[Statham17]

-1 Die hard
-1 Man. Of Steel 

[The Reg]

+10 pour Die Hard 5.

[Sam Szyslack]

Bordel pourquoi tout le monde reproche trop d'action pour Man of Steel ?!?!

[The Reg]

Il faut savoir moduler l'usage des scènes d'action. Après, je ne l'ai pas vu, je ne sais pas si y'en a effectivement trop.

[Statham17]

Pour moi plus y en a mieux c est

[Sam Szyslack]

Il faut savoir moduler l'usage des scènes d'action. Après, je ne l'ai pas vu, je ne sais pas si y'en a effectivement trop.

Les séquences d'action sont bien "mises". Elles n'arrivent pas comme un cheveu sur la soupe, elle sont correctement utilisées et ajoutées.

Vous savez, Superman va pas jouer à pierre papier ciseau avec Zod pour le destin de notre Terre.

[The Reg]

Il y a peu j'ai vu Ricky (2009), de François Ozon... Là, on ne peut pas lui reprocher d'avoir tourné un film banal et vu 1000 fois. Mais pas sûr que cette qualité suffise à faire un bon film. Attention, sortez vos pipes à crack, voici Ricky ! Et celui-ci n'a pas vraiment la belle vie... mais commençons par le début : Katie (Alexandra Lamy) vit avec sa fille de 7 ans, Lisa (Mélusine Mayance, remarquable plus tard dans Elle s'appelait Sarah). Déjà je constate que c'est le genre de film qui m'horripile et qui, malheureusement, est de plus en plus fréquent en France : L'exposition prolongée de la vie de tous les jours des personnages.

Prendre son temps pour installer les personnages d'accord. Mais les voir des plombes faire des gestes de la vie de tous les jours, non merci. Ils se lèvent, se lavent, prennent leur petit déjeuner, vont jusqu'à l'école de la gamine, on voit Katie bosser... et ça dure 6 minutes. Ca parait peu comme ça, mais croyez-moi, montre en main, c'est long ! Et ce n'est pas comme si elles sortaient plein de répliques, elles disent à peine quelques mots. Honnêtement, toutes ces scènes pour montrer qu'elles ont une petite vie morose pouvaient facilement être réduites de moitié. Mais ce film est très court, sans le générique il dure à peine 1 heure 20, alors ils sont bien forcés de faire trainer.

A son travail, Katie fait la connaissance de Paco, joué par Sergi Lopez. Ils s'échangent 3 regards puis fricotent deux minutes. Ce qui pour ce film signifie « (long silence) Bonjour. (long silence) Vous avez une cigarette ? Oui (long silence). Moi c'est Paco. Moi c'est Katie (long silence). » Point. Ils tirent un petit coup vite fait dans les chiottes puis retournent bosser. Alors Katie et Lisa retournent chez elles, échangent 3 mots dans une atmosphère toujours aussi morose. Ensuite on voit Katie se masturber (vous affolez pas messieurs, même ça c'est ennuyeux) puis Paco et Katie font plus ample connaissance et en viennent à être un couple officiel.

Puis... oui, bon, je ne vais pas tout vous décrire scène par scène d'accord, mais c'est pour bien vous retranscrire la lassitude qu'on ressent vite en regardant ce film. Mais qui est ce Ricky vous demandez-vous peut-être ? Et bien c'est le bébé de Katie et Paco qui arrive d'une scène à l'autre. Mais littéralement d'une scène à l'autre : On n'apprend même pas qu'elle est enceinte. Elle part au boulot un jour, scène suivante PAF elle accouche. Ah ça pour nous les montrer entrain de bouffer y'a du monde, mais pour avoir un fil conducteur c'est autre chose.

Car deux scènes de repas monotones et Paco pensif sur un lit, voici les 3 scènes suivantes, sans but apparent. Sans doute perdre du temps. La seule ébauche d'intrigue qu'on a c'est Lisa qui a du mal à se faire à l'arrivée de son petit frère, mais l'idée n'est pas développée ensuite alors pourquoi l'installer ? Et ça continue, ça continue, engueulades, loooongues scènes où Paco s'occupe approximativement de Ricky. On ne nous épargne pas les plans où on voit la merde de ce dernier, merci monsieur Ozon, vous avez décidément des choix très surs dans ce qu'il est primordial de montrer.

Des bleus apparaissent alors sur le dos de Ricky, ça provoque de nouvelles disputes, Ricky passe son temps à pleurer, Lisa a une mine de déterrée, c'est sombre... Vous avez sans doute vu Le sixième sens. On nous montre une vie de famille aussi triste plus des tas de cadavres. Et bien je vous assure qu'il n'est pas forcément moins gai que ce film ! Et on n'en est qu'à la moitié du film... Heureusement après l'ennui on bascule dans la quatrième dimension !

Un jour, ils retrouvent du sang dans le lit de Ricky, et Ricky disparu. Ils retrouvent alors ce dernier en haut d'une étagère. Et tenez vous bien : Le gamin à des ailes qui lui poussent dans le dos ! Bien sûr ! Tout le reste prend du sens maintenant ! Les ailes de Ricky grandissent et se retrouvent couvertes de plumes... et vous savez quoi ? C'est pas le plus incohérent. Car passées quelques minutes de surprise, Katie et Lisa prennent ça tout à fait naturellement : Katie était prostrée sur son fauteuil quand elle pensait que Paco (qui a quitté le domicile conjugal, tu m'étonnes) avait fait du mal à Ricky, mais ce dernier qui a des ailes qui lui poussent dans le dos « Oh, ça alors ! Bon, ben, va falloir s'y habituer, hein. »

Bon, s'enchainent les scènes où elles s'adaptent tant bien que mal. Mais en arrive une où le bébé s'envole lors de courses à Cora (oui, la scène m'a tellement marqué que je me souviens plus du nom du magasin que des pompiers qui essaient tant bien que mal de le rattraper). Du coup, la médecine s'y intéresse, mais surtout la presse se précipite et quelques heures plus tard on en parle au JT de France 2. Le reportage est conclut par « C'est sans doute un canular ». Super. Le jour où France 2 me diffuse ce genre de reportage sur un petit ange je zappe la chaine définitivement moi, même les sujets de Jean-Pierre Pernault sont plus consistants.

Ah oui au fait : Paco revient. C'est vrai, les semaines avaient passé mais Katie sachant donc depuis longtemps qu'en fait il n'avait pas fait de mal à Ricky, pourquoi ne pas essayer de le retrouver ? Ils se pardonnent, ils baisent à poil au milieu du couloir avec la gamine à côté, Paco est à peine surpris aussi de voir Ricky, il est même plutôt content. Bon, si vous voulez après tout, on n'est plus à ça prêt.

Ils finissent par le présenter à la presse. Donc ils sont là, devant les journalistes « Oooh ! Aaaah ! » ils l'ont attaché avec une ficelle pour qu'il puisse voler... et là... oups, Katie la lâche malencontreusement ! Décrit c'est peut-être pas marrant, mais à voir croyez-moi je me suis pris un fou rire. Et puis franchement, prendre un peu plus de précautions, ça vous viendrait pas à l'esprit ? Alors ils distribuent des avis de recherche avec écrit, je ne plaisante pas « Signe particulier : Ailes dans le dos. »

Le temps passe, Paco finit par dire à Katie « Ricky ne reviendra pas ». Peut-être pas mais penser qu'un jour peut-être un enfant qui a des ailes attirera l'attention de quelqu'un et qu'ils pourront être réunis, ça doit être une idée trop rationnelle pour ce film. Katie, désespérée, finit par aller s'enfoncer dans un lac, pour se suicider. Et là, quelle coïncidence ! A ce moment, Ricky descend du ciel !

Je suppose que c'est je ne sais quelle métaphore, un ange qui arrive quand la mort s'apprête à frapper ou je ne sais quoi... mais honnêtement, tout ce qu'un spectateur normalement constitué qui a tenu jusque là pense à ce moment c'est « Ca finit quand ? » ou est plié en quatre de rire. Katie parle alors à cœur ouvert à Ricky qui repart. Elle se rend alors chez elle comme un zombie, étreint Paco et Katie, heureuse. Rien n'a changé a part qu'elle l'a revu une petite minute, mais bon... Et puis tout est bien qui finit bien après tout : On voit à la fin du film qu'elle est à nouveau enceinte ! Ca va du coup, on s'en branle de Ricky, qu'il aille voler ailleurs.

Bref ! Ce genre de films fait partie de la catégorie « Conte de fées modernes ». Mais là où il y a quelques réussites notables, la plupart finissent comme celui-ci : Un peu trop perché, les réactions des personnages ne sont pas naturelles pour deux ronds, et le cul entre deux chaises : Trop débile pour plaire aux adultes, trop ennuyeux et avec un peu trop de sexe pour s'adresser aux enfants. On voit dans la toute première scène du film qu'Alexandra Lamy est capable de très bien jouer, ça présageait mieux, même en connaissant le pitch du film. Mais là, un conseil : Passez votre chemin.

[Sam Szyslack]

Très bonne critique Régis !
J'avais appris l'existence de ce film un jour et, sans m'obséder, m'intéressait un peu, pour voir le traitement et le développement d'un tel sujet.
Mais au vu du scénario (comme tu l'as dit, là où Ricky vole attaché à une ficelle, ça m'a fait rire rien qu'en imaginant la scène), ça me rebute plus qu'autre chose.

[H_2_B]

Je sais pas si ça intéresse que moi mais la saga Chucky se verra affublé d'un sixième épisode en direct-to-dvd prévu début octobre. Voici le trailer :

[Sam Szyslack]

Ah putain Chucky... Je peux pas supporter ce personnage.... 

[H_2_B]

Ah putain Chucky... Je peux pas supporter ce personnage.... 

Moi, j'adore. Comme d'habitude avec les films d'horreur, les différentes suites sont inégales mais dans l'ensemble, j'aime beaucoup. Par contre, il y a deux types de personnalités très différentes chez Chucky : celle des trois premiers films, très sérieux et premier degré et celle des deux suivants, plus dans l'humour noir. Laquelle tu ne supportes pas ?

[Charles Montgomery Burns]

Ce film m'intéresse, mais j'ai un peu peur de le voir quand je vois comment il a traumatisé toute une génération de gosses qui jouaient avec leur poupée... 

[H_2_B]

Ce film m'intéresse, mais j'ai un peu peur de le voir quand je vois comment il a traumatisé toute une génération de gosses qui jouaient avec leur poupée... 

D'autant que ce film a l'air de revenir aux sources de la série où Chucky était vraiment flippant avant de devenir un clown dans La fiancée de Chucky (que j'aime beaucoup, je tiens à préciser). Mais c'est vrai que la tronche de la poupée "Good Guy" est déjà flippante à la base et qu'il y aura du traumatisme à la clé

[beniboy97]

Pacific Rim a de bonnes critiques jusqu'à maintenant  et j'ai hâte à RIPD (je trouve Jeff Bridges tellement boss!)

[Sam Szyslack]

Ah putain Chucky... Je peux pas supporter ce personnage.... 

Moi, j'adore. Comme d'habitude avec les films d'horreur, les différentes suites sont inégales mais dans l'ensemble, j'aime beaucoup. Par contre, il y a deux types de personnalités très différentes chez Chucky : celle des trois premiers films, très sérieux et premier degré et celle des deux suivants, plus dans l'humour noir. Laquelle tu ne supportes pas ?

C'est le personnage que je ne supportes pas... Rien que la vue de sa tête et j'ai des sueurs froides...