de rendre justice à son pouvoir. Si je le trouvais un peu trop gentillet dans son propre film, le voir ici combattre l'armée des Chitauris ou même Thor lui donne une portée autre que celle d'un simple super-soldat rendant pertinent sa présence au cœur des Avengers. Et puis, ça permet de crédibiliser son rôle de leader. En ce qui concerne Thor, je n'ai pas grand-chose à en dire car pour moi, c'est le personnage qui a subi le moins de changement par rapport à son film d'origine. Le personnage est dans la droite lignée de son gain de maturité à la fin du film Thor et même entouré des autres super-héros, il brille toujours par son charisme et sa puissance.

Tous ensembles, ces personnages forment donc une équipe cohérente qui va donner au film toute sa dimension épique au travers de scènes d'action finement orchestrées. Encore une fois, la tâche de Joss Whedon était lourde car il devait proposer des scènes à la hauteur de ses personnages. Et là aussi, c'est une totale réussite car non seulement, on a très peu le temps de respirer (seul quelques séquences dans l'héliporter sont réellement ronflantes) mais en plus, les scènes d'action sont des rêves de gosses devenus réalité. Dès le début avec la libération de Loki et la destruction du S.H.I.E.L.D., le ton est donné. C'est de l'action à l'état le plus brute mais c'est efficace. La scène dans la forêt qui oppose Iron Man, Thor et Captain America vaut aussi son pesant d'or. On peut ainsi voir les points forts de chacun dans ce qui est un aperçu de ce qu'ils peuvent donner une fois qu'ils seront face au danger. Le tout a vraiment beaucoup de classe. Comme d'ailleurs toutes les scènes dans lesquels les Avengers sont opposés les uns aux autres. Black Widow face à Hawkeye ou Thor contre Hulk, on voit ici les fantasmes de geek du réalisateur prendre vie pour son plus grand plaisir mais surtout pour le notre. Ce ton sera conservé durant tout le film jusqu'à la bataille finale dans les rues de New-York qui est à couper le souffle. Voir ainsi chaque super-héros travailler en équipe, s'entraidant face à une armée venue d'une autre galaxie, ça peut vous faire régresser à l'état d'enfant. Le paroxysme étant atteint dans une sorte de plan séquence où nous passons d'un personnage à l'autre. Ça donne l'impression d'un espace infini dans notre écran et ça donne encore plus de puissance à la scène. Un vrai show qui va à 100 à l'heure sans faillir. The Avengers n'a pas gagné son titre de plus grand film de super-héros jamais réalisé pour rien. Les scènes d'action à elles seules justifient ce titre.

En conclusion, bien qu'il ne soit pas parfait notamment à cause de quelques raccourcis scénaristiques (Comment Thor arrive sur Terre ?) et qu'il souffre d'une baisse de régime vers le milieu, The Avengers  tient ses promesses. Marvel n'avait d'autres prétentions que de vouloir offrir au public un vrai divertissement cinématographique dans tout ce que ce terme a de plus positif et c'est ce à quoi nous avons droit. L'histoire n'est certes pas des plus développée mais on se laisse facilement entrainés dans cette grande épopée aux proportions gigantesques comme on n'en n'avait jamais vu au cinéma. Fin de la Phase 1. Maintenant, place à la Phase 2.

Lenny Bar

Je n'ai pas lu toute ta critique H_2_B, je sais que tu spoile le moins possible mais comme je compte regarder ce film prochainement, je préfère ne rien savoir.
Ce film fait partie de ma fameuse liiiiiste... et j'attendais justement que tu en fasse la critique pour le regarder... J'ai donc lu le début de ta critique et j'ai eu les informations qu'il me fallait : Tu as vu Avengers avant de voir les autres films indépendants... et tu dis qu'on peut voir ce film avant les autres sans être trop perdu... C'est tout quoi que je voulais savoir. J'aurai surement un peu plus de mal à rentrer dans l'intrigue, comme tu le dis, mais tant pis, je prend le risque. Je n'ai pas vu The incredible Thor, Iron america et Captain Hulk... mais si le film me plait, il se peut que je me lance dans l'aventure Marvel.

Lenny Bar

#5152
Le pianiste (2002)

Encore un film dont je ne connaissais que le nom... Je m'attendais d'ailleurs à un film sur la musique et non à un film sur un pianiste juif pendant la seconde guerre mondiale !... Eh bien, c'est une excellente surprise.

Le film raconte donc l'histoire d'un pianiste juif vivant en Pologne durant la seconde guerre mondiale. On assiste à la suppression des droits des juifs, puis l'enfermement de ceux-ci dans un ghetto... On se trouve plongé au cœur même de ce qu'ont vécus les juifs en ce temps-là.

Inutile de vous dire que le film est très dur et qu'il ne faut pas être déprimé au moment où vous regardez ce film ! Le début est particulièrement difficile à supporter. [spoiler]Des nazis qui jettent un homme en chaise roulante du 3ème étage sous prétexte qu'il ne se lève pas pour les saluer... Les gens qui meurent de faim dans les rues, dont un qui va jusqu'à manger des haricots à même le sol, dans la boue... Un nazi qui sélectionne quelque juifs, les tue un à un et fini par ne plus avoir de balles pour exécuter le dernier... [/spoiler]

Les scènes "d'action" sont particulièrement réussies... par là j'entends les scènes de bombardement ou celles où il y a des échanges de tirs. Généralement, ces scènes sont filmées de loin, de la fenêtre d'un appartement par exemple. On assiste à la scène comme si nous étions nous-même le pianiste.

C'est donc un excellent film, je vous le conseille.

Statham17



Film sympathique ( mais un peu déçu ) avec une bonne idée, l'acteur principal Jim ( je sais plus son nom ) est bien mais sans plus. Kirsten Dunst joue bien son rôle lui va bien , il y a trop de musiques pratiquement chaque scènes donc c'est un peu lourd a force, de bons effets spéciaux un peu ennuyeux à la fin mais sympathique je pense que c'est un film qui se regarde chez soi et non au ciné . Pour le noter je lui mettrais 14/20

Maurry Christmas!

Citation de: Lenny Bar le  1 Mai 2013, 19:32
Le pianiste (2002)

Encore un film dont je ne connaissais que le nom... Je m'attendais d'ailleurs à un film sur la musique et non à un film sur un pianiste juif pendant la seconde guerre mondiale !... Eh bien, c'est une excellente surprise.

Le film raconte donc l'histoire d'un pianiste juif vivant en Pologne durant la seconde guerre mondiale. On assiste à la suppression des droits des juifs, puis l'enfermement de ceux-ci dans un ghetto... On se trouve plongé au cœur même de ce qu'ont vécus les juifs en ce temps-là.

Inutile de vous dire que le film est très dur et qu'il ne faut pas être déprimé au moment où vous regardez ce film ! Le début est particulièrement difficile à supporter. [spoiler]Des nazis qui jettent un homme en chaise roulante du 3ème étage sous prétexte qu'il ne se lève pas pour les saluer... Les gens qui meurent de faim dans les rues, dont un qui va jusqu'à manger des haricots à même le sol, dans la boue... Un nazi qui sélectionne quelque juifs, les tue un à un et fini par ne plus avoir de balles pour exécuter le dernier... [/spoiler]

Les scènes "d'action" sont particulièrement réussies... par là j'entends les scènes de bombardement ou celles où il y a des échanges de tirs. Généralement, ces scènes sont filmées de loin, de la fenêtre d'un appartement par exemple. On assiste à la scène comme si nous étions nous-même le pianiste.

C'est donc un excellent film, je vous le conseille.

Content que le pianiste t'est plu Lenny, personnellement je trouve que ce film est EXCELLENT ! Roman Polanski a beaucoup de talent pour faire des films. ([spoiler]dommage qu'il ai fait le mauvais choix en violant une jeune fille  :'([/spoiler])

Charles Montgomery Burns

Excellente critique, H_2_B, je ne peux qu'être d'accord avec toi, surtout quand tu dis que le film est un peu un rêve d'enfant mis à l'écran. Par exemple les scènes IronMan vs Thor vs Captain America, ou encore Hulk vs Thor, c'est le genre de combats qui me rappellent ce que beaucoup de gens ont fait quand ils étaient jeunes : se demander lequel des super-héros est le plus puissant, ou le plus fort.

Josh Whedon est un grand qui a gardé son coeur d'enfant, et nous permet de voir ça sur un grand écran, de quoi donner des scènes d'action époustouflantes. Plus je vois ce film, et plus je l'apprécie.
Je suis vide avant d'être plein, et on me jette dès que je le suis. Que suis-je ?

Maurry Christmas!

Citation de: Charles Montgomery Burns le  1 Mai 2013, 22:39
Excellente critique, H_2_B, je ne peux qu'être d'accord avec toi, surtout quand tu dis que le film est un peu un rêve d'enfant mis à l'écran. Par exemple les scènes IronMan vs Thor vs Captain America, ou encore Hulk vs Thor, c'est le genre de combats qui me rappellent ce que beaucoup de gens ont fait quand ils étaient jeunes : se demander lequel des super-héros est le plus puissant, ou le plus fort.

Josh Whedon est un grand qui a gardé son coeur d'enfant, et nous permet de voir ça sur un grand écran, de quoi donner des scènes d'action époustouflantes. Plus je vois ce film, et plus je l'apprécie.

+1 (ou comme dirait Lolo ''Je plussoie'')

The Reg

Hier je suis allé voir Jurassic Park 3D, j'ai adoré, blablablabla... plus sérieusement, j'en ferais une critique en fin de semaine. Pour l'occaz mon frère m'a fait découvrir "Honest trailers", des bandes annonces remontées pour être absolument honnêtes, c'est en anglais mais c'est court et pas très dur à comprendre, c'est marrant. :D Voilà celle de Jurassic Park.


Statham17


The Reg

#5159
Jurassic Park (1993)

Quand j'avais 10 ans je rendais fous mes proches en regardant la cassette de Jurassic Park en boucle. Alors pour les 20 ans du film et pour sa ressortie 3D (que je n'ai pas manqué de célébrer au cinéma), c'est un passage obligé, voici une review de Jurassic Park. On ouvre donc le film sur l'île d'Isla Nublar, au large du Costa Rica, où un employé est agressé par un Vélociraptor en furie. Pour l'instant, Spielberg évite soigneusement de le montrer, on n'apercevra que son œil, mais la sécurité douteuse de l'endroit est exposée d'emblée.

Faisons un peu connaissance avec les personnages : Alan Grant, joué par Sam Neill. Paléontologue aux théories très contestées, râleur, qui accepte presque tout si c'est bien payé, allergique aux ordinateurs, qui hait les gosses et prend plaisir à les traumatiser. Notre héros, mesdames et messieurs ! Ellie Satler, sa petite amie, paléo botaniste (c'est bien, le film nous fait découvrir des professions) qui essaie de le dérider un peu. Donald Gennaro, c'est un avocat et en plus c'est une tête à claques cupide et versatile, on sent qu'il ne peut lui arriver que des bonnes choses. Et Ian Malcolm joué par Jeff Goldblum, le clown de service, accessoirement adepte de la « théorie du chaos ».

Tout ce beau monde est invité sur Isla Nublar un week-end pour visiter Jurassic Park, crée par le milliardaire Jeff Hammond, joué par Richard Attenborough, qui souhaite avoir leur aval sur le parc pour l'assurance. Ils arrivent en hélicoptère avec en fond le splendide thème principal du film par John Williams, avec les splendides décors naturels de l'île de Kauai. Quoi de mieux pour les convaincre que de débarquer en ayant gardé le secret sur les animaux du parc que de leur montrer un Brachiosaure, un herbivore gigantesque, rien que son cou fait 9 mètres. Les effets spéciaux par ordinateur sont stupéfiants pour l'époque et, plus surprenant encore, tiennent tout à fait la route aujourd'hui, alors que sur ce point, cette première apparition d'un dinosaure est sans doute la moins bien faite (je précise que c'est très relatif).

John Hammond les conduit alors au centre d'accueil des visiteurs pour une visite plus technique. En résumé, ils ont retrouvé du sang de dinosaure et en ont extrait l'ADN pour les recréer, ajoutez à ça un peu de jargon scientifique et technologique pour rendre le tout plus compliqué et donc crédible, et vous avez des dinosaures. Nos amis peuvent même se rendre là où les œufs éclosent et assistent à la naissance d'un Vélociraptor, ce qui n'est pas sans inquiéter Grant, surtout lorsqu'ils arrivent à l'enclos de ces mêmes Raptors adultes et que le garde-chasse, Robert Muldoon, leur parle de leur dangerosité.

Arrive alors le repas où chacun expose ses réserves sur le parc, particulièrement Ian Malcolm sur l'utilisation du pouvoir génétique sans discernement et le droit que s'arrogent les humains de créer à tout va ce qu'ils peuvent créer. Et à vrai dire, ce sont de très bons points, même en mettant de côté la création de carnivores, un zoo avec des créatures mutantes datant de millions d'années, ça soulève bien des problèmes, éthiques notamment. Ellie et Grant émettent également des réserves, mais Gennaro dont l'identité est le pognon est le seul enthousiaste. Le travail d'écriture de cette scène est véritablement excellent.

La visite plus officielle débute, arrivent les petits enfants de John Hammond, la jeune Lex (12 ans) et Tim (9 ans), au grand dam de Grant qui ne peut pas les supporter. Tout ce petit monde embarque dans deux voitures électriques sur un rail mais dans leurs enclos, les dinosaures ne se montrent pas. Pour briser la monotonie chez le public qui a hâte de les voir, on envoie Malcolm à la rescousse qui nous sort beaucoup de répliques assez drôles et dit ce que certains spectateurs peuvent penser.

Grant, Ellie, Malcolm, Gennaro, Lex et Tim sortent alors de la voiture car ils ont repérés en pleine nature un Tricératops. Ils peuvent s'en approcher car il a reçu un fort sédatif, un employé du parc leur dit qu'il est malade. C'est une jolie scène et l'animatronic du Tricératops est particulièrement bien fichu, mais bien sûr ce qu'on retient plus facilement c'est Ellie plongeant ses mains dans la montagne de merde du dinosaure pour découvrir ce qu'elle a. Un orage arrivant, tout ce beau monde finit par repartir, sauf Ellie qui reste un peu pour s'occuper du Tricératops. Elle a eu le nez fin sur ce coup.

Car Dennis Nedry, un employé suralimenté mais surtout indélicat et expert en informatique, à reçu une forte somme d'argent d'un concurrent d'Hammond pour lui voler des embryions de dinosaure. Il s'enfuit avec mais il a déconnecté certains systèmes de sécurité et voilà les clôtures électrifiées des dinosaures qui se désactivent ! Les voitures des visiteurs se sont arrêtées devant la clôture du T-Rex, et voilà celui-ci qui arrive ! Lors de ses mouvements légers, il s'agit d'un animatronic grandeur nature particulièrement bien fichu, mais lorsqu'ils sont amples, c'est du numérique. Et là, je l'affirme : Quand il arrive, je ne vois pas une créature numérique incrustée, je vois un T-Rex. Les effets spéciaux sont véritablement stupéfiants pour l'époque et bien des films plus récents auront parfois un rendu plus factice, à commencer par les propres suites de ce film.

Le cri du T-Rex est très impressionnant, et il sera d'ailleurs souvent réutilisé par des documentaires ou des séries. Le voilà qui attaque la voiture où les enfants sont restés seuls, abandonnés par Gennaro. Grant et Malcolm leur viennent en aide après avoir observé la situation bien gentiment pendant 2 minutes sans réagir. Selon Grant, le T-Rex n'y voit rien et seul du mouvement peut l'aider, mais on se demande ce qui l'empêche de sentir ses proies, surtout lorsqu'il se retrouve avec Lex et Grant à 10 centimètres de ses naseaux ! En tout cas, le mastodonte envoie la voiture (avec Tim dedans) dans un arbre, Grant s'enfuit avec Ellie, Malcolm est blessé et, voici un grand choc : L'avocat se fait manger par le T-Rex ! C'est la première victime de la panne, on ne peut que craindre qu'il y en ait d'autres.

Et en effet, ça arrive bien vite : Avec le temps déplorable, Dennis Nedry s'est perdu en voulant rejoindre le bateau pour fuir l'île avec ses embryons, mais il tombe sur un Dilophosaure. Ce qui change un peu d'un Raptor ou d'un T-Rex qui vont vite attaquer une fois la proie repérée, Nedry semble d'abord intriguer le Dilophosaure qui le jauge durant une bonne minute. Autre changement, ce dernier peut déployer une collerette autour de son cou et cracher du venin. Dennis va lui servir de repas.

Grant secourt Tim dans l'arbre non sans difficulté et part avec les enfants à travers la jungle pour rejoindre le centre d'accueil. Ils grimpent dans un autre arbre et s'y endorment en face de tranquilles Brachiosaures. Pendant ce temps, Ellie et Muldoon arrivent sur les lieux où le T-Rex a sévi, ils portent secours à Malcolm mais le Tyrannosaure les prend en chasse dans une poursuite grisante, de laquelle ils sortent indemnes.

Pendant que Ray Arnold, un autre informaticien joué par Samuel L. Jackson dont c'est un des premiers grands rôles, tente de réparer les dégâts provoqués par Nedry, Hammond et Ellie ont une discussion à cœur ouvert sur les erreurs commises. Ce qui attire surtout mon attention dans cette scène c'est les plans sur les souvenirs du parc.
C'est bien : Pas besoin d'en créer pour le film, il suffit de prendre le vrai matos qu'on essaiera de vendre aux spectateurs du film. Franchement : Faire en toute impunité de la pub pour le Mershandising de son film durant son film, n'est-ce pas du génie commercial ?

Alors que Grant, Lex et Tim marchent dans la jungle, ils voient des œufs de dinosaure. En théorie les naissances sont contrôlées, mais la nature a repris le dessus. Encore une scène très intéressante, qui démontre qu'on est loin du blockbuster avec scenario basique « Ouais trop cool ils ont refait des dinosaures aujourd'hui, ils sortent et bouffent tout le monde, trop top le survivor ! » pour ne pas dire inepte. Il y a un message écologique dans ce film, mais pas pesant, c'est parfaitement dosé.

Malgré tout on ne crache pas sur des scènes d'action surtout quand elles nous en mettent plein la vue comme ça : Le Tyranosaure chassant un troupeau de Galliminus, c'est superbement fait. Jusqu'ici on ne l'avait vu que de nuit et sous la pluie. Ici, on le voit avec luminosité maximale et c'est toujours bluffant. Mais le T-Rex ne sera pas la menace principale de la dernière demi-heure du film. En effet,  toujours en tentant de reprendre le contrôle technique du parc, Ray Arnold s'est absenté. Malheureusement, les Raptors se sont échappés eux aussi. Deux mètres de haut, terriblement rapides et agiles, et très intelligents.

Plus que Muldoon en tout cas qui a tout étudié d'eux et pourtant se fait tuer par une stratégie basique. En allant réenclencher les systèmes du parc, Ellie constate que Ray Arnold est mort. Du moins, ne retrouver que son bras n'est pas très bon signe. Pour une fois qu'un black n'est pas le premier à mourir dans un film. Elle est prise en chasse par un Raptor mais s'enfuit, au moment où Grant est à sa recherche, car les enfants et lui sont arrivés. Il a eu la bonne idée de laisser ces derniers seuls dans le centre. Ils sont contents car ils peuvent manger ce qu'ils veulent au buffet (à part que Lex choisit des brocolis au lieu des gâteaux, quelle sorte de gamine c'est, sérieux ?) mais ils risquent à leur tour de servir de repas aux Raptors qui les prennent en chasse.

Les enfants s'enfuient à quatre pattes le plus discrètement possible pour leur échapper. Même si on se doute bien que les enfants ne vont pas mourir, c'est finalement plus impressionnant de les voir en danger, essayant de faire le moins de bruit possible, les Raptors ne les ayant pas véritablement repérés. Du moins un temps. Mais ils s'en sortent finalement mieux que les adultes et en enferment un dans le congélateur de la cuisine.

Ils retrouvent Grant et Ellie et s'enfuient des deux Raptors restants. Lex alors se met à l'ordinateur réinitialisé, et, comme elle a des connaissances en ordinateur, parvient à faire remarcher certains systèmes. Bien qu'on ne puisse pas reprocher ce film de nous montrer la technologie de l'époque, cette scène fait partie des quelques passages ayant mal vieillis, car l'ordinateur fait préhistorique aujourd'hui. Les communications ont été rétablies et Grant passe un coup de fil à Hammond : « Monsieur Hammond, les téléphonent marchent ». Merci de m'appeler au téléphone pour me dire ça. C'est l'occasion d'appeler la côte pour leur dire d'envoyer les hélicoptères mais leurs ennuis ne sont pas finis :

Les Raptors sont toujours à leurs trousses et après une fuite désespérée, ils se retrouvent acculés par ces deux dinosaures. Le scénario original prévoyait qu'Hammond les abatte mais, bien que logique pour sauver ses petits enfants, ça ne collait pas trop à son personnage, et ça aurait été bien moins spectaculaire que le choix final : Le T-Rex arrive et mange les Raptors. La scène de leur combat est carrément grandiose, je me la repassais en boucle à une époque, c'est ma préférée du film. Ainsi les survivants, Hammond, Malcolm, Grant, Ellie, Lex et Tim s'enfuient, ils sont rapatriés en hélicoptère. Et Grant en a profité pour se rapprocher des enfants. Il n'aura fallu que 4 morts pour ça.

C'était donc Jurassic Park et vous l'aurez compris, c'est un putain de bon film. Effets spéciaux impressionnants, paysages majestueux, musiques splendides, il se démarque en outre par son travail d'écriture, il délivre un bon message sur la volonté de l'homme de créer les pires choses juste parce qu'il le peut sans se soucier des conséquences, sans parler de son incapacité ensuite à les contrôler. Malcolm est peut-être lourd parfois mais il décrit parfaitement le problème du projet Jurassic Park.

Film fantastique et film d'action, il n'en reste pas moins que la première scène d'action arrive après une heure de film et que c'est très bien comme ça, Spielberg a su ménager ses effets. Ce film reste aujourd'hui son plus gros succès commercial, 914 millions de dollars, à l'époque c'était même le plus gros succès de tous les temps. J'ai lu le livre de Michael Crichton qui n'a rien à voir, à commencer par l'absence du personnage de Régis (ne sautez pas de joie s'il vous plaît) qui ne meurt pas donc (ne sautez pas de joie s'il vous plaît). Il est vrai que tout caser aurait été difficile et, après tout, Michael Crichton lui-même à coécrit le scénario.

Il n'y a pas d'incohérences majeures dans ce film si ce n'est les impossibilités ou les approximations scientifiques mais là, la phrase passe partout est de mise « Boh, ça va, c'est qu'un film ». Si l'intrigue présentait des grosses lacunes pour le spectateur lambda ça pourrait être considéré comme un défaut, mais c'est un film qui reste logique dans son univers et tant pis pour les quelques paléontologues qui vous diront que les Raptors sont en fait plus petits et les Dilophosaures plus grands.

Allez, et pour fêter dignement ce splendide film, ma critique des suites arrivera dans quelques jours. Mais valent-elles le premier ? Suspeeeeense...

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Non elles ne le valent pas. Après ces 2 secondes de suspense, vous allez devoir patienter quelques jours pour que vous dise pourquoi.